En déclarant la guerre à la Prusse le 19 juillet 1870, la France s’est engagée dans un conflit hasardeux dont elle ne pouvait pas sortir vainqueur. De fait, le premier mois fut catastrophique. Battue aux frontières, enfermée dans Metz puis écrasée à Sedan, l’armée impériale a été anéantie. Captif du roi de Prusse Guillaume, Napoléon III laissait un régime aux abois. Dès le 4 septembre, l’Empire était renversé pour être remplacé par une République dirigée par un gouvernement de Défense nationale. Or, contre toute attente, ce dernier ne cessait pas les combats. Relancée, la guerre devait se poursuivre encore cinq mois, avec Paris assiégée comme point central. Mais en janvier 1871, comme aucune des armées organisées en Province n’était parvenue à dégager la capitale, la délégation gouvernementale, réfugiée à Tours puis à Bordeaux, n’eut d’autre choix que de demander un armistice. Celui-ci fut signé le 26 janvier pour entrer en vigueur deux jours plus tard.

Or, les combats qui se déroulaient dans l’Est n’étaient pas inclus dans l’armistice. "L'armée de l'Est", sous le commandement du général Bourbaki poursuivent leurs opérations pour le meilleur... et pour le pire.

Un podcast animé par Cédric Delaunay, professeur agrégé d'Histoire et Eric Labayle, historien, auteur et conférencier.

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