• [BEST OF] Une cession hors norme, du public et du champagne : on a fêté la 100ème de Cash Out ! - Christophe Crémer - Meilleurtaux
    Dec 23 2025

    Avec non pas une, ni deux, mais trois entreprises créées et vendues, Christophe Cremer, fondateur de Meilleurtaux nous a fait l’honneur de venir partager les coulisses de sa vente à la Caisse d’Épargne pour la centième de Cash out !

    Pour l’occasion on a vu grand :

    - tournage en public avec des anciens invités et auditeurs du format

    - un come back de trois anciens invités du média : Sophie Desmazières, Exit avec BureauxLocaux, Vincent Klingbeil, Exit avec Ametix, et Gary Anssens, Exit avec Alltricks.

    - deux co-hosts habitués du format : Karine Wilkinson, managing director de la banque privée Pictet et Sacha Doliner, fondateur de la banque d’affaires Neumann

    Résumé :

    Quand Christophe Crémer lance @Meilleurtaux1 au tournant des années 2000, personne n’y croit vraiment.

    Les banques rechignent à ouvrir leurs données, les clients hésitent à faire confiance à un simulateur en ligne, et l’idée qu’un site Internet puisse bouleverser le crédit immobilier semble folle.

    Pourtant, en quelques années, Meilleurtaux devient un réflexe pour des millions de Français. Christophe se souvient des premiers RDV où il fallait convaincre des banquiers que « oui, un client pouvait démarrer son prêt depuis un écran d’ordinateur ». Anecdote marquante : certains établissements l’avaient même blacklisté avant de revenir frapper à sa porte, contraints par le succès grandissant de la plateforme.

    Puis vient l’heure de la cession. On est en 2007, Meilleurtaux est devenu trop gros pour rester seul, mais pas encore assez armé pour rivaliser sans adossement. Et surtout, la nuage des subprimes commence de plus en plus à s’assombrir. La Caisse d’Épargne se présente alors comme l’acquéreur idéal. Les négociations s’enchaînent, parfois cordiales, parfois tendues : qui gardera la main sur la stratégie ? Comment préserver l’agilité d’une start-up dans l’univers rigide d’une banque ?

    Le jour du signing, Christophe signe le contrat de sa vie… mais il comprend vite qu’il a changé de monde. Ce n’est plus celui de l’entrepreneur indépendant, mais celui des grands groupes, avec leurs codes, leurs rapports de force et leurs jeux politiques. Très vite, l’intégration tourne au bras de fer. En conseil d’administration, la pression monte. Trois mois à peine après la cession, la Caisse d'Epargne – pourtant partenaire historique – décide brutalement de ne plus travailler avec Meilleurtaux. Un coup de massue qui fragilise la société et alimente les tensions.

    Très vite, l’intégration tourne au bras de fer. En conseil d’administration, la pression monte. Trois mois à peine après la cession, une partie des caisses du Groupe décide de ne plus travailler avec Meilleurtaux. Un coup de massue qui fragilise la société et alimente les tensions.

    Et ce n'est que le début.
    Et on vous raconte tout.

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  • :108 Après Bernard, Laurent Tapie ou l’art de retourner une boite : dernier exit avant Delage automobile
    Dec 9 2025

    Être fils de Bernard Tapie, c’est grandir dans l’ombre d’un mythe, avec les succès, les scandales, les montagnes russes… et une question en filigrane : qu’est-ce que je fais, moi, de ce nom-là ?

    Dans cet épisode de Cash Out, Laurent raconte comment il a longtemps résisté à l’idée de “refaire du Tapie”, avant de finir par marcher dans les traces de son père : reprendre une entreprise en train de couler, la retourner… et la revendre plusieurs millions à un grand groupe.

    On remonte le fil : l’enfance avec un père omniprésent dans les médias, les premiers coups d’éclat, les sites et business lancés dans le sillage du nom Tapie, les deals qui montent très haut… et qui parfois s’effondrent tout aussi violemment. Il y a des anecdotes très “Tapie” : le business qui cartonne parce qu’il porte ce nom-là, puis qui dégringole du jour au lendemain quand les ennuis judiciaires s’invitent dans l’équation.

