Comment faire évoluer un hebdo iconique sans trahir son ADN ?

Lancé en 1949, Paris Match s'appuie sur « le poids des mots, le choc des photos » pour raconter le monde, quitte à bousculer parfois.

Mais à l’heure où la presse papier décline et où les célébrités maitrisent leur récit sur les réseaux sociaux, le magazine n’a d’autre choix que de se réinventer.

Depuis son rachat par LVMH en octobre dernier, le titre s’est donné une nouvelle feuille de route : faire vivre la marque sur tous les supports, sans renier ce qui fait sa singularité.

Sur les réseaux sociaux, la dynamique est enclenchée : 12 personnes dédiées au service, plus de 7 millions d’abonnés et 616 millions de vues vidéo sur le seul mois de mai.

Mais la mue ne s’arrête pas là : Paris Match veut aussi exister bien au-delà du papier et du numérique. Notamment dans l’événementiel, via des soirées, pour incarner la marque autrement.

Une transformation racontée de l’intérieur, dans notre dernier épisode avant la pause estivale.

🎧 Jérôme Béglé, directeur général, directeur de la publication et de la rédaction de Paris Match, est l’invité de notre podcast « Ça bouge dans les médias ». 20 minutes d’interview pour vous aider à comprendre leurs enjeux.

Au programme :

• Passer sous pavillon LVMH

• Rattraper un « retard XXL » sur le numérique

• Assumer le choc des photos

• Déployer la marque « hors les murs »

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Comment se réinventer sans se renier ?

C’est la question à laquelle s’est confronté The Good Life avant de lancer sa nouvelle formule au printemps.

Mais avant de franchir le pas, l’équipe de cette revue haut de gamme, rachetée par Prisma Media, a choisi de consulter ses lecteurs.

Résultat : une maquette repensée, une promesse business reléguée au second plan, et un repositionnement 100 % lifestyle, articulé autour des rubriques « Tentations », « Évasions » et « Inspirations ».

250 pages publiées chaque trimestre, portées par un nouveau slogan : « le magazine sérieusement hédoniste ».

Et dans un secteur fragilisé, un objectif assumé : penser The Good Life comme une marque à part entière, ouverte à la diversification.

Paul Miquel, son rédacteur en chef, est l’invité de notre podcast « Ça bouge dans les médias ». 20 minutes d’interview pour vous aider à comprendre leurs enjeux.

Au programme :

🔵 Repenser un titre à partir des attentes lecteurs
🔵 Assumer une ligne lifestyle haut de gamme avec sobriété
🔵 Organiser la production d’un mook trimestriel
🔵 Développer la marque au-delà du print

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Et si c’était une réponse à la fatigue informationnelle ?

En 2020, ils n’étaient que deux. Aujourd’hui, les voilà plus d’une quarantaine à faire vivre Le Média Positif, pure player indépendant désormais suivi en France par 7 millions d’abonnés.

Lancé à la fin du confinement, l’équipe s’est fixé une ambition claire : « rompre avec le fatalisme ambiant », en valorisant les initiatives utiles, les innovations et les récits porteurs d’espoir.

Présent également en Espagne, aux États-Unis ou en Afrique, le média a même développé sa propre solution pour dénicher les bonnes nouvelles du monde entier. Son nom : HarmonIA, une intelligence artificielle capable de sourcer les actualités positives en ligne et les noter de 0 à 100.

Prochaine étape : la télévision. Le Média Positif vient d’annoncer son partenariat avec Banijay, pour développer une série de documentaires, avec un premier sujet consacré aux effets des bonnes nouvelles sur le cerveau.

Hugues de Rosny, fondateur du Média Positif, est l'invité de notre podcast « Ça bouge dans les médias ». 20 minutes d’interview pour vous aider à comprendre leurs enjeux.

Au programme :

• Développer sa propre IA pour sourcer l’actualité positive

• Maîtriser les algorithmes pour capter sans choquer

• Adapter les récits positifs aux cultures locales

• Passer du format court au documentaire TV

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C’est un magazine né en 1982, sur le campus de l’ESSEC… Depuis, Challenges a bien grandi.

Fort de plus de 130 000 abonnés, l’hebdomadaire est parfois comparé à Forbes. Notamment pour ses classements emblématiques des plus grandes fortunes françaises.

Mais l’édition 2024 a suscité la polémique : la famille Arnault, pourtant numéro 1 du classement, n’a pas fait la une du magazine. Certains y ont vu l’influence de LVMH, actionnaire minoritaire. La direction défend un choix éditorial assumé.

Toujours détenu par son fondateur Claude Perdriel (98 ans), l’hebdomadaire, qui traite d'économie, de politique et d'international, revendique encore sa ligne optimiste. Malgré un contexte inflationniste pour la presse papier, Challenges maintient sa volonté de rester accessible à toutes les bourses.

Pierre-Henri de Menthon, directeur de la rédaction, est l’invité de notre podcast « Ça bouge dans les médias ». 20 minutes d’interview pour vous aider à comprendre leurs enjeux.

