• L'intégrale du vendredi 19 décembre
    Dec 19 2025
    Au programme de cette édition : L’Union européenne débloque un prêt de 90 milliards d’euros à l’Ukraine, faute d’accord sur l’utilisation des avoirs russes gelés. S’endetter pour soutenir Kiev est-ce la bonne option ? La question est posée à Manon Aubry, eurodéputée La France insoumise et coprésidente du groupe de la Gauche au Parlement européen.À Bruxelles, la Commission européenne annonce le report de la signature de l’accord de libre-échange avec le Mercosur. Un accord qui cristallise la colère des agriculteurs, tout comme les abattages de troupeaux liés à la dermatose nodulaire. Un débat avec nos invités.Le Parlement cherche un accord sur une version commune du projet de loi de finances. La négociation s’annonce délicate entre députés et sénateurs. Quelles concessions la droite est-elle prête à faire à la gauche ? Éclairage avec Louis Vogel, sénateur Les Indépendants de Seine-et-Marne, membre du parti Horizons.À la une de nos régions, une création spectaculaire mêlant cirque et catch. Le metteur en scène québécois Robert Lepage dévoile un nouveau spectacle à découvrir.

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    1 hr and 29 mins
  • Louis Vogel : « L’abattage des troupeaux contre la dermatose nodulaire est la seule solution »
    Dec 19 2025
    Avec un budget de l’État prévoyant un déficit budgétaire de 5,3% l’année prochaine, la banque de France alerte sur la dégradation des finances publiques. L’objectif initial visé par le gouvernement était fixé à 4,7% de déficit. Pierre Moscovici, le premier président de la Cour des comptes a déclaré ce jeudi 18 décembre : « nous verrons déjà si nous pouvons atteindre les 5% de déficit, mais ça ne paraît pas très bien parti ».Louis Vogel, sénateur (Les Indépendants) de la Seine-et-Marne et membre d’Horizons considère « qu’il faut passer des réformes structurelles pour réellement réduire les dépenses de l’État. Le problème c’est que dans notre contexte on ne peut pas les mettre en place, il nous faut trouver des ressources. Et ces ressources sont nécessairement fiscales : il ne faut pas qu’elles soient trop lourdes pour la production, et il ne faut pas qu’elles touchent trop les Français car le taux d’imposition est déjà très lourd ».Louis Vogel est également revenu sur la crise agricole : « L’abattage des troupeaux contre la dermatose nodulaire est la seule solution pour éviter qu’elle ne se dissémine pour que ça devienne plus grave. Mais le monde agricole est en difficulté depuis très longtemps. Ils rencontrent de nombreuses problématiques : l’accord sur le Mercosur, la Politique Agricole Commune, maintenant il y a ces animaux malades… Ça fait beaucoup pour un seul homme j’ai envie de dire, et plus personne ne veut être agriculteur ».

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    24 mins
  • Manon Aubry : « L’Union européenne est en train de disparaître de l’Histoire »
    Dec 19 2025
    Après négociation avec le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, Giorgia Meloni, la Première ministre italienne, a obtenu le report de la signature de l’accord de libre-échange UE-Mercosur, du samedi 20 décembre au mois de janvier. Un délai qui permettrait de renégocier les clauses de sauvegardes et les clauses miroirs pour les importations d’Amérique latine.Pour Manon Aubry, députée européenne de La France Insoumise : « C’est une énorme opération d’enfumage. Je sais que c’est bientôt Noël et qu’on a envie d’y croire. Mais que ce soit en décembre ou en janvier, cet accord ne va pas bouger d’une seule virgule. Tout est déjà finalisé : le contenu de l’accord, mais aussi les clauses de sauvegarde. Pour qu’elles soient activées, il faut une variation des prix et des volumes de 8%, à la seule initiative de la Commission européenne, prouver une causalité avec l’accord, etc. Elles n’ont aucune chance d’être activées, et quand bien même elles le seraient, elles ne prévoient pas une suspension des importations en provenance du Brésil et de l’Argentine ».Manon Aubry ajoute que « l’Union européenne est en train de disparaître de l’Histoire. Que ce soit pour l’accord de paix qui n’a pas été respecté à Gaza, sur la perspective d’un accord de paix en Ukraine, sur les questions commerciales, c’est Donald Trump qui est en train de dicter sa loi à l’Union européenne ».

