Dans cet épisode, il sera abordé ces sujets : hospitalisation en psychiatrie, accouchement, conditions sanitaires, privation de liberté, trauma

Pour les fêtes de fin d’année, voici en cadeau le retour des épisodes solo. Eh oui, si je demande aux autres de partager leur vie et quotidien, c’est important que moi aussi j’y mette du mien. Aujourd’hui c’est le 4eme épisode solo. Après ma grossesse, mon rapport avec la dépression et mes TCA, je pensais avoir déjà bien fait le tour de ce que j’avais à partager. Mais figurez-vous que je trouve toujours des nouvelles idées de sujets à aborder en solo ! Et dans ce 4eme épisode, je m’attaque à un très gros sujet, particulièrement délicat pour moi : l’hospitalisation.

Beaucoup de personnes concernées par des troubles ont un rapport compliqué avec l’hospitalisation en psychiatrie. Attention, pas tout le monde ! Mais beaucoup gardent un souvenir douloureux de vulnérabilité, de perte de contrôle, de honte ou parfois même pas de souvenir du tout. Dans mon cas, je qualifierai mon hospitalisation… d’anecdotique.

Concernant l’hospitalisation pour un accouchement, il peut y avoir des personnes traumatisées par l’accouchement, possiblement avec un stress post-traumatique. Mais cela est toujours en lien avec comment l’accouchement s’est déroulé et comment va le bébé. Jamais l’hospitalisation directement. Ou presque. Car j’ai un trauma lié à mon hospitalisation pour mon accouchement, et non mon accouchement.

Alors pourquoi une hospitalisation pour un évènement heureux m’a davantage traumatisée qu’une hospitalisation liée à une souffrance psychique ? Pourquoi j’ai longtemps traîné la conviction que mon accouchement était la meilleure partie de mon hospitalisation pour la naissance de mon bébé ? Comment une expérience antérieure d’hospitalisation a pu influencer mon ressenti d’une hospitalisation pourtant totalement différente ?

Je tiens à vous prévenir si vous craignez ce que cet épisode pourra aborder : il n’y sera mention NI de violences psychiatriques NI de violences gynécologiques. Dans cet épisode, je souhaite expliquer, à travers mon vécu, l’importance de la prise en charge globale des personnes en hospitalisation et comment certains antécédents qui paraissent anodins peuvent complètement renverser la donne suite à une pandémie mondiale.

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Dans cet épisode, on va parler : trouble du comportement alimentaire, dermatillomanie, anxiété, anorexie, hyperphagie boulimique, grossesse, maternité, rapport au corps.

Dans ce tout nouvel épisode de Mères en eaux troubles, j’ai le plaisir d’accueillir à mon micro Camille. Archétype de la jeune maman active, Camille travaille dans la communication, est l’autrice d’un livre, fait de la prévention sur les réseaux sociaux et est également maman d’une petite fille. Si on était dans une série américaine, on aurait envie de dire qu’on la déteste, pour ne pas avouer qu’on a envie d’être elle. Mais on n’est pas dans un scénario fantaisiste et réducteur, Camille est bien réelle et elle est tellement plus complexe et nuancée que ce que nos biais pourraient nous faire croire. Si Camille est aussi productive, c’est qu’elle a une grande discipline et exigence envers elle-même. Aujourd’hui elle en parle avec du recul et de la légèreté, toutefois pendant longtemps ce perfectionnisme l’a étouffé, jusqu’à ce qu’elle finisse par s’en prendre à son propre corps. Camille a vécu son adolescence au milieu des images retouchées et des propos culpabilisants dans les émissions TV, séries et publicités. A un âge où son corps grandit encore, elle finit convaincu qu’elle doit absolument correspondre à un idéal corporel inatteignable.

Comment réussir à distance les images culpabilisantes diffusées massivement dans les médias et qui fragilisent notre estime de nous-même ? Comment travailler sur le réflexe de se faire mal alors qu’il est compulsif ? Quoi mettre en place quand on devient maman d’une petite fille et qu’on sait qu’elle subira sans doute elle aussi ces injonctions corporelles ?

Camille est solaire et parle de ses cicatrices avec beaucoup de douceur. Car c’est à travers les fêlures qu’elle laisse voir la lumière qu’elle porte. Et cet espoir, elle cherche à le transmettre via les réseaux sociaux grâce à la prévention qu’elle fait sur son compte Instagram peau.ssible pour sensibiliser et informer sur la dermatillomanie, besoin compulsif de se triturer la peau, pouvant amener à se créer des plaies.

