Accoucher sans péridurale, sans intervention médicale, on appelle cela l’accouchement physiologique. Et contrairement à ce que l’on croit souvent, ce n’est pas une affaire de volonté ou de courage. Ce n’est pas une performance, ni une posture radicale. C’est une préparation, progressive et intuitive, qu’on peut construire à son rythme, avec les bons outils, dans la confiance et l’écoute de soi.

Emma est professeure de yoga et fondatrice de Yoma, un studio rennais où elle accompagne les femmes enceintes à vivre cette étape avec plus de douceur, plus de conscience, et surtout plus d’autonomie. Sa méthode s’appuie sur le yoga prénatal, le souffle, le mouvement, les visualisations, le toucher… et sur une connaissance fine de la physiologie de l’accouchement.

Emma est devenue maman pour la première fois à 23 ans, dans un contexte particulièrement difficile : une grossesse traversée seule, sans véritable préparation, à une période où sa vie personnelle s’effondrait. Et pourtant, son accouchement – sans péridurale, presque sans douleur – a été un déclencheur. Un moment d’alignement total avec son corps. Ce jour-là, elle a découvert une force mentale qu’elle ne soupçonnait pas. Et surtout, elle a compris que si elle avait pu vivre une naissance aussi puissante dans ces conditions, alors d’autres femmes pouvaient y parvenir elles aussi.

Depuis, elle accompagne des dizaines de futures mères dans la préparation de leur accouchement, qu’il soit physiologique ou non. Car son approche n’est ni dogmatique, ni rigide. Il ne s’agit pas de "réussir" son accouchement, mais de le vivre pleinement, en conscience. D’être actrice, et non spectatrice. D’oser écouter son corps, ses sensations, ses besoins. Et d’oser aussi poser ses limites, faire ses choix, changer d’avis, laisser de la place à l’imprévu.

Dans cet épisode, on parle de la puissance du yoga prénatal, de visualisations simples et concrètes pour mieux traverser les contractions, de la fameuse hormone de l’amour – l’ocytocine – et de tout ce qui peut l’activer ou, au contraire, la bloquer. On parle aussi de la place du co-parent, des bénéfices physiques et hormonaux d’un accouchement sans péridurale, du rôle des postures, du mouvement, de la respiration… et de tout ce que la grossesse peut venir réveiller en nous.

Emma partage aussi son approche du post-partum : la rééducation par le mouvement, le retour au corps, la reconnexion à soi dans un moment où tout change. Elle parle de ce qu’elle a elle-même traversé, et de ce qu’elle transmet aujourd’hui à travers ses cours, ses accompagnements et son e-book téléchargeable.

Un épisode précieux pour toutes celles qui souhaitent accoucher autrement, avec plus de conscience, qu’elles aient ou non envie d’un accouchement physiologique. Un échange à écouter pour déconstruire les idées reçues, redonner sa juste place au corps, au mental et aux émotions, et se souvenir que l’on est, toutes, capables.

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🌱 Et si les médecines psychédéliques nous permettaient enfin de sortir de certaines souffrances profondes que la médecine classique ne parvient pas toujours à soulager ?

Dans cet épisode, je retrouve Christophe, thérapeute et accompagnant, avec qui j’avais enregistré il y a un peu plus d’un an un de mes échanges les plus marquants. Le sujet : les thérapies psychédéliques. Et très vite, il nous était apparu évident qu’un seul épisode ne suffirait pas tant le champ est vaste, mouvant, et encore méconnu.

Depuis notre premier entretien, la recherche a progressé à grands pas. En France, plusieurs études cliniques ont été lancées autour de l’utilisation de la psilocybine dans le traitement de l’addiction et de la dépression résistante, notamment à l’hôpital Sainte-Anne à Paris et au CHU de Nîmes. Christophe suit cela de très près. Dans cet épisode, il partage avec beaucoup de clarté ce qu’il a observé, ce qui change dans la manière dont ces médecines sont abordées, et ce qu’il reste à explorer.

