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Plantés

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By: FeuilleBlanche Studio
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On n’est jamais prêt à planter sa boite.

D’un point de vue pratico pratique, et encore moins d’un point de vue émotionnel.

Il faut donc montrer la pluralité des crashs d’entreprises à travers celles et ceux qui l’ont vécu pour préparer la nouvelle génération d’entrepreneurs à ne pas reproduire les mêmes erreurs, ou au moins de s’y préparer au mieux.

Même les plus grandes réussites entrepreneuriales sont parfois passées de peu au bord du plantage. L’échec n’est pas un passage obligé avant la réussite, mais échouer n’est pas une honte, ni le point final d’une aventure.

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Economics
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Episodes
  • :16 Let.com : l’échec du réseau social qui devait tuer Facebook - Pascal Lorne
    May 14 2025

    Il voulait battre Facebook sur son terrain, mais il a fini par perdre.


    C’est l’histoire d’un homme qui avait déjà réussi. Pascal Lorne venait de vendre sa première boîte, Miyowa, à prix d’or. Il avait 500 millions d’utilisateurs en base, une techno qui avait équipé Facebook et Twitter. Il aurait pu tout arrêter là. Prendre le cash. Lever le pied.


    Mais il y avait cette idée. Une obsession. Créer un réseau social meilleur que Facebook. Plus humain, plus fun, plus intuitif. Il n’en parle à personne. Pas même à ses acheteurs. Il crée Let.com, dans le plus grand secret, avec ses anciens associés. Il met des millions sur la table. Monte une équipe dans l’ombre. Achète le nom de domaine 80 000€. Première erreur.


    Dès les premiers jours, les signaux faibles s’accumulent. Un nom introuvable sur Google. Des prototypes qui n’enthousiasment personne, même pas sa famille. Lui, il fait semblant de ne pas entendre. Il transpire la nuit, en silence. Il se persuade que ça va marcher, parce que ça a toujours marché. Parce qu’il n’a jamais échoué.

    Et puis, il y a le lancement. Une campagne sur une base de 500 millions d’emails. Résultat : 100 000 utilisateurs en une semaine. Mais un enfer. Des gens qui ne se connaissent pas. Qui ne parlent pas la même langue. Qui n’ont rien à se dire.


    Pascal part à Los Angeles, tente de recruter des influenceurs, invente même des personnages pour animer le réseau. Il loue une villa à Beverly Hills, cuisine des dîners français à des ados californiens dans l’espoir qu’ils fassent des stories. Mais chaque soir, en se couchant, il se répète : « Qu’est-ce que je fous là ? »

    Jusqu’à ce jour à New York. Une réunion chez Condé Nast. Puis un footing à Central Park. Et là, il s’effondre. Littéralement. En larmes. En pleine course. Une petite voix qu’il avait enfouie depuis deux ans remonte à la surface : « Ce n’est pas toi, Pascal. Tu n’as rien à faire ici. »

    Il appelle son associé. Deux mots : « Game over »


    Ce n’est pas seulement la fin d’une boîte. C’est la fin d’un cycle. D’une illusion. Et le début de quelque chose d’autre.

    Un Uber parisien, un chauffeur qui parle de dignité, et l’intuition d’un nouveau projet : GoJob, pour remettre des gens au travail. Pour redonner du sens. Du vrai.

    Un récit de chute, de déni, d’aveuglement, mais surtout d’éveil. Et d’alignement.


    Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, en partenariat avec l’association GSC, l’assurance chômage des dirigeants d’entreprise.


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  • :15 Il pensait tenir un an, il ne lui restait que 2 mois - Vincent Redrado - The Tops
    Apr 30 2025

    L’aventure entrepreneuriale de Vincent Redrado commence avec The Tops, une boîte lancée avec passion, culot, et un rêve : créer la marketplace la plus désirable de France.


    Un modèle importé des les États-Unis, des débuts soutenus par les fondateurs de Price Minister, des personnalités comme Thierry Marx et Etchebest embarquées au bluff, et une première version du site... splendide, mais inutilisable.


    Vincent apprend à toute vitesse. Il découvre le feedback client, la prise de recul, remettre en question ses certitudes, et surtout : la vérité du terrain. Quand il comprend que les clients ne veulent pas acheter un couteau à 200€ recommandé par une star de Top Chef, le mythe s’effondre.


