Voici les 5 vérités que entendre avant de devenir thérapeute.
1. Guérir les autres ne remplacera jamais ta propre guérison
C’est LE point le plus fondamental. Tu ne peux pas accompagner quelqu’un là où toi-même tu refuses d’aller. Tu ne peux pas parler de libération émotionnelle si tu fuis encore tes propres tempêtes. Tu ne peux pas inviter quelqu’un à plonger dans ses ombres si tu fais tout pour fuir les tiennes.
Vouloir devenir thérapeute sans avoir engagé son propre processus thérapeutique, c’est dangereux. Pour toi. Pour l’autre. Pour la justesse du soin. Parce que sans ce travail personnel, tu risques de faire des projections, de t’identifier, de fausser la lecture de l’autre.
2. Tu ne peux pas sauver les gens (et ce n’est pas ton rôle)
L’idée de “sauver” quelqu’un est une illusion dangereuse. Et pourtant, combien de thérapeutes tombent dans ce piège ? Combien se sentent valorisés par le fait de “régler” les problèmes des autres ?
Mais tu ne peux pas faire le travail à la place de la personne. Ton job, c’est d’accompagner, de tenir la lumière, pas de porter les valises à sa place.
Vouloir sauver, c’est prendre son pouvoir. C’est maintenir l’autre dans une posture de dépendance.
Être thérapeute, c’est redonner la puissance à l’autre, pas la prendre entre ses mains.
3. Être thérapeute, c’est aussi (et surtout) être entrepreneur
On ne le dit pas assez. Être thérapeute à son compte, c’est devenir entrepreneuse. Et pas juste faire des soins toute la journée.
Tu vas devoir apprendre à parler de toi. De tes offres. De tes valeurs. À créer du contenu, à gérer ton administratif, à vendre. Et si tu ne travailles pas ton rapport à l’argent, à la visibilité, à ta légitimité… tu risques de t’auto-saboter.
Les soins, ce n’est qu’une partie visible de l’iceberg. Tout le reste, c’est la posture, la stratégie, la cohérence, la clarté, l’incarnation de ton message.
4. Tu n’es qu’un canal. L’énergie passe à travers toi, pas grâce à toi
Arrête de croire que c’est toi qui fais. Ce n’est pas toi qui guéris, ce n’est pas ton outil qui transforme. C’est la vie qui agit, l’univers qui passe. Et plus tu laisses l’énergie circuler librement en toi, plus tu deviens un canal clair, juste et humble.
La spiritualité n’est pas un moyen de briller. C’est un chemin de service. C’est toi l’outil, pas l’inverse.
5. Il ne faut pas avoir de “don” pour être thérapeute
Tous les êtres humains ont du magnétisme. Tous peuvent développer leur clairvoyance, leur clairaudience, leur intuition. Ce ne sont pas des super-pouvoirs, c’est notre nature. On l’a juste oubliée.
La différence entre quelqu’un qui “a un don” et quelqu’un qui ne l’utilise pas, c’est souvent le travail personnel, l’écoute, la présence à soi. Pas autre chose.
Et oui, ça demande de plonger dans ses entrailles. De traverser ses morts symboliques. De s’ouvrir à ce qu’on ne comprend pas encore.
Mais ça n’a rien à voir avec une étiquette. Un vrai thérapeute, ce n’est pas quelqu’un qui brille parce qu’il “sait”. C’est quelqu’un qui est assez courageux pour se remettre en question sans cesse.
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