Au programme :

• Marquer sa différence sur le traitement de l’économie

• L’affaire de la non-couverture des Arnault

• Les conséquences de l’entrée de LVMH au capital

• La gouvernance du magazine

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Comment un média BtoB reste-t-il influent pendant plus de 50 ans ?

Premier titre en France à s’être consacré à la communication et à la publicité dès 1971, Stratégies reste aujourd’hui une référence dans son secteur. Mais pour fidéliser ses 10 000 abonnés, il a fallu sans cesse se réinventer.

Newsletter quotidienne payante, magazine papier, événements, Grands Prix : Stratégies est devenu un écosystème complet au service des professionnels.

Pour rester au plus près des enjeux des entreprises, l’équipe éditoriale va jusqu’à inviter des dirigeants aux conférences de rédaction. Une manière d’être challengée et de ne jamais passer à côté des signaux faibles du marché.

Un demi-siècle d’influence et de transformation à découvrir avec Gilles Wybo, directeur de la rédaction de Stratégies. Il est l'invité de notre podcast « Ça bouge dans les médias ». 20 minutes d’interview pour vous aider à comprendre leurs enjeux.

🔍 Au programme :

• S’adapter à l’hybridation des métiers de la com

• Anticiper les risques de l'IA sur les agences

• Inviter les décideurs dans ses réflexions éditoriales

• Réinventer en permanence les formats éditoriaux et événementiels

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La fin d’une époque ?

Né dans la rue en 2002, le journal gratuit 20 Minutes a tourné la page du papier en septembre dernier pour s’engager dans un virage 100 % numérique.

Nouvelle identité graphique, nouvelles rubriques, vidéos sur les réseaux sociaux, et même une chaîne TV en Île-de-France : le média cherche à réenchanter sa marque et retrouver sa place dans le quotidien des Français.

Un virage devenu indispensable après des années marquées par de vraies secousses économiques.

Le média qui « ne se la raconte pas » défend une information accessible, gratuite et populaire… En résumé : « s'adresser aux gens comme on parle un dimanche en famille ou à un apéro entre copains », nous explique Fanny Annoot-Oualia, sa directrice de la rédaction.

Elle est l’invitée de notre podcast « Ça bouge dans les médias ». 20 minutes d’interview pour vous aider à comprendre leurs enjeux.

Au programme :

• Fidéliser jeunes actifs et lecteurs historiques

• Affirmer le « ton » 20 Minutes

• Embarquer une rédaction malgré les plans sociaux

• Passer de l’écrit à l’offre TV
  
  

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Déjà 20 ans !

En avril 2005, YouTube publiait sa toute première vidéo : « Me at the zoo ». 19 secondes tournées devant des éléphants… Depuis, 2,5 milliards d’utilisateurs sont montés dans le train.

En deux décennies, les vidéos tournées dans une chambre ont laissé place à des superproductions, telles que « Kaizen », d’Inoxtag.

YouTube n’est plus un simple hébergeur de vidéos : la plateforme s’est imposée comme un acteur audiovisuel à part entière, jusqu’à concurrencer les chaînes de télévision… sans être soumis aux mêmes règles. De quoi en agacer plus d’un.

En 20 ans, le monde – et YouTube – ont beaucoup changé. Cet anniversaire est l’occasion d’essayer d’anticiper ce qui vient.

Justine Ryst, DG de YouTube France et Europe du Sud, est l’invitée de notre podcast « Ça bouge dans les médias ». 20 minutes d’interview pour vous aider à comprendre leurs enjeux.

Au programme :

• L'accompagnement de la « creator economy »
• Les nouveaux usages de consommation
• La concurrence TikTok
• Les critiques sur l’asymétrie de régulation

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Jusqu'où un groupe média peut-il se transformer sans se dénaturer ?

Quotidien breton historique, Le Télégramme informe 1 million de lecteurs par jour.

Mais fort de 230 millions d’euros de chiffre d’affaires, le titre ne se limite plus à la presse. Avec la plateforme de recrutement Hellowork, l'événementiel via la Route du Rhum ou les Francofolies, et désormais la production de vidéos corporate, le groupe s’impose comme un acteur économique à part entière.

Au point d’avoir investi 21 millions d’euros dans une rotative ultra moderne en 2022. Un choix à contre-courant à l’heure du tout numérique. Mais un choix stratégique assumé.

🎙️ Ronan Leclercq, directeur général de la branche médias du Groupe Télégramme, est l’invité de notre podcast « Ça bouge dans les médias ». 20 minutes d’interview pour vous aider à comprendre leurs enjeux.

Thèmes abordés :

🔵 Pourquoi le groupe a choisi de se diversifier

🔵 Ce que la rédaction pense de cette transformation

🔵 Comment préserver l'indépendance éditoriale

🔵 Le pari fou d’investir dans le papier à l'ère du numérique

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