Dans cet épisode, on va parler : dérive thérapeutique, dérivesectaire, désinformation, emprise et répercussions sur la santé mentale en post-partum

C’est un nouvel épisode des Nageurs-Sauveteurs, aujourd’hui ! On met un peu de côté les portraits pour le temps d’un épisode donner la parole à des professionnels, des associations, des initiatives qui luttent au quotidien pour aider les personnes concernées par des troubles psys dans leur parentalité. Dans cet épisode spécial, on va aborder un sujet délicat, encore beaucoup tabou, qui provoque beaucoup de controverse et de débats houleux, notamment sur les forums en ligne pour jeunes mamans : les dérives thérapeutiques.

Au printemps dernier, la MIVILUDE (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) alerte sur l’augmentation conséquente de dérives thérapeutiques visant les jeunes parents en période du post-partum. Pourquoi cette période-là précisément ? Tout simplement parce que quand cela fait plus de trois mois que l’on ne dort plus, qu’on a les oreilles qui vrillent à force d’entendre des pleurs de nouveau-né et que la fatigue physique et mentale ressemble davantage à celle d’un participant de Koh-Lanta que celle d’un « jeune parent épanoui », eh bien la raison se fait la malle facilement. La fatigue impacte les capacités cognitives, et là où avant on aurait tout de suite pu réagir en disant « Non merci ! », on se retrouve à se prendre une carte de fidélité sans se poser de question, justement parce que le cerveau n’est pas en état. Et le désespoir qu’un jeune parent peut ressentir face à un petit être qui ne sait pas s’exprimer peut pousser à se tourner vers des pratiques obscures trèsrapidement.

Alors comment s’y retrouver au milieu des milles et une pratiques autour de la santé ? Quels sont les signaux d’alarme auxquels on doit faire attention ? Comment réagir face un professionnel mal intentionné ?

Pour répondre à ces questions, j’ai le plaisir d’échanger avec Julie Zajac, psychologue et militante contre les dérives thérapeutiques. Ensemble, nous allons essayer d’analyser la situation, trouver des explications à ce phénomène et surtout vous donner des pistes concrètes pour réagir.

Dans l’épisode du jour on va parler : bipolarité, maternité, pair-aidance, famille recomposée, grossesse, traitements médicamenteux

Dans ce nouvel épisode de Mères en eaux troubles, je vous partage aujourd’hui le portrait d’Elise. Maman dynamique et pleine d’humour, Elise accepte aujourd’hui de nous partager son vécu, après que je l’ai longtemps tanné pour qu’elle vienne dans le podcast. Car Elise est une amie de longue date mais également une collègue. Nous nous sommes formées ensemble à la pair-aidance, et ce sont nos échanges, de jeune maman à jeune maman, qui m’ont fait voir l’importance de se soutenir entre parents concernés. Mais avant de se tourner vers la pair-aidance, Elise a vécu plusieurs vies, elle a déménagé plusieurs fois et s’est cherchée un certain temps. Elle entend le mot de bipolarité mais n’y prête pas plus attention à l’époque. Ce n’est qu’après la naissance de sa première fille qu’elle doit faire face à la réalité de son trouble.

Alors comment accepter de réinventer son projet de vie quand la bipolarité s’en mêle ? Comment apprendre d’une première grossesse compliquée afin de vivre la suivante plus sereinement ? Comment se réorienter professionnellement tout en construisant sa famille recomposée alors que sa santé mentale est assez imprévisible ?

Elise est une femme pleine de vie, passionnée et aime sans compter. Elle nous raconte comment elle a décidé d’embrasser pleinement sa nouvelle identité de personne concernée par la bipolarité, avec ses hauts et ses bas. Mais toujours dans l’envie de faire de la vie de ses filles une fête.

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Ça y est, les pères aussi mouillent le maillot et plongent en eaux troubles pour nous raconter leur vécu, leurs galères et leurs victoires de parents. Et pour inaugurer ces nouveaux témoignages, j’accueille Maxime Perez-Zitvogel. Jeune papa énergique qui n’a pas sa langue dans sa poche, Maxime est de ces personnes qui semblent ne jamais être à court d’idées et de motivations. Ses projets ambitieux le mènent à l’autre bout du monde, mais alors qu’il pense toucher le ciel, c’est la douche froide de l’hospitalisation en psychiatrie. Comme beaucoup, il va nécessiter de temps pour se reconstruire. Mais la particularité de Maxime, c’est que même là où beaucoup sont tentés de baisser les bras et de renoncer à tout projet d’avenir, son torrent d’idées continue à avoir besoin d’exprimer, et contre tout attente, il surfe sur la vague vers la création d’un projet partant d’un besoin presque basique : celui de rencontrer d’autres personnes traversant la même expérience que lui. Avec d’autres personnes concernées, ils créent alors la Maison Perchée, association nationale de jeunes concernés par des troubles psys.

Comment se projeter dans l’avenir alors que le diagnostic ressemble parfois à une voie sans issue ? Comment communiquer publiquement sur ses fragilités et ses difficultés dans les médias pour porter son projet sans craindre les préjugés ? Comment se lancer dans la parentalité alors que les rituels quotidiens et les habitudes prévisibles sont garants de notre santé mentale ?

