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le Podcast qui Facilite la Vie !

By: Emmanuel OLIVIER
  • Summary

  • On ne vit pas le monde tel qu'il est.

    On vit dans dans le monde qu'on se raconte.

    la lumière de notre Vie est projetée sur l'écran du monde à travers des filtres déformants.

    Traumatismes, croyances, souvenirs désolants, souvenirs joyeux, désirs, idéaux, regrets, conclusions immatures, promesses, vœux...

    Toutes ces représentations conditionnent notre manière d'être.

    Toutes nos relations, nos expériences, nos pensées, nos émotions, nos tendances sont infléches par notre collection de certitudes.

    Au fil du temps, les filtres sont de plus en plus épais, la lumière passe de moins en moins bien, la souffrance s'installe.


    Le but de ce podcast est d'illustrer comment on peut nettoyer les filtres avec des mots.

    A travers des compte-rendus de séance, des partages et des enseignements, je te propose de découvrir comment clarifier ta vie et laisser ta lumière toucher le monde.

    C'est important pour moi car je suis convaincu que la seule chose à changer pour que le monde change, c'est le point de vue. Le point de Vie.

    On ne voit pas le monde tel qu'il est, on le voit tel qu'on est, et en vrai on est lumineux.

    Bienvenue dans le Podcast qui facilite la Vie !


    Si ça te parle, tu peux prendre rendez-vous avec moi pour un programme de Facilitation


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    Emmanuel OLIVIER
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Episodes
  • Josy a peur de sortir
    Jun 12 2024

    Josy a de plus en plus peur de sortir de chez elle.


    Chaque perspective de déplacement la plonge dans des abîmes de réflexion, de doute, d'inquiétude "que va-t-il se passer ?" "qu'est-ce qu'il va m'arriver ?"


    En explorant ses sensations et ses souvenirs, Josy se souvient très bien de tous les moments où étant enfant, les autres enfants la battaient dans la cour de l'école. Dès qu'elle sortait de chez elle, elle se faisait frapper par les autres.


    Je dis à Josiane qu'il est bien normal qu'elle ait peur de sortir de chez elle si à chaque fois elle court le risque de se faire battre... C'est ce qu'elle a appris dans son enfance. A l’âge quelle a aujourd’hui, elle a moins d’énergie pour contrôler son inquiétude.


    Josy a maintenant 73 ans mais ce souvenir est toujours actif. Ce souvenir lui a servi de repère pour se méfier, pour se sécuriser dans un monde où les autres sont dangereux. Mais désormais il est devenu envahissant et handicapant.

    Je compose pour Josy des phrases libératrices qui intègrent « la représentation de moi petite qui me fait frapper à l'école ». En effet c'est cette représentation qui la fait réagir au plus haut point, qui déclenche ses angoisses. Elle voit devant elle à quelques mètres la scène décrite par cette phrase. Elle voit la scène où elle se fait battre. Cette scène est figée dans son espace personnel depuis plus de 65 ans !

    Une scène figée dans l'espace personnel, cela signifie une quantité d'énergie détournée de son flux naturel.


    Elle évalue le stress lié à cette représentation à presque 10.

    Je propose à Josy de prononcer les phrases libératrices.

    Les phrases libératrices sont destinées à défiger ce souvenir, à le désactiver et à remettre en circulation l'énergie qui lui était consacrée.

    Au fur et à mesure qu'elle prononce les trois phrases, Josy s'apaise et se calme, mais son stress reste élevé. La scène est toujours présente.

    Je l'invite à porter son attention sur la petite qui se fait battre et à lui dire qu'elle voit combien sa situation est difficile. La petite semble étonnée que quelqu'un se rende compte de sa détresse. Je demande à Josy ce dont la petite fille a besoin. Elle me répond « d'être prise dans les bras et protégée ».

    J'invite Josy à accomplir pour la petite qu'elle était ce que personne jusqu'à présent n'a su faire. Après une très longue période d'intégration, de soulagement et d'ajustement corporel, Josy semble pleine de fraîcheur et d'entrain.

    Je lui demande s'il est désormais possible d'envisager sereinement de se déplacer. Elle me répond que maintenant qu'elle n'est plus seule , il n'y a plus de danger.

    C'est la posture de la Maïeusthésie qui a permis à Josiane de trouver en elle-même la reconnaissance et le soutien dont elle a toujours manqué.

    Les phrases ont fait baisser la pression de la scène et ont facilité l'accès à l'enfant qu'elle était.

    Actuellement Josiane n'éprouve plus aucune difficulté à l'idée de sortir de chez elle et d'aller dans des endroits connus ou même des endroits nouveaux.


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    4 mins
  • A quoi bon continuer de vivre ?
    Jun 5 2024

    Sa femme lui a demandé le divorce.


    Pourtant, durant 18 ans Remi s'est efforcé d'être un bon mari, un bon père, de rentrer de l'argent, de faire des cadeaux bref d'assurer.


    Déçu par un précédent mariage, il a déployé toutes les stratégies possibles pour être aimé et ça n’a pas marché.


    Rémi me consulte car il ne trouve plus aucun sens à sa vie.

    Il envisage de se laisser couler. Il a déjà prévu certains détails de son départ définitif.

    En explorant avec moi ses sensations, ses émotions et ses pensées, Rémi voit surgir une scène qui lui revient souvent : sa nourrice ivre qui le tabasse.


    Cette scène s'est répétée de nombreuses fois dans son enfance, et visiblement elle est encore active. Sa respiration est bloquée, il très mal aux tempes.


    Je compose pour lui les phrases de la logosynthèse. Je les articule autour de « la scène de la nourrice qui me tabasse ».


