Publisher's Summary

Développez votre culture générale.

Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir
Episodes
  • Rediffusion - Qui a vendu l’heure exacte ?
    Dec 26 2025

    Ruth Belville, surnommée la « Dame du Temps de Greenwich », proposait un service unique et fascinant dans l’histoire de l’horlogerie et de la technologie : elle vendait littéralement l’heure exacte aux horlogers et aux entreprises de Londres.

    Une affaire familiale

    Tout commence en 1836, lorsque son père, John Henry Belville, imagine un service ingénieux. À l’époque, connaître l’heure exacte est crucial pour de nombreux secteurs, notamment le commerce, le transport ferroviaire, et les horlogers. Cependant, les moyens de communication et de synchronisation du temps sont encore rudimentaires. John Belville décide d’utiliser un chronomètre de poche de haute précision, fabriqué par le célèbre horloger John Arnold, pour synchroniser l’heure avec celle de l’Observatoire royal de Greenwich, considéré comme le point de référence temporelle. Chaque jour, il apporte cette heure exacte à ses clients.

    Après la mort de John en 1856, sa femme, Maria Belville, reprend l’activité, avant de la transmettre à leur fille, Ruth Belville, qui perpétue le service jusqu’à sa retraite en 1940.

    Un service précis et itinérant

    Ruth Belville utilisait le chronomètre, affectueusement surnommé « Mr. Arnold », pour garantir une précision irréprochable. Chaque matin, elle se rendait à l’Observatoire royal de Greenwich, où elle synchronisait son chronomètre avec l’heure officielle. Elle parcourait ensuite Londres à pied pour visiter ses clients – principalement des horlogers, mais aussi des institutions comme les banques – et leur donnait l’heure exacte en échange d’un paiement.

    Un défi face à la modernité

    Au fil des décennies, le service de Ruth a dû s’adapter à l’émergence de nouvelles technologies, comme les horloges électriques et les transmissions télégraphiques de l’heure. En 1908, les entreprises comme le service de l’horloge télégraphique commençaient à rendre ce type de service obsolète. Cependant, Ruth a su conserver une clientèle fidèle grâce à son charme, son service personnalisé, et la précision inégalée de son chronomètre.

    Une fin honorable

    Ruth a continué son activité jusqu’en 1940, à l’âge de 86 ans, malgré les bouleversements technologiques. Son service incarne une époque où l’exactitude du temps dépendait davantage d’un chronomètre et d’une marche quotidienne que des outils numériques modernes.

    L’histoire de Ruth Belville illustre l’évolution des rapports humains avec le temps, mêlant ingéniosité, persévérance, et une touche d’authenticité dans un monde en pleine transformation.

    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Show More Show Less
    2 mins
  • Rediffusion - Pourquoi Los Angeles est-elle surnommée "la cité des Anges" ?
    Dec 25 2025

    Los Angeles, surnommée "la cité des Anges", évoque immédiatement le glamour d’Hollywood, ses plages ensoleillées et ses rues bordées de palmiers. Mais d’où vient ce surnom si poétique ?

    Tout commence en 1781, lorsque cette région de Californie, alors sous domination espagnole, voit la fondation d’un petit village nommé "El Pueblo de Nuestra Señora la Reina de los Ángeles de Porciúncula", que l’on pourrait traduire par "Le village de Notre-Dame la Reine des Anges de Porciúncula". Ce nom rend hommage à la Vierge Marie, plus précisément à un site religieux italien, la chapelle de Santa Maria degli Angeli à Assise. À l’époque, les Espagnols cherchaient à marquer leur empreinte religieuse sur les territoires colonisés, et ce nom reflète leur dévotion.

    Avec le temps, le nom a été raccourci pour devenir simplement Los Ángeles, soit "Les Anges" en espagnol. C’est ainsi que le surnom "la cité des Anges" est né, en référence directe à cette appellation d’origine.

