Episode 4 : L’hygiène à la rue

Dans ce quatrième épisode, nous nous sommes intéressés à l’hygiène à la rue. Un sujet quasi évident, tellement la saleté semble coller à la peau des sans-abris, jusqu’à en devenir un élément de définition. Pourtant, c’est une généralisation outrancière. Tous les sans-abris ne négligent pas leur hygiène et ceux qui le font, ont ce que l’on pourrait appeler, “de bonnes raisons de le faire”.

Le manque d’hygiène à la rue, c’est tout à la fois une réalité et une représentation que l’on doit interroger. On verra, dans cet épisode, l’insuffisance des moyens d’hygiène mis à leur disposition, l'impact que cela a sur leur vie, ce que signifie une absence d’hygiène manifeste et l’importance de l'estime de soi quand on vit à la rue.

Posez-vous et laissez-vous porter afin de porter un regard aiguisé sur la vie de ces sans-abris qui vivent à la rue ?

Avec les interventions éclairantes de Andrew McKnight, directeur de De Paul France. Nando sans-abris fréquentant l’accueil de jour Périchaux de l’association Depaul. Alban de Girval Psychologue de l’Espace Solidarité Insertion de l’association Aux captifs, la libération et enfin Yann Benoist Socio-Anthropologue.

Enregistré et Réalisé par David Pavia. Guillaume Pavia à l’assistance technique.

PS : Nous parlerons ici principalement des hommes et femmes cis, par souci de clarté, mais nous n’oublions pas les personnes trans, non binaires et intersexes.

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Dans ce troisième épisode, nous nous intéresserons aux addictions à la rue. Les produits addictifs (alcool, tabac en tête et même le crack, dans une moindre mesure) sont proportionnellement plus consommés par les sans-abris que par l’ensemble de la population et évidemment de manière plus visible. À tel point qu’il est facile de penser que la majorité d’entre eux est alcoolique ou dépendant à une autre substance. En réalité, leurs addictions sont surestimées parce que parfois spectaculaires.

Une idée ancrée dans nos représentations, qui va même jusqu’à rendre ces substances responsables de la perte de leur logement. Et par-delà nous incitant à les rendre responsables de leurs situations, du fait de leur comportement irresponsable.

Mais au fait, comment se retrouve-t-on à la rue ? Pourquoi consomment-ils plus que d’autres des produits psychotropes ? Qu’est-ce que la prévention des risques et des dommages ? Comment recréer du lien ?

Posez-vous et laissez-vous porter afin de porter un regard aiguisé sur la vie de ces sans-abris qui vivent à la rue avec une addiction ?

Avec les interventions éclairantes de José Matos (chef de service de la salle de consommation à moindre risque de Gaia). Apolline Latreille (responsable de l'Espace Marcel Olivier) Karim (sans-abris fréquentant l'Espace Marcel Olivier), Julian (sdf fréquentant l'Espace Marcel Olivier). Mathieu Boucco (éducateur spécialisé au dispositif Assore) et Maeva Fortias (médecin spécialisée en addictologie à Gaia)

Réalisé par David Pavia, Tiphen Marivain, Nicolas Biston, Guillaume Pavia

PS : Nous parlerons ici principalement des hommes et femmes cis, par souci de clarté, mais nous n’oublions pas les personnes trans, non binaires et intersexes.

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Dans ce deuxième épisode, nous nous intéresserons à la politique du "Logement d'Abord". Novatrice, et pas encore suffisamment intégrée à la lutte contre le sans-abrisme, elle est née dans les années 90 aux Etats-Unis et a commencé à être mise en œuvre en France en 2011. On regarde de plus près, ce qui paraît être l'idée la plus simple et la plus prometteuse pour endiguer le sans-abrisme.

Quelles en sont les originalités ? Quelles en sont les résultats ? Comment aller plus loin dans la mise en place de cette solution ? Posez-vous et laissez-vous porter afin de porter un regard aiguisé sur la lutte contre le sans-abrisme.

Alexandre Bissig (Coordinateur du centre d’hébergement Vésale pour les enfants du canal), Laura et Georges (Résidents du centre d’hébergement Vésale) Delphine Moreau (sociologue, membre de l’équipe de recherche qualitative lors de la phase expérimentale du chez soi d’abord), Emmanuel Bougras (Responsable de service à la Fédération des acteurs de la solidarité), Pascale Estecahandy, (Membre de la Dihal Délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement et Coordinatrice du dispositif Un chez soi d’abord).

* Petite correction : Nous avons laissé entendre dans le podcast que le logement d'abord n'était pas accessible en France aux étrangers. Ce qui est faux. Ce sont les personnes n'ayant pas de titre de séjour, qui ne peuvent pas avoir accès aux prestations sociales. Nous citions une enquête de l'Insee avançant que 53% des SDF majeurs qu'ils ont pu recenser en 2012 dans les agglomérations de plus de 20 000 habitants n'avaient pas la nationalité française. Sur ces 53%, tous ceux qui ont le droit de séjourner en France remplissent les conditions d'accès au logement d'abord.

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