    Dès qu'il a répété la première phrase, sa respiration commence à se libérer. Après la 3éme phrase, j’observe son visage qui se détend, sa respiration qui approfondit, ses épaules qui se relâchent. Je laisse beaucoup de temps dans le silence pour que le changement s’installe.


    Je demande à Rémi ce qu'il est advenu de la scène où sa nourrice le tabasse. Elle a complètement disparu. Elle ne cause plus aucune réaction. Rémi se sent détendu. Il a mal à la tête car il a besoin de boire.

    Après un grand verre d'eau nous échangeons sur les stratégies que les humains mettent en place pour obtenir de l'amour.

    Rémi se rend compte de l'énergie considérable qu'il a consacrée à entretenir une image de lui parfaite pour être aimé.

    Son désir d'en finir avec la vie est en réalité un désir d'arrêter de jouer un personnage.

    Il réalise qu'il s'est totalement identifié à ce personnage de mari idéal.

    Rémi fait maintenant la différence entre qui il est vraiment et qui il croit devoir être pour être aimé.


    De son expérience d'enfant, il a conclu qu'il faut se suradapter pour être aimé. Et pourtant cette suradaptation ne lui a pas permis de s'épanouir.

    Rémi peut maintenant envisager d'être simplement lui-même en toute sécurité.


    Cette séance illustre combien un traumatisme d'enfance peut conditionner la vie amoureuse. Il reste beaucoup de points à désactiver mais on peut mesurer l’intérêt de la logosynthèse :

    En 1h nous avons désactivé un souvenir traumatique vieux de 50 ans, sans avoir eu besoin de le retraverser.


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    3 mins
  • Le Strabisme de Vénus
    Jun 5 2024

    Vénus me consulte pour un strabisme.


    Ce problème visuel la contraint à ne plus conduire la nuit et lui demande beaucoup d’attention dans ses déplacements. Sa vision est double lorsqu’elle tourne la tête à droite.


    Mon approche est de l’inviter à explorer ses sensations, ses émotions et ses pensées lorsque qu’elle évoque son strabisme et ses conséquences


    En prêtant attention à ses sensations elle découvre rapidement une grande violence.

    Elle associe ce sentiment de violence à un événement qu’elle a vécu alors qu'elle était dans le ventre de sa mère.

    Voici la scène :

    Dans le restaurant de ses grands-parents, sa mère enceinte s'interpose entre un client agressif et son grand-père.


    Il est évident que cette histoire lui a été racontée.

    Pour Vénus cette scène est donc une construction qui fait écho à des sensations intra-utérines.

    Cela n'enlève rien à l'impact de cette représentation sur ses sensations et ses émotions. Que la scène soit vraie ou non, elle est vraie pour elle.


    Dans sa vie quotidienne, Vénus a développé une aptitude à trouver du sens à tous les événements. Peu importe que le sens soit rationnel ou irrationnel, elle trouve toujours une cause ou un lien. Et si elle n’en trouve pas, elle cherche.


    Lors de l'exploration de son ressenti, elle fournit de nombreux détails et associations qui semblent nous éloigner du sujet. Vénus paraît avoir besoin de verbaliser un ensemble de phénomènes qu'elle a identifiés et compris. Elle peut ainsi aborder un sujet inexpliqué – le strabisme - à l'abri sécurisant d'une collection de phénomènes expliqués et donc connus.

    L'altercation qui a eu lieu entre son grand-père et un client noir ivre sera nommée "la scène du grand homme noir"

    À l'évocation de cette scène Vénus ressent de la violence, de la peur, de l'incompréhension ainsi qu'une tension dans le ventre qui irradie dans ses parties génitales. Elle s'imagine dans la Scène. Elle sent de la vigilance. Elle ressent un danger derrière son épaule droite. Son degré de stress est de 8 sur 10.

    Je construis des phrases de la Logosynthèse autour de « la scène du client noir ». à chacune des phrases Vénus soupire, souris, baille et s'apaise.

    À la troisième phrase je rajoute "ici et maintenant en tant qu'adulte" car la scène s'est déroulée in utero et lui a été racontée alors qu'elle était enfant.

    Après la ronde de phrases, Vénus me raconte ce qu’elle a vécu.

    La Scène a disparu, sa vigilance s'est éteinte. l'espace lui paraît plus clair sur la droite. Elle se sent bien dans son corps. Elle n’a plus mal au ventre. Je l'invite à explorer l'espace libéré à sa droite. « je peux aller seule sur le chemin à droite, c'est agréable »

    Son niveau de stress est à 2 sur 10 toujours en voie d'évolution. Je l'invite à prononcer la dernière phrase en intégrant le changement en cours.

    Il s'ensuit un très long temps d' introspection durant lequel Vénus observe un échange de flux entre son côté droit et son côté gauche. C'est un mouvement continu. Vénus a vécu avec cette scène dans son espace personnel depuis plus de 70 ans. il est donc normal qu'elle se sente un peu groggy.

    Je l'invite à boire de l'eau et à se promener dans la nature après la séance, ainsi qu'à repousser autant que possible le retour dans l'effervescence du quotidien.

    Je consigne pour plus tard le récit des chutes qu'elle m'a racontées, ainsi que le sujet de sa vie passée avec son mari qui contient des éléments difficiles. Ils sont peut-être encore présents dans son espace personnel.

    Je note la résonance entre sa colère contre les gens qui se sont soumis aveuglément à un vaccin expérimental, et son sentiment de danger invisible derrière elle. « c'est incroyable ces gens qui ne voient pas le danger»


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    5 mins

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