Nous abordons aussi les différences entre une approche thérapeutique et un usage récréatif, souvent confondu à tort. Christophe insiste sur le cadre, le “setting”, l’intention posée, le rôle essentiel de l’accompagnement… et sur le fait que ces médecines ne sont pas anodines, qu’elles nécessitent une préparation, une intégration, et un espace de sécurité — psychique autant que physique.

On parle aussi du phénomène du microdosage — très en vogue dans la Silicon Valley mais encore peu encadré scientifiquement — et des promesses qu’il semble offrir en matière de stabilisation de l’humeur, de neuroplasticité, de créativité, mais aussi des dérives possibles lorsqu’on oublie le sens profond de ces pratiques.

Comme toujours avec Christophe, cet échange est riche, subtil, traversé à la fois par des références cliniques, thérapeutiques et une profonde réflexion existentielle. Il nous rappelle que ces médecines nous amènent, si on les aborde avec sérieux, à nous poser des questions essentielles : Qui suis-je, au-delà de mes automatismes ? Qu’est-ce qui m’encombre dans ma vie ? Quelle part de moi demande à être entendue ?

On parle de spiritualité, de dévoilement de soi, de ce que ces états de conscience modifiée peuvent réellement apporter, bien au-delà des clichés sur les “trips” hallucinogènes. Christophe parle aussi de son expérience d’accompagnant sur le terrain, des témoignages qu’il reçoit, des limites de ces pratiques, des cas où cela ne fonctionne pas, mais aussi des transformations parfois profondes observées chez certains — y compris chez des personnes de plus de 70 ans.

Cet épisode s’adresse à tous ceux qui s’interrogent sur l’intérêt de ces médecines, à ceux qui souffrent et cherchent des voies alternatives, à ceux qui veulent comprendre ce que la science commence tout juste à valider, et à ceux qui sentent, peut-être, un appel plus profond vers eux-mêmes.

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🎧 Merci pour votre écoute, vos retours, vos partages… et votre curiosité.

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Skieur professionnel, entrepreneur, passionné de nature et de liberté, Camille Jaccoux a toujours mené une vie en mouvement. Une vie à slalomer entre les sommets, les projets créatifs et les fêtes, entre Chamonix, Paris, Londres, entre les montagnes qu’il connaît depuis l’enfance et l’effervescence urbaine qu’il n’a jamais quittée.

Après avoir brillé sur les circuits freestyle en équipe de France, il co-fonde Black Crows, marque de ski devenue iconique, née d’une envie simple : créer des skis beaux, performants, et porteurs d’un style de vie libre, joyeux et inspiré.

Mais un jour, alors qu’il est en vacances, tout bascule. Un diagnostic de cancer du côlon stade 3 vient couper l’élan. Il se retrouve embarqué dans un autre rythme, une autre trajectoire, où le sport, les projets, le reste passent brutalement au second plan.

Et pourtant, Camille garde un cap.
Il s’accroche à ce qu’il connaît : le mouvement, la discipline, le souffle.
Il découvre à quel point bouger — physiquement et mentalement — peut devenir un acte de survie. Et surtout, il comprend qu’on ne traverse pas une épreuve comme celle-là seul.

Dans cet épisode, Camille revient avec honnêteté sur ce que la maladie a changé en lui, sans jamais tomber dans un discours lisse ou surjoué.

Il parle des médecins qui vont au-delà de leur rôle, des autres patients avec qui l’on partage l’invisible, de l’association Panache, qui accompagne les malades du cancer en les incitant à rester actifs pendant les traitements, par des sorties dans la nature et des rendez-vous de groupe. Il évoque aussi l’importance de rester à l’écoute de son corps, et le piège de l’apparence de santé.

On parle aussi bien sûr de son parcours, de son rapport au sport et au corps, de ses excès, de l’équilibre entre fête et discipline, de son amour pour l’image, le beau, le mouvement, et du lien qu’il cultive depuis toujours entre la montagne et les grandes villes.

Un épisode sur la résilience, l’intuition, la santé, mais aussi sur la joie de vivre et la puissance de l’entraide.
Parce que, comme en montagne, certaines trajectoires ne se dessinent pas en solitaire.

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