    Mais il pivote. Il bosse. Il trouve un nouveau modèle. Et ça marche : les ventes explosent. Puis viennent les pop-up stores, les marques propres… jusqu’à l’hiver 2015.

    Le budget et la trésorerie ne sont pas bien tenus. Il pensait tenir un an, il ne lui reste que deux mois.


    Réunion de crise avec ses actionnaires : il faut vendre.


    Il rencontre des repreneurs intéressés. Mais tous lui répondent la même chose : "On la rachètera au tribunal, pas avant."


    Alors il prend une décision rare. Il reste. Jusqu’au bout.


    Pas pour sauver la boîte. Mais pour sauver ce qui peut l’être : les équipes, les dettes, la mémoire de ce projet : "Il y a deux types de capitaines : ceux qui se barrent les premiers. Et ceux qui restent. J’ai choisi de rester, quitte à y passer."


    Il demande une liquidation avec poursuite d’activité, espérant trouver un repreneur digne, sauver des emplois, amortir le choc.


    Et là, le moment le plus violent : le tribunal.


    Il raconte six ans de vie balayés en une minute trente.


    Puis l’entretien avec le liquidateur : "J’ai eu l’impression d’être en garde à vue."


    Chaque décision, chaque ligne budgétaire, chaque signature est passée au crible. Il découvre un monde où la mort d’une boîte est un business : “Le liquidateur est un leveur de boîtes qui meurent, sauf qu’on m’avait pas expliqué le concept."


    Plus tard, il comprendra qu’une partie du prix de vente a servi à rémunérer… ce même liquidateur. Lui, il ne touchera rien.


    Et pourtant, il ne se laisse pas aller. Il veut aller de l’avant. Quatre jours après la fin de The Tops, il prend un nouveau job. Il croit pouvoir rebondir. Erreur.


    Deux mois plus tard : il explose. Il se rend compte qu’il n’a jamais digéré ce qu’il considère à ce moment-là comme un échec.

    C’est sa femme qui l’amène à consulter une coach. Et c’est là que le vrai rebond commence.


    Elle l’aide d’abord à nommer ce qu’il n’osait dire : qu’il est le principal responsable. Puis à revaloriser ce qu’il a traversé.


    Aujourd’hui, Vincent a appris : ce n’est pas un échec mais une étape.


    Une étape qui l’a amené aujourd’hui à une nouvelle entrepreneuriale, cette fois-ci rentable et pleine de succès.


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    1 hr and 3 mins
  • :14 Il a tout sacrifié pour sa boîte. Jusqu’à s’oublier. - Adrien Deslous-Paoli
    Apr 16 2025

    Le sac de son grand-père, c’était juste un souvenir. Il en a fait une marque. Il en a fait sa vie. Puis il a tout perdu.


    Adrien Deslous-Paoli n’a pas simplement monté une entreprise. Il a porté De Rigueur comme on porte un enfant. Neuf mois de gestation. Une vision ambitieuse : faire dialoguer le cuir noble et la technologie de demain.


    Le CES de Las Vegas, les collaborations avec Jérôme Dreyfuss, Lacoste, Louboutin... Il vit son rêve d’entrepreneur. Il fabrique des sacs qui rechargent ton téléphone. Des vestes chauffantes. Des sacs solaires. Le monde du luxe s’ouvre à lui.


    Puis vient le Covid. Il pivote. En quelques mois, il devient le mec qui a importé 14 millions de masques chirurgicaux. Le mec qui loue un avion à 500 000 euros. Le mec qui fait 600 000 euros de bénéfice… et décide de tout réinvestir.


    Mauvaise idée.


    Il embauche, il développe, il envoie “plus fort”. Jusqu’à l’épuisement. Jusqu’à la crise d’anxiété qui le cloue au lit, en pleine journée, à appeler au secours dans le noir. Jusqu’à l’ulcère à 32 ans. Jusqu’à la perte de sens, et la perte d’argent.


    Il croit rebondir, nomme un jeune DG plein d’énergie. Trop tard. Les banques ne suivent plus. Il ne peut plus payer les salaires. Le crash est inévitable.


    Mais le plus dur n’est pas de planter. C’est de désactiver le syndrome du sauveur sacrificiel. D’accepter qu’on n’a plus rien à sauver. D’apprendre à exister en dehors de sa boîte.


    Et pour ça, Adrien a depuis changé de vie, se concentrant sur l’accompagnement de dirigeants et d’étudiants pour les aider à retrouver l’alignement intérieur.


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