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Onze nouvelles et contes qui peuvent déconcerter par leur diversité. Mais elles montrent que le Musset pillé par les amoureux en mal d'inspiration - "Si je vous le disais, pourtant, que je vous aime, ...brune aux yeux bleus..." - fait place parfois à un auteur qui montre, comme dans Mimi Pinson que son époque était bien éloignée des clichés véhiculés avec le Romantisme.

Camille, fille de Monsieur et Madame des Arcis, est une très belle enfant. Cependant, elle est née sourde, au grand désespoir de ses parents, et surtout de son père. Par un malheureux hasard, Madame des Arcis meurt noyée et la petite Camille est recueillie par son oncle. Son père refuse de voir celle qui est la cause de tant de chagrins. Grâce à la bienveillance de son oncle, Camille va rencontrer Pierre, sourd lui aussi.

Cela commence comme du Balzac, avec les affaires d'une riche dame de la bourgeoisie parisienne qui voit son capital détourné par sa favorite. Mais le sujet de cette nouvelle de Musset, c'est en fait la jeune Margot, 16 ans, débarquée de sa Beauce natale et qui découvre Paris, et l'amour. Aveuglée par ses sentiments, il lui faut beaucoup de temps et des épreuves difficiles pour découvrir que celui-ci n'est pas forcément synonyme de bonheur, et que la vie peut être plus heureuse avec ceux qui s'accordent mieux avec soi.

Quand Alfred de Musset s'essaye au conte animalier, c'est sa vie et son parcours qu'il raconte au travers de cet oiseau rare qu'est le merle blanc. Les souffrances, les déceptions, les chagrins des poètes en général, et ceux de l'auteur en particulier, y sont présentés gaiement sous des allusions transparentes. Un bestiaire imagé et vivant qu'Alfred de Musset écrivit peu de temps après sa rupture avec George Sand.

Une des nouvelles romantiques qui a fait le renom d'Alfred de Musset. Un jeune homme exalté mais désargenté par un mauvais tour du sort va se jeter au pied du riche financier, père de la demoiselle qu'il adule. Il tente par tout moyen de la conquérir en tentant de retrouver un statut social décent. De déconvenue en difficulté, ses affaires vont de mal en pis. La belle l'aime aussi, et c'est elle qui le sortira de cette ornière. Cet audio est accompagné d'un document annexe se trouvant dans votre bibliothèque après achat.

L'art vaut-il la peine qu'on lui sacrifie sa vie ? Dans la Venise du XVIe siècle, Alfred de Musset nous offre un conte flamboyant. La ville ressort magnifiée au moment de sa splendeur et tout n'est que couleurs et atmosphères.

Frédéric, jeune étudiant en droit de province, s'éprend de sa voisine, Bernerette. L'affaire est facile, c'est une grisette, de ces femmes qui travaillent mais dont le travail n'a "pas d'importance", et qui souvent sont plus faciles à séduire et à embobiner. Seulement voilà, ce qui devait n'être qu'une amourette de passage devient plus profond. Une romance dramatique d'Alfred de Musset, romantique français par excellence de la première moitié du XIXe siècle, fut aussi un dandy débauché.

Alfred de Musset est un poète et dramaturge français de la période romantique. Il mène une vie de "dandy débauché", marquée par sa liaison avec George Sand, tout en écrivant des pièces de théâtre, notamment le drame romantique "Lorenzaccio", son chef-d'œuvre. Il publie parallèlement un roman autobiographique "La confession d'un enfant du siècle" en 1836. Dépressif et alcoolique, il écrit de moins en moins après l'âge de 30 ans.

De la nuit de mai à la nuit d'octobre Musset évoque le problème du rôle de la souffrance dans la création poétique et dans la vie. De là ce dialogue si nouveau entre la MUSE tendrement maternelle et Le POÈTE tourmenté par la souffrance.

Écrit entre 1835 à 1837, Musset compose son chef d'œuvre lyrique sur les thèmes de la douleur, de l'amour et de l'inspiration.

Ne crois pas, ne crois pas, Alfred, que je puisse être heureuse avec la pensée d'avoir perdu ton cœur. Que j'aie été ta maîtresse ou ta mère, peu importe. Que je t'aie inspiré de l'amour ou de l'amitié ; que j'aie été heureuse ou malheureuse avec toi, tout cela ne change rien à l'état de mon âme à présent. Je sais que je t'aime et c'est tout. Veiller sur toi, te préserver de tout mal, de toute contrariété, t'entourer de distractions et de plaisirs, voilà tout le besoin et le regret que je sens depuis que je t'ai perdu. George Sand à Alfred de Musset, Venise, le 15 avril 1834

"Gamiani ou Deux nuit d'excès" est un texte érotique d'une crudité provocante, et dont Musset a longtemps caché être l'auteur. Le jeune Alcide entend une rumeur dans les salons : la comtesse Gamiani aurait de forts penchants homosexuels. Son imagination s'emballe, il lui faut voir cela de ses propres yeux : le soir même, il s'introduit dans la chambre de la comtesse, et retient son souffle. Il ne sera pas déçu, au point qu'incapable de se maîtriser, il sort bientôt de sa cachette... pour se retrouver inclus dans des pratiques de plus en plus surprenantes.

Naples. Deux hommes et une femme dans le tourbillon de la fête et du désir. Une sérénade, une trahison, un poignard. La force incroyable du verbe de Musset, une création musicale inspirée du folklore italien, un spectacle riche de passion jusqu'à entraîner les personnages au bord du précipice.

A Florence, Lorenzo projette d'assassiner son cousin, le tyran Alexandre de Médicis, un butor débauché et cruel. Entre désenchantement et idéalisme, la figure complexe de celui que l'on surnomme Lorenzaccio a inspiré à Alfred de Musset ce chef-d'œuvre du drame romantique.

L'action se passe à la campagne, à deux lieues et demi de Paris, le baron vient chez la Comtesse pour y trouver son neveu qu'il soit amoureux d'elle, mais... on ne saurait penser à tout.

Citations sur l'amour : les plus grands mots sur l'amour à déguster sans modération.

Les quatre nuits d'Alfred de Musset ont été écrites en l'espace de deux ans et publiées dans "La Revue des deux Mondes", dans l'ordre suivant : "Nuit de mai" (15 juin 1835), "Nuit de décembre" (1er décembre 1835), "Nuit d'août" (15 août 1836), "Nuit d'octobre" (15 octobre 1837).

Auteurs classiques utilisant leur plume pour vivre, personnages historiques entrés dans la légende, tous sont des hommes et femmes qui se sont un jour laissés éprendre... Derrière leur vie sociale, publique et parfois mondaine se cachent des êtres qui ont correspondu avec amour et passion avec l'élu de leur cœur.

Ce roman, édité pour la première fois en 1833, est l'ouvrage le plus réimprimé au cours du 19ème avec plus de 40 éditions.

Publié pour la première fois en 1833, "Gamiani ou Deux nuits d'excès" est l'ouvrage licencieux le plus lu et le plus réimprimé de tout le 19ème siècle. Longtemps remise en cause, l'attribution de ce texte à Alfred de Musset ne fait aujourd'hui plus de doute. En 1833, alors qu'il écrivait "Les Caprices de Marianne", l'auteur aurait fait la gageure de produire en trois jours un ouvrage pornographique sans jamais faire usage du moindre mot grossier.