    Ce chaos, Laurent va en faire une école de guerre. Il devient serial entrepreneur : boîtes créées, retournées, revendues. Jusqu’au jour où il reprend BC Finance, un acteur du rachat de crédits en train de couler, quasiment un boulet dans les comptes d’un grand groupe. Là, il fait du Tapie pur jus : restructurer, industrialiser, remettre les équipes en ordre de bataille… et transformer un gouffre financier en machine rentable prête à être rachetée.

    Il ne cherche pas à vendre. Mais quand un acquéreur arrive, il sait qu’il tient quelque chose : une boîte redressée, des chiffres solides, et surtout, l’expérience de vingt ans de montagnes russes. Il raconte la négociation, les offres qui montent, le moment où le prix bascule de “intéressant” à “je ne peux pas raisonnablement dire non”.

    Et puis surtout, il y a l’après.

    Laurent ne saute pas directement dans une nouvelle aventure. Il prend deux ans off. Deux ans de vraie pause, à refaire… ce qu'il faisait au début : des paris sportifs. Non pas pour le frisson, mais pour financer l’école de ses enfants, presque comme un clin d’œil à sa première vie.

    Au bout de ces deux années, il revient à son autre amour : l’automobile. Et là encore, il ne choisit pas la petite route tranquille. Laurent reprend la marque française historique Delage. Son idée : la faire renaître au XXIᵉ siècle, non pas comme un simple badge collé sur une voiture de plus, mais comme une maison d’exception.

    Avec Delage, il se fixe un objectif qui ressemble à un défi de roman : battre le record du monde de vitesse en voiture, tout en construisant une marque capable de séduire quelques dizaines de collectionneurs ultra-exigeants partout dans le monde. Ça veut dire repartir presque de zéro : développer une hypercar, trouver les bons ingénieurs, convaincre des investisseurs, gérer l’homologation, la production, le réseau, tout en portant le poids et la promesse d’un nom chargé d’histoire.

    À l’animation :

    • Thomas Benzazon, cofondateur de FeuilleBlanche
    • Sacha Doliner, fondateur de Neumann

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    1 hr and 59 mins
  • :107 Crèche privée et M&A : pour vendre, il ne fallait pas être vendeur - Catherine Deiber - Eiduloa
    Nov 11 2025

    Elle ne voulait pas vendre. C’était même un non-sujet pour elle. La « vendeuse », c’était son associée. Catherine, elle, voyait encore loin : développer ses crèches, affiner son modèle, rester au contact des équipes et des familles.

    Le jour où la 11ᵉ crèche a ouvert, elles se sont enfermées dans une salle de réunion pour trancher : « On fait quoi maintenant ? » Continuer la course en avant, ou ouvrir la porte des repreneurs ? Elles ont listé les scénarios, les risques, les envies. Rien n’était tranché.

    Le déclic ne viendra pas d’un business plan, mais d’un dessin d’enfant. Sa fille la représente… au téléphone et une phrase : “Maman, arrête de travailler et viens jouer avec moi”. Trop de boulot, pas assez de maman. Catherine vacille. Elle n’avait pas prévu de vendre, mais elle comprend qu’il est temps de transmettre.

    Son modèle est solide. Les crèches d’Eiduloa ne sont pas des “boîtes à cases”. C’est un projet de qualité vécue : proximité avec les parents, équipes responsabilisées, attention au quotidien et au détail, des lieux pensés pour que l’enfant soit accueilli, pas seulement gardé. C’est cette exigence-là qui a construit la réputation… et suscité l’intérêt d’un leader.

    Alors Catherine avance. Elle fait seule une bonne partie du process. Dataroom, échanges, pré-accords : elle tient le fil, vérifie que l’ADN de ses crèches ne sera pas dilué. LOI signée, tout s’accélère. Puis le signing, la sensation étrange d’avoir basculé tout en restant aux commandes pour la transition.

    Et c’est là que ça se grise. Les promesses s’effilochent, des détails opérationnels prennent l’eau. Catherine comprend qu’elle doit s’entourer — avocats, conseils, alliés — pour encadrer l’intégration et défendre l’esprit des équipes. Elle resserre le jeu, fixe des bornes, remet du cadre.

