En géopolitique, l’heure n’est pas à l’optimisme. Conflit à Gaza, en Ukraine, au Soudan, en République démocratique du Congo ou encore au Yémen… alors que l’établissement d’un nouvel ordre mondial post-guerre froide avait laisser naître des espoirs de paix, celui-ci n’a pas fait disparaître la guerre. Autrefois objets de rivalités de puissances, les guerres ont muté et ne peuvent plus désormais être lues par l’unique prisme des rapports de force. Selon Bertrand Badie, l’énergie sociale (incarnée notamment par l’opinion publique et la société civile), dotée de résilience et capable notamment de neutraliser les rapports de force, est un nouveau paramètre à prendre en compte dans l’analyse des conflictualités.

Quelle analyse de l’évolution des conflits mondiaux peut-on livrer aujourd’hui ? Des conflits, tels que ceux en Ukraine et à Gaza, peuvent-ils réellement être comparés comme cela peut-être le cas dans certains médias ? Dans quelle mesure certains conflits sont-ils sujets à la diplomatie de l’indifférence ? En quoi l’Occident joue-t-il sa crédibilité dans le conflit à Gaza ?

Autant d’enjeux qu’aborde Bertrand Badie, professeur émérite à Sciences Po Paris, spécialiste des relations internationales, dans ce podcast.

Pour aller plus loin :

🎙️ "Jérusalem : « capitale impossible » ? Avec Vincent Lemire | Entretiens géopo" : https://youtu.be/oSuuNyqZNOo

🎙️ "Proche-Orient : vers l'embrasement ? Avec Georges Malbrunot | Entretiens géopo" : https://youtu.be/6vNG_Ox0i-s?si=PyhnceNICXJO8MGl

📄 Didier Billion, « Palestine : l'impératif d'une solution politique » : https://www.iris-france.org/181479-palestine-l-imperatif-d-une-solution-politique/

➡️ Retrouvez les analyses de l’IRIS sur la guerre russo-ukrainienne : https://www.iris-france.org/russie-ukraine/

➡️ Consulter les analyses du Programme Moyen-Orient/Afrique du Nord de l'IRIS : https://www.iris-france.org/programmes/moyen-orient-afrique-du-nord/

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L’équipe olympique des réfugiés participera à nouveau aux Jeux olympiques et paralympiques (JOP) pour l'édition de 2024 à Paris. La cycliste afghane Masomah Ali Zada en est la cheffe de mission et la porte-parole. Masomah Ali Zada a vécu les premières années de sa vie en exil en Iran. De retour en Afghanistan, elle intègre l'équipe féminine afghane de cyclisme alors que la pratique du vélo par une femme est largement désapprouvée au sein de la société. En 2016, elle effectue une demande d’asile en France pour fuir la guerre et rejoint la métropole un an plus tard. En 2021, elle participe pour la première fois aux JOP organisés à Tokyo au sein de l’équipe olympique des réfugiés. À l’occasion de ses nombreuses prises de paroles, elle s’attache à mettre en lumière le sport comme facteur d’émancipation et de paix.

Qu’est-ce que l’équipe olympique des réfugiés ? Combien d’athlètes au sein de cette équipe participeront aux Jeux de Paris ? En quoi le sport peut-il être considéré comme un vecteur de paix et d’émancipation ? Quel état des lieux peut-on dresser à propos des droits des femmes en Afghanistan ?

Dans ce podcast, Masomah Ali Zada, cycliste et cheffe de mission de l’équipe olympique des réfugiés pour Paris 2024, revient sur son parcours personnel et sportif ainsi que sur les enjeux autour de la paix et du sport.

Pour aller plus loin :

📽️ « L'Afghanistan | Expliquez-moi...» par Pascal Boniface : https://youtu.be/lwDHG_sdYQQ

📽️ « Afghanistan, droits des femmes et humanitaire : jusqu’où négocier avec les talibans ? » : https://youtu.be/8O0gLCVhcWo

📽️ « Géopolitique des Jeux olympiques » par Pascal Boniface : https://youtu.be/Rwi2JDvoyT4

➡️ Retrouvez le programme Sport et relations internationales de l'IRIS : https://www.iris-france.org/sport-et-relations-internationales/

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Peut-on à la fois produire de la valeur économique et régénérer l'environnement ? Quelle réponse apporter face à l'échec du modèle de l'économie verte ? Avec le concept de l'« économie bleue », Gunter Pauli veut affirmer qu'il existe une voie pour restaurer la nature mais aussi le capital humain par la création d'emploi en s'inspirant du vivant. À l'image de la nature qui ne produit pas de déchets et qui se recycle par elle-même (feuilles mortes, déjection, oxygène, etc.), les systèmes de production humains auraient un intérêt à imiter les procédés du vivant. Ce modèle d'économie positive et locale s'inscrit donc dans cette dynamique et vise à regénérer nos écosystèmes et ne produire aucune pollution. Qu'en est-il de cette idée, qui semble pour le moins utopique ? Si des projets d'économie bleue ont été réalisés au Japon, en Colombie ou encore en Argentine, ce modèle est-il applicable universellement ? Quels en sont les exemples concrets ? Quels sont les freins et les leviers liés à son application ? Comment le comprendre ? Autant d'enjeux qu'aborde Gunter Pauli, économiste, entrepreneur belge et créateur du modèle de l'« économie bleue », dans ce podcast.

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