
“ON ARRIVE PLUS À VIVRE, IL FAUT FAIRE TROMBER MACRON” : LES FRANÇAIS À BOUT ! | GPTV INVESTIGATION
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Le 23 septembre 2025 à 17h, Mickael vous proposait de découvrir un nouveau micro-trottoir, sur GPTV Investigation.
Colère populaire et rejet de Macron
Le rejet d’Emmanuel Macron et de la classe politique française atteint un point de non-retour. À Nice, lors de la mobilisation du 18 septembre 2025, la colère est brute. Huit années de mépris social et d’arrogance présidentielle ont creusé un fossé irréversible entre le pouvoir et le peuple. Les manifestants dénoncent une élite vivant dans l’opulence, pendant que le peuple peine à survivre.
La parole recueillie reflète une exaspération généralisée. La flambée des prix, l’érosion du pouvoir d’achat, les retraites insuffisantes, la pression fiscale : autant de causes d’un quotidien devenu insupportable. « On n’arrive plus à vivre », résument certains. Cette colère traverse toutes les générations : retraités, travailleurs précaires, jeunes sans avenir. Macron est décrit comme une marionnette des puissants, barricadé dans son palais, sourd à la rue comme au temps des Gilets jaunes.
Pour tous, les gouvernements passent, mais le sort des Français empire. Macron n’est plus vu comme un président, mais comme le gestionnaire d’un système globalisé et méprisant. Beaucoup jugent que seule une rupture radicale pourra briser cette spirale de déclassement.
L’idée de rupture et la tentation radicale
Au-delà de la colère, une volonté d’action directe émerge. Pour nombre de manifestants, défiler ne sert plus à rien face à un pouvoir autoritaire. Certains évoquent Mai 68, d’autres appellent à bloquer le pays pour forcer le régime à céder. Le mot d’ordre implicite : la rue ne demande plus, elle exige.
Ce basculement ne tombe pas du ciel. Il est nourri par huit ans de surdité présidentielle, de réformes imposées sans concertation, et d’un jeu institutionnel verrouillé. Le souvenir des Gilets jaunes reste vif : une énergie populaire écrasée dans l’œuf par une répression brutale. L’idée d’une confrontation devient centrale, reflet d’une rupture entre le pays réel et le pouvoir, que Macron incarne à l’extrême.
Un avenir bouché et un peuple prêt à rompre
La désillusion touche aussi l’avenir. Les manifestants jugent que les chiffres du pessimisme sont bien en deçà de la réalité. Le constat est accablant : jeunesse sacrifiée, éducation ruinée, hôpitaux asphyxiés, industrie détruite. Certains disent que la France ne sait même plus « fabriquer une aiguille ».
La peur d’un effondrement social, voire d’une guerre civile, est omniprésente. Comparée à d’autres pays jugés plus dignes malgré leur pauvreté, la France semble au bord du gouffre. Les messages sont sans détour : « démissionne », « occupe-toi de la France », « rends l’argent ». L’hostilité est profonde, enracinée. Macron ne suscite plus la colère électorale, mais une haine politique durable. Si le pouvoir continue d’ignorer cette réalité, une explosion sociale devient inévitable.
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