    Mais au-delà de son nom, Los Angeles incarne symboliquement une sorte de paradis terrestre. Sa situation géographique et son climat idéal, avec du soleil presque toute l’année, ont contribué à renforcer l’image angélique de la ville. De plus, la ville est devenue au fil du temps un lieu de rêves et d’opportunités, attirant des millions de personnes en quête de réussite – que ce soit dans l’industrie du cinéma, la musique ou la technologie.

    Cependant, cette image d’Éden moderne a ses contrastes. Los Angeles est aussi une ville aux défis immenses, des embouteillages légendaires aux problèmes de logement en passant par les inégalités sociales. Ces paradoxes ne font que renforcer son aura unique.

    Enfin, il est intéressant de noter que la ville est également profondément ancrée dans une tradition multiculturelle. Les influences mexicaine, asiatique, afro-américaine et européenne se mêlent pour former une identité vibrante, à la fois locale et universelle.

    Ainsi, Los Angeles est bien plus qu’un simple surnom. "La cité des Anges" symbolise un passé religieux, un présent multiculturel et un avenir où les rêves – qu’ils soient angéliques ou plus terre à terre – continuent de se réaliser.

    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Show More Show Less
    2 mins
  • Rediffusion - Pourquoi le journal Charlie Hebdo s'appelle-t-il ainsi ?
    Dec 24 2025

    Le nom Charlie Hebdo est emblématique, mais son origine est enracinée dans l’histoire de la presse satirique française des années 1960 et 1970. Pour comprendre pourquoi ce journal s’appelle ainsi, il faut remonter à ses débuts et à ses influences culturelles.


    Avant de devenir Charlie Hebdo, le journal satirique s’appelait Hara-Kiri. Fondé en 1960 par François Cavanna et Georges Bernier (alias le Professeur Choron), Hara-Kiri se distinguait par son humour provocateur, souvent absurde et irrévérencieux, et se qualifiait lui-même de « journal bête et méchant ». Cette ligne éditoriale choquante mais drôle visait à moquer les institutions, la société et les tabous.


    En 1970, à la suite de la mort de l'ancien président Charles de Gaulle, Hara-Kiri publia une une provocante titrée : « Bal tragique à Colombey – 1 mort », faisant allusion à un incendie meurtrier survenu dans une discothèque quelques jours plus tôt. Cette satire irrespectueuse suscita une énorme controverse. Résultat : le journal fut interdit de publication par le ministère de l’Intérieur.


    Pour contourner cette interdiction, l’équipe de Hara-Kiri décida de relancer le journal sous un nouveau nom. Ainsi, en novembre 1970, Charlie Hebdo fut créé. Le choix de ce nom a deux explications principales :


    Charlie Brown et la bande dessinée : « Charlie » fait référence à Charlie Brown, le personnage principal des Peanuts de Charles M. Schulz, une bande dessinée très populaire à l’époque. Cette influence souligne l’attachement du journal à l’univers graphique et à l’humour.


    Un hommage à Charles de Gaulle : Le prénom « Charlie » est egalement une référence sarcastique à Charles de Gaulle, dont la mort avait provoqué la censure de Hara-Kiri. Ce choix montre la continuité de l’esprit irrévérencieux du journal.


    Le mot « Hebdo » renvoie à sa parution hebdomadaire. Charlie Hebdo conserve l’esprit de provocation et de satire de son prédécesseur, devenant rapidement une tribune incontournable pour les caricaturistes et chroniqueurs qui défient les conventions sociales et politiques.

    En résumé, Charlie Hebdo tire son nom à la fois d’un hommage sarcastique à Charles de Gaulle et d’une influence culturelle venant des Peanuts, tout en incarnant la continuité de l’audace satirique amorcée par Hara-Kiri.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Show More Show Less
    2 mins
No reviews yet
In the spirit of reconciliation, Audible acknowledges the Traditional Custodians of country throughout Australia and their connections to land, sea and community. We pay our respect to their elders past and present and extend that respect to all Aboriginal and Torres Strait Islander peoples today.