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    26 mins
  • Agriculture : la culture du modèle qualitatif français menacée ?
    Dec 19 2025
    Des agriculteurs en colère se sont rassemblés au Touquet, ce vendredi 19 décembre, pour déverser des choux-fleurs devant la villa du couple Macron. Les blocages routiers par des agriculteurs français se poursuivent. Politique Agricole Commune, prix cassés, accords de libre-échange : la dermatose nodulaire et l’abattage de troupeaux ont été la goutte qui fait déborder le vase. Le modèle agricole français saura-t-il survivre à ces crises successives non résolues ?Pablo Pillaud-Vivien, rédacteur en chef de la revue Regards justifie la colère des agriculteurs : « Elle ne s’est pas arrêtée depuis maintenant au moins une dizaine d’années. À chaque fois ils se mobilisent avec des demandes très précises. Aujourd’hui ils sont mobilisés contre le traité de libre-échange du Mercosur, mais aussi contre toute une foultitude d’autres paramètres. C’est un secteur en crise structurelle ».Olivia Détroyat, journaliste du Figaro spécialisée sur l’agriculture, ajoute : « Il y a une vingtaine d’années, nous étions largement excédentaires en matière de balance commerciale et de souveraineté alimentaire, cette année nous serons déficitaires pour la première fois. Là où Emmanuel Macron est responsable c’est qu’il suscitait énormément d’espoirs avec la promesse en 2017 d’augmenter les revenus agricoles ».Alain Kruger, journaliste et auteur de « On ne parle pas la bouche pleine », considère que « l’un des plus beaux mots de la langue française c’est ‘paysan’. C’est notre pays, ce qui dessine le paysage. C’est une richesse culturelle, et ce n’est pas un hasard si ‘l’agriculture’ et la ‘culture’ sont des mots aussi proches. Il faudrait considérer l’agriculture - sous sa forme la plus noble, et pas sous sa forme la plus agro-industrielle – comme la culture française que l’on défend ».

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    33 mins
  • L'intégrale du jeudi 18 décembre
    Dec 18 2025
    Au programme de cette édition : À la une de nos régions, la mobilisation des agriculteurs qui se poursuit. Sébastien Lecornu monte en première ligne, mais parvient-il à désamorcer la colère du monde agricole ? Direction l’Ariège, où le gouvernement affiche l’objectif de vacciner l’ensemble des exploitations.La France peut-elle encore faire barrage à l’accord du Mercosur ? Les agriculteurs se mobilisent à Bruxelles et à Strasbourg, là où se joue l’avenir du traité. Jordan Bardella est allé à leur rencontre. Y a-t-il une récupération politique de la colère agricole par le Rassemblement national ? Éclairage avec Jean-Philippe Tanguy, vice-président du groupe RN à l’Assemblée nationale.Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu montent au front dans la lutte contre le narcotrafic. Déplacement à Marseille pour le chef de l’État, débat au Parlement pour le ministre, qui appelle à une mobilisation générale en ciblant notamment les consommateurs. Analyse avec Elizabeth Martichoux et Frédéric Dabi.Comment mieux protéger les enfants face aux écrans et aux réseaux sociaux ? C’est l’objectif de la proposition de loi portée par la sénatrice centriste Catherine Morin-Desailly, qui en détaille les enjeux.