    Le jour du closing, les tensions palpables. On met sur pause. Chacun quitte la salle cinq minutes. Le message est clair : on n’ira pas plus loin sans engagements nets. Le deal repart, plus droit. Catherine arrive avec une valise, classeurs, documents, clés d’établissements, pour un passage de relais propre. Tout est prêt, ou presque.

    Après la vente, elle fait ce qu’elle sait faire : protéger les fondamentaux, puis repartir. Chez l’acquéreur, toute sa vision n’est pas déployée ; elle acte, transmet, tourne la page. Et relance un projet qui lui ressemble : Biomai, pour accompagner les familles de la préconception à la petite enfance, le tout grâce à la tech. Autre décor, même exigence du concret.

    À l’animation :

    • Thomas Benzazon, cofondateur de FeuilleBlanche
    • Sacha Doliner, fondateur de Neumann

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    1 hr and 42 mins
  • :106 Démarrer interdit bancaire et finir par une vente à 300M - Patrice Thiry - ProWebCE
    Oct 28 2025

    Quasi-liquidation, interdit bancaire, audience au tribunal demain matin… et, la veille, un contrat in extremis avec la Banque de France qui sauve ProWebCE.

    De ce bord de falaise à un exit à 300 M€ avec Edenred, Patrice Thiry déroule l’itinéraire complet : comment tenir, choisir, négocier, puis transmettre sans « casser le jouet ».

    Au départ, un faux départ : un projet de “vente privée” qui s’enlise. Pivot rapide et thèse claire : bâtir un logiciel “sticky”, récurrent, où l’usage finance la R&D. Les débuts sont compliqués, mais l’équipe exécute, l’ARR grimpe, le e-commerce devient un vrai métier. ProWebCE grandit parce que le produit rend service, pas parce qu’il fait du bruit.

    Côté repreneurs, tout commence dès 2012 avec Edenred : on travaille ensemble, on se jauge, on installe la confiance. En 2015, carrefour stratégique : un 2e LBO offensif proposé par un fonds… ou un “LBO industriel” avec Edenred (entrée au board, indépendance des équipes, synergies concrètes, calls de rachat étalés). Patrice hésite, pose la question à ses enfants. Leur réponse l’ancre : on vend, mais bien.

    La négo ensuite est un marathon jusqu’au bout : 9 mois de discussions, 900 pages de contrat, et un signing qui s’est étalé sur 3 jours . Le chiffre est beau, mais la méthode compte plus : tenir l’indépendance opérationnelle, préparer la succession (transmission managériale), et s’impliquer 1 an et demi au COMEX Monde pour sécuriser l’intégration.

    La fête ? Pas le soir même, mais plus tard lors d’un séminaire à Ibiza avec toute les équipes !

    À l’animation :

    • Thomas Benzazon, cofondateur de FeuilleBlanche
    • Sacha Doliner, fondateur de Neumann

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    1 hr and 38 mins
  • :105 Une double cession pleine d’apprentissages - Arnaud Weiss - Axel
    Oct 14 2025

    Quand Arnaud Weiss fonde Axel avec deux amis, l’ambition est claire : créer un logiciel RH simple, capable d’améliorer la communication interne dans les entreprises.

    Une aventure menée avec passion, entre audace et débrouille, et ponctuée d’épisodes aussi marquants que formatifs, comme cette nuit où un associé supprime par erreur toutes les données d’un des premiers clients, ou encore quand une levée de fonds ne se passe pas comme prévu alors qu’ils approchaient dangereusement de la fin du cash.

    C’est à ce moment précis que LumApps entre en scène, avec une vraie volonté de rachat.

    Pas une simple discussion exploratoire : une offre claire, structurée, portée par une conviction forte.

    Arnaud est sceptique, ses associés y voient une chance, donc rien n’est joué.

    Il faut convaincre leurs actionnaires, équilibrer les attentes, et négocier chaque clause avec soin.

    La discussion se déroule dans la confiance, mais pas sans intensité : il faut parler valorisation, gouvernance, intégration, et surtout… earn-out.

    Arnaud en garde une leçon précieuse : même dans un deal fluide, on ne peut pas tout prévoir, et certaines choses se règlent après, dans la vraie vie de l’entreprise.

    Le jour du signing, la tension retombe. Pas d’euphorie, mais une immense fierté.

    Les trois associés savent qu’ils viennent de transmettre leur vision à plus grand qu’eux.

