La santé du coeur passe aussi par l'alimentation, avec la Dre Lamprini Risos, Cardiologue à l'hôpital Erasme (ULB)

Pas trop grasse, pas trop sucrée, pas trop salée. La qualité de notre alimentation a un impact direct sur notre santé cardiovasculaire. La Dre Lamprini Risos, cardiologue à l'hôpital Erasme, s'intéresse de près aux liens qui peuvent se tisser entre ce qui passe par notre assiette et la santé de notre coeur.

"En adoptant de bonnes habitudes alimentaires dès le plus jeune âge de la vie, et même avant la naissance, les maladies cardio-vasculaires sont largement évitables", indique-t-elle.

"Adopter une alimentation saine, variée et de qualité permet de prévenir l'apparition de maladies cardiaques", insiste-t-elle. Pour ces personnes, il y a très peu de risque de développer un infarctus ou un accident vasculaire cérébral avant, au moins, 65 ans.

Et l'alcool, le café et le thé? Elle fait également le point à ce sujet.

"Oreillettes et ventricules" est de coproduction de Daily Science et du Fonds pour la Chirurgie cardiaque.

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Alors qu’au Musée L on célèbre les 600 ans de l’Université de Louvain, avec l’inauguration de trois nouvelles expositions, la rectrice de l’UCLouvain, la Pre Françoise Smets, nous livre son analyse sur diverses thématiques.

En moins de dix minutes, il est d’abord question de la carrière académique féminine. Un coup d’oeil dans l’expo « Happy U », montée pour les 600 ans, nous apprend que les premières étudiantes à l’université de Louvain n’y ont été admises qu’en 1920. Que faire aujourd’hui pour améliorer la place des femmes dans les carrières scientifiques? Françoise Smets, première rectrice de l’UCLouvain, avance quelques pistes pour gommer les discriminations qui subsistent.

Il est aussi question des menaces qui pèsent ces derniers temps sur la science. La situation transatlantique inquiète le monde académique, y compris en Belgique. Au point d’amener certains scientifiques de chez nous à s’autocensurer?

La question du financement des universités en Fédération Wallonie-Bruxelles vient sur le tapis. Et si on fusionnait toutes nos universités en une seule structure: bonne ou mauvaise idée pour faire des économies?

Enfin, où sera l’UCLouvain dans… 600 ans? La rectrice a sa petite idée!

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A Liège, les différents musées repris sous la coupole du "Pôle muséal" de l'université totalisent plusieurs millions de pièces dans leurs collections. "Elles sont et restent des outils pour la recherche et pour l'enseignement", estime l'égyptologue Jean Winand, qui intitula le pôle muséa à l'époque où il était premier vice-recteur de l'ULiège. "Ce sont des témoins du passé, de l'art, de l'Histoire, de l'histoire naturelles..."

Beaucoup de ces collections sont encore vivantes. Elles sont utilisées par les étudiants et les enseignants. De nombreux objets et collections font encore l'objet d'études qui peuvent déboucher sur des séminaires ou des thèses de doctorat.

Conserver ces collections est aussi un engagement démocratique de l'Université en faveur de la Science. "Celle-ci se construit toujours à partir d'un corpus. Et ce corpus a besoin d'être conservé. Ne fut-ce que comme preuve de sa vérité, afin de lutter contre toute falsification possible. A l'époque des fake news et autre "vérités alternatives", ces collections sont d’une certaine manière le socle de théories et de savoirs scientifiques", explique le Pr Winand.

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Le réseau des musées de l'Université libre de Bruxelles totalise quatorze musées et collections! Une richesse disséminée sur quatre campus à Bruxelles et deux sites en Wallonie (Charleroi et Treignes).

Quatorze musées à découvrir au terme d'un long jeu de piste. Pourquoi ne pas dès lors envisager de rassembler leurs collections en un même lieux?

"Ce n'est pas nécessairement pertinent", souligne la Dre Nathalie Nyst, coordinatrice du réseau des musées de l'ULB. "C'est d'ailleurs une discussion que nous avons déjà eue au sein du réseau. Mais cela ne semble pas avoir beaucoup de sens. Notamment parce que certaines collections ont tout intérêt à rester où elles se trouvent, à proximité des chercheurs et des étudiants des différents département de l'université qui les utilisent ".

Dans ce podcast avec la Dre Nyst, comme dans la série d'articles de DailyScience.be consacrée aux musées universitaires, d'autres questions liées aux collections et à l'ouverture des musées au public sont également abordées.

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Les musées universitaires, souffrent-ils d’une image négative ? « Ils sont méconnus », concède volontiers le Pr Francesco Lo Bue, directeur du MuMons (Musée de l'université de Mons). « Et je pense qu’une des raisons à cette situation, c’est parce qu’ils font peur. »

« L’université en elle-même peut être perçue comme quelque chose d’élitiste par le public », souligne-t-il. « Y installer un musée « universitaire », cela revient à mettre une couche supplémentaire d’inaccessibilité. Les gens peuvent se dire: « l’université, ce n’est pas pour moi. Alors un musée universitaire, encore moins ». Or, rien n’est plus faux! »

« Pour démystifier le musée universitaire, il y a tout un travail de fond à faire », explique le Pr Francesco Lo Bue. « Par exemple, en sortant de nos murs. Par le passé, les musées présentaient leurs collections permanentes et des expos temporaires. Si on veut que les gens fréquentent le musée, il faut que cela change. Il faut faire vivre les collections de façons différentes. Les présenter autrement, dans d’autres lieux ».

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Les estempages de l'Université de Liège gardent les traces d'inscriptions anciennes gravées dans la pierre. Ecoutez le Pr Famerie, épigraphe, détailler comment ces précieux documents ont été réalisés. Et découvrez en quoi ils présentent aujourd'hui encore un grand intérêt pour la recherche scientifique, en lisant notre série sur les trésors des musées universitaires en Fédération Wallonie-Bruxelles.

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Elisa de Jacquier est la directrice du Musée L, à Louvain-la-Neuve. Dans le cadre de notre série d'articles consacrée aux musées universitaires en Fédération Wallonie-Bruxelles, elle nous livre ici en quelques minutes son point de vue sur une des facettes de ces musées. A quoi « servent-ils »? A la recherche, à éduquer, à raconter l'histoire de l'institution qui les héberge.

"Mais outre les questions de la conservation et de la mémoire, ces musées sont également des lieux de reconnexion avec ses émotions", dit-elle. "Le musée universitaire est un lieu où on peut susciter des questions et des débats, interroger les objets présentés selon différents prismes ». Pour Elisa de Jacquier, une visite au musée peut aussi avoir une certaine utilité thérapeutique.

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