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    1 hr and 29 mins
  • Catherine Morin-Desailly : « Nous voulons instaurer une hygiène numérique sur les réseaux sociaux »
    Dec 18 2025
    Le Sénat a voté une proposition de loi visant « à protéger les jeunes de l’exposition excessive et précoce aux écrans et des méfaits des réseaux sociaux ». Elle sera examinée à l’Assemblée nationale le 19 janvier 2026. Cette proposition de loi s’inscrit dans un contexte où le président de République multiplie les rendez-vous avec la presse quotidienne régionale pour affirmer son ambition d’imposer à tous les réseaux sociaux la vérification de l’âge et de les interdire aux moins de 16 ans.Catherine Morin-Desailly, sénatrice (UC) de Seine-Maritime, rapporteur de la proposition de loi, considère que « les effets délétères de ‘trop d’écran’ ou de contenus inappropriés, dégradants, sont maintenant connus et documentés. Ce texte vise à mobiliser l’ensemble des adultes et des professionnels qui vont graviter dans l’environnement de l’enfant. Pour autant, nous sommes dans un monde hyper connecté, l’enfant verra des écrans partout. Il faut donc apprendre à utiliser les écrans, mais aussi à s’en passer ».Catherine Morin-Desailly considère nécessaire « d’instaurer une hygiène numérique pour choisir les bons usages et les bons contenus. Il faut donc une campagne massive d’information des trois ministères : numérique, santé et éducation. Sur la question de l’âge, il y a une proposition de résolution européenne, j’ai interpellé Bruxelles, elle a déjà été votée. Le but est de vérifier s’il y a bien l’autorisation parentale pour consulter les réseaux sociaux avant 16 ans, et il faut renvoyer cette responsabilité aux plateformes ».

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    26 mins
  • Jean-Philippe Tanguy : « L’Union européenne ne veut plus que l’élevage prospère »
    Dec 18 2025
    La colère s’étend dans le monde agricole : prix cassés, Politique Agricole Commune européenne, accords de libre-échange et abattage de troupeaux pour lutter contre la dermatose nodulaire. Les agriculteurs poursuivent leurs manifestations dans le Sud-Ouest.Pour Jean-Philippe Tanguy, député de la Somme et président délégué du groupe RN à l’Assemblée nationale : « Le précédent mouvement n’a pas trouvé de réponse de la part du gouvernement. On a une loi Duplomb qui rencontre beaucoup de difficultés, qui n’est pas encore appliquée, qui était très en deçà des attentes, les prix ne sont toujours pas rémunérateurs, le Mercosur va être signé si l’Italie ne vient pas en soutien de la France. La rapidité de cette crise dans l’élevage français vient du sentiment que le gouvernement et l’Union européenne ne veulent plus que l’élevage prospère, en considérant qu’il est polluant et nocif, avec l’idée de transférer cette activité dans les pays de l’Est ».Jean-Philippe Tanguy fustige le traité UE-Mercosur : « Je suis contre le mondialisme et ses accords de libre-échange. Les débouchés pour les vins, spiritueux et producteurs laitiers dans le Mercosur, c’est du chantage, ce sont les petits bouts de la lorgnette. On parle toujours des filières à qui ça profite et les autres s’effondrent. Est-ce que l’agriculture française va bien après 20 ans de libre-échange ? Non. Est-ce que les filières importatrices ont compensé sur les filières importatrices ? Non. Vous n’avez pas besoin d’un accord de libre-échange pour faire du commerce ».

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    24 mins
  • UE-Mercosur : la France peut-elle bloquer l’accord de libre-échange ?
    Dec 18 2025
    Emmanuel Macron et Giorgia Meloni, la chef d’État de l’Italie, se sont mis d’accord pour tenter de repousser la signature de l’accord de libre-échange UE-Mercosur, à contre-courant des gouvernements allemand et espagnol. Une volte-face à la veille du sommet européen qui a lieu ce jeudi 18 décembre pour l’adoption de l’accord du Mercosur. Alors que de très nombreux agriculteurs manifestent à Bruxelles, l’accord de libre-échange sera-t-il reporté ?Frédéric Dabi, directeur général Opinion de l’IFOP, rappelle que les agriculteurs sont « massivement soutenus par les Français. Quelle que soit la thématique, notamment avec la succession de crises agricoles que l’on traverse, il y a systématiquement un soutien aux agriculteurs. Et ensuite il ne faut pas imaginer les agriculteurs isolés et autarciques : ils vivent dans les communes rurales, et les communes rurales c’est 25% de la population française ».Élizabeth Martichoux, éditorialiste politique sur LCI, pense « possible » que le gouvernement ne parvienne plus à maîtriser la crise agricole. « Il y a une combinaison d’ingrédients explosifs, avec deux partis politiques, les extrêmes, qui mettent de l’huile sur le feu. Il est envisageable que La France Insoumise et le Rassemblement National parient sur une colère paysanne qui déborde, pour provoquer le désordre politique auquel ils aspirent ».

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    32 mins