    Arnaud reste, découvre l’exigence d’une scale-up internationale, puis participe à la revente de LumApps au fonds Bridgepoint - une nouvelle aventure, plus structurée, mais tout aussi formatrice.

    Toutes ces leçons, Arnaud les garde précieusement en tête, lui qui vient de se lancer dans une nouvelle aventure avec une nouvelle ambition : créer une boite aussi grosse que LumApps.

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    1 hr and 32 mins
  • :104 Il a démarré dans son salon, il finit par céder à TF1 - David Sitbon - Bonzai Digital
    Sep 30 2025
    Quand David Sitbon lance Bonzaï Digital en 2007, il a 24 ans et une seule idée en tête : bâtir vite, grand et fort.Le pari est fou : dès la première année, la petite boîte de génération de leads engrange 2,5 millions d’euros de chiffre d’affaires. Un succès éclair… mais aussi le début des ennuis.À peine parti de son ancien employeur, David subit l’attaque frontale de celui-ci : perquisition à 6 heures du matin chez lui (il avait eu la mauvaise idée de domicilier la société à son domicile), ordinateurs saisis, emails épluchés, procès qui durera trois ans. Résultat : une condamnation de 290 000 €. L’expérience est douloureuse, mais formatrice : ne jamais lancer sa boîte chez soi, et toujours faire attention à ce qu’on écrit dans un email.Malgré ces turbulences, Bonzaï décolle : une équipe de 20 personnes, 5 millions de chiffre d’affaires, 1 million d’EBITDA. David et son associé Étienne se rémunèrent confortablement, mais se heurtent à un plafond de verre : sans levée de fonds, pas de développement international. Avec des salaires élevés, aucun VC n’acceptera d’entrer au capital. La solution ? Trouver un acquéreur.Une première opportunité tombe à l’eau — faute de séquestre sur l’earn-out, l’affaire ne se fait pas. Heureusement : l’acheteur dépose le bilan quelques années plus tard. En 2015, c’est TF1 qui se présente, presque par hasard, via un déjeuner avec un contact. Les négociations dureront près d’un an.L’anecdote marquante : lorsqu’ils découvrent dans les comptes une ligne “location de voitures”, les dirigeants de TF1 s’étranglent. David et son associé roulaient en Porsche et X6. Pas acceptable pour un groupe où même les grands patrons affichent des Renault. Résultat : fin des leasings sur-le-champ.En février 2016, David signe au dernier étage de la tour TF1, avec vue sur la Tour Eiffel. Contrat relié de 300 pages, avocats et dirigeants réunis autour de la table. À la clé : plus de 10 millions d’euros, avec 51 % rachetés dès la signature et le reste étalé sur trois ans.Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Pendant trois ans, TF1 laisse Bonzaï autonome, rebaptisée TF1 Digital Factory. Ce simple changement de nom change tout : décrocher un contrat de plusieurs millions devient plus facile sous la bannière TF1 qu’avec Bonzaï. Résultat : l’EBITDA double en trois ans.Puis vient l’après. En 2019, pot de départ émouvant, sentiment de vide. Plus d’appels, plus de problèmes à gérer. David décide de repartir de zéro. Direction Los Angeles pour apprendre l’anglais, obtenir une green card et se lancer dans une nouvelle aventure.Aujourd’hui, il est cofondateur de GiveMeFive, une startup qui automatise la gestion des avis en ligne. Avec la même énergie qu’à 24 ans, mais l’expérience en plus.▬▬▬▬▬▬▬▬▬ COMMUNAUTÉ ▬▬▬▬▬▬▬▬▬✍️ Vous avez vendu ou souhaitez vendre votre entreprise ? Contactez nous sur uncafe@feuilleblanche.com ✍️ Vous souhaitez devenir partenaire du format ? Laissez nous un message ici https://bit.ly/3Rvri20▬▬▬▬▬▬▬▬▬ LIENS PODCASTS ▬▬▬▬▬▬▬▬▬ 👉 CASH OUT : https://linktr.ee/cashoutlepodcast 👉 40 NUANCES DE NEXT : https://linktr.ee/40nuancesdenext▬▬▬▬▬▬▬▬▬ FEUILLEBLANCHE ▬▬▬▬▬▬▬▬▬ 👉 AGENCE : https://www.feuilleblanche.com/ 👉 PRODUCTION DE PODCAST : https://offre.feuilleblanche.com/▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ RÉSEAUX ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ 👉 TikTok : https://www.tiktok.com/@feuilleblanchemedias 👉 Instagram : https://www.instagram.com/feuilleblanche_media/▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ LINKEDIN ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ 👉 Thomas : https://www.linkedin.com/in/thomasbenzazon/ 👉 Solène : https://www.linkedin.com/in/solène-etienne/ 👉 FeuilleBlanche : https://www.linkedin.com/company/feuilleblancheHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    1 hr and 31 mins
  • :103 Il doute dans sa chambre d’ado le jour de vendre à Google - William Boiché
    Sep 23 2025

