Le Cercle Humania reçoit Gaël Bouron, directeur du Pôle Études de l’Apec (Association pour l’emploi des cadres), qui vient de publier une nouvelle étude : « La parentalité chez les cadres, une conciliation sous tension, surtout pour les mères. »

Plus de 2000 cadres en emploi ont été interrogés, dont 1 097 cadres avec enfant(s) mineur(s) au foyer, et 908 cadres sans enfant mineur au foyer.

Gaël aborde ici le sujet complexe - et essentiel - de la flexibilité : les cadres bénéficient d'une souplesse organisationnelle et d’une forme d'autonomie dans la gestion de leur temps. Lorsqu’ils deviennent parents, cette liberté est d’autant plus appréciée et nécessaire. Mais ils ont aussi besoin d’un cadre, de règles, pour que la flexibilité s’exerce en bonne intelligence et ne laisse pas entrer de zones d’ombre dans leur relation avec leur employeur.

Trois cadres parents sur 10 estiment qu’en raison des contraintes de leur vie personnelle, ils ratent des opportunités professionnelles, des évolutions ou des promotions, soit 7 points de plus que les autres cadres.

En filigrane, se pose aussi la question de la déconnexion (44% des cadres ont du mal à décrocher le soir et le week-end, qu’ils soient parents ou non) et celle du télétravail, dont les modalités idéales sont toujours à l’étude dans nombre d’entreprises... « La gestion de leur temps se trouve au centre de l’identité professionnelle des cadres », souligne Gaël Bouron.

Enfin, certaines inégalités de genre perdurent, par exemple 50 % des mères cadres déclarent que ce sont le plus souvent elles qui s’occupent de leur enfant malade, contre seulement 18 % des pères cadres.

À découvrir pendant ce quart d'heure d’échange. L'étude complète est téléchargeable ici :

https://corporate.apec.fr/home/nos-etudes/toutes-nos-etudes/la-parentalite-chez-les-cadres.html

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