    Le matin du signing, William Boiché a failli tout arrêter.

    Après une nuit dans sa chambre d’ado, il annonce : “Je ne vais pas signer.”

    Dix ans de travail l’attendent sur une table d’avocats. Dix ans passés à bâtir Clémentine.fr avec son père et son ami d’enfance, Maximilien Saint Dizier.

    Ensemble, ils ont parié très tôt sur une intuition : la comptabilité allait se digitaliser. Alors que d’autres doutaient encore, ils lançaient une solution en ligne, convaincus que la facturation électronique allait tout bouleverser. Les premières années ont été intenses, portés par l’énergie des débuts : « J’allais au bureau en courant, je rentrais en marchant. »

    Puis tout s’accélère. La croissance est là, les clients affluent, et le marché s’envole. Clémentine devient un acteur qui compte. Pourtant, au moment de céder, le doute s’invite. Comment vendre un projet qui vous définit depuis dix ans ? Comment signer quand on a l’impression de trahir son propre élan ?

    Dans la cuisine familiale, sa mère tranche : « C’est une opportunité exceptionnelle, tu dois y aller. ». Maximilien confirme.

    Quelques heures plus tard, il signera la cession à Google via TeamSystem, après quatre mois de négociations intenses et cinquante-cinq pages de conditions suspensives.

    Dans cet épisode, William partage aussi quelques unes des leçons qu’il a tiré de cette cession :

    • il ne faut jamais vendre par fatigue mais par alignement stratégique
    • l’argent n’efface pas le vertige du renoncement
    • dans les moments décisifs, la voix des proches peut être aussi déterminante que celle des avocats

    À l’animation :

    • Thomas Benzazon, cofondateur de FeuilleBlanche
    • Ségolène de Vaissière, banquier privé chez Pictet

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    1 hr and 33 mins
  • : 102 Quand ce sont les investisseurs entre eux qui règlent les derniers détails - Julien Bruneau - Iqspot
    Sep 16 2025

    « Ce n’était pas un cash-out pour partir. C’était un deal pour aller plus loin. »

    Dans cet épisode de Cash Out, Julien Bruneau, cofondateur d’Iqspot, raconte les coulisses de la vente de sa startup à Citron.

    Une histoire où tout s’est joué sur… trois mois de croissance.

    Flashback.

    Iqspot naît avec une idée simple et ambitieuse : aider les grands propriétaires immobiliers à réduire leur consommation énergétique. Très vite, la startup décroche des contrats solides, s’impose comme un acteur crédible et rêve d’élargir son impact.

    Mais au moment d’envisager l’avenir, Julien réalise que pour grandir, il faudra s’adosser à plus gros. Trois repreneurs se présentent. Un groupe trop lent. Un industriel sans financement. Et Citron, qui avance vite, comprend le métier, et partage la même vision de la transition énergétique.

    Commence alors les négos. L’ARR est au coeur des discussions. Quelle base prendre pour calculer la valo ? Un petit temps de crispation.. jusqu’à ce que les investisseurs des deux côtés reprennent la main et décident, entre eux, de couper le nœud.

    Julien raconte les coulisses de ce moment charnière :

    • le stress de l’annonce aux salariés, avec la peur de perdre leur confiance ;
    • les différences culturelles à surmonter entre deux boîtes voisines mais très différentes ;
    • et la nouvelle aventure qui vient juste de démarrer

    À l’animation :

    • Thomas Benzazon, cofondateur de FeuilleBlanche
    • Karine Wilkinson, managing director cheez Pictet

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    1 hr and 20 mins