Maxime n’hésite pas à redéfinir ses projets et son quotidien pour pouvoir dépasser les limites que les idées reçues autour des troubles psys nous imposent trop souvent. Mais bien loin de l’image d’icône de militant pour la santé mentale qu’on pourrait lui coller dans les médias, c’est avant tout un papa simple, sans prise de tête, qui sait apprécier les petits bonheurs quotidiens que lui procure sa famille.

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C’est le grand retour de Mères en eaux troubles. Et pour démarrer cette saison, j’ai le plaisir d’accueillir Chloé. Chloé est une jeune maman d’un petit garçon, elle est le crayon derrière le compte instagram @chloeinvisible, l’auteur du livre pour enfant “Dis, papa, où part ma tristesse quand je suis contant ?” et la marraine de l’association Mady à destination des mamans concernés par une maladie invisible ou handicap invisible. Elle est souriante, dynamique, avec beaucoup d’humour et de tendresse. Voilà ce que j’ai envie de vous partager sur elle en premier, la personne qu’elle est et l’admiration qu’elle a provoquée chez moi. Parce que, oui, je vais vous parler de ses pathologies. Mais je trouve que d’en parler en premier, cela ne serait pas lui rendre justice.

En effet, son parcours est très difficile à faire entrevoir en quelques lignes. Chloée a plusieurs pathologies, certaines psychologiques et d’autres somatiques. Et si ces maladies sont présentes dans sa vie depuis très longtemps, les diagnostics pour la plupart ne sont que récents.

Alors comment se construire quand là où les autres voyagent et vont en soirée, on doit passer la majorité de notre temps dans des rendez-vous médicaux ? Comment continuer à se battre pour trouver le bon diagnostic alors que les médecins en viennent à remettre en question notre propre capacité mentale ? Comment pardonner son corps de ne pas être ce qu’on aurait aimé qu’il soit ?

Chloée mériterait qu’on écrive un roman sur elle, sur sa vie, ses passions, sa manière de voir les choses. Elle a appris à faire avec ce qui venait dans sa vie sans être invité et elle avance avec une volonté de fer, pas à pas, mais en faisant des pauses de temps, parfois pour souffler et parfois juste pour profiter de la vie.

Dans cette épisode, il sera abordée des grossesses arrêtées et le deuil périnatal. Si vous n’êtes pas dans un état actuellement d’entendre ces sujets, remettez l’écoute de l’épisode à plus tard.

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L’été s’est bien passé ? Vous avez survécu à la rentrée ? Prêts à repartir pour une nouvelle saison de portraits de parents concernés par des problèmes psychiatriques ? Parce que moi, oui !

Et pour vous donner un petit aperçu de ce qui vous attend cette année, voici un petit teaser. Alors préparez vos masques et tubas, on replonge bientôt en Mères en eaux troubles !

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[TW : suicide]

**** Le 10 septembre est la journée internationale de prévention du suicide. Si vous écoutez le podcast depuis longtemps, vous savez combien ce thème me tient à coeur. A cette occasion, je vous propose de redécouvrir la table ronde que j'avais animée en ligne autour de la thématique du suicide maternelle, première cause de mortalité en période périnatale ****

Dans cette épisode, nous allons aborder un sujet délicat, complexe mais avant tout tabou : le suicide maternel. Quand on parle de parentalité, on y associe souvent la phrase « les enfants, c’est que du bonheur ». Cette injonction à se sentir heureuse d’être mère peut souvent provoquer un sentiment de honte quand le chamboulement de la maternité révèle toutes nos fragilités et nous fait parfois perdre pied. Une étude scientifique nationale publié en 2021 donne le suicide comme seconde cause de mortalité chez les jeunes mamans après l’accouchement. Puis passé 6 semaines de post-partum, cela devient la première cause de mortalité jusqu’au 1 an. Le 3 avril 2024, une nouvelle enquête sur la mortalité maternelle va présenter ses résultats et les évolutions par rapport à la précédente enquête. Pour aborder cette thématique complexe, j’accueille non pas une mais quatre personnes : Thibaud de Lussac, qui a perdu sa femme, victime de suicide maternel, Elise Marcende, présidente de l’association Maman Blues, la psychiatre Dr Catherine Massoubre et Rachid Bekthi, infirmier répondant, tous les deux travaillant au 3114, numéro national gratuit de prévention au suicide. Alors comment oser demander de l’aide sans avoir l’impression que l’on sera jugé ? Comment sensibiliser les futures mamans et les proches et leur donner des pistes de solutions sans pour autant effrayer ? En effet, savoir c’est pouvoir. L’idée de cette table ronde n’est pas de faire un constat dramatique mais d’avertir les futurs et jeunes parents, car ils ont le droit de savoir dans quoi ils mettent les pieds. Et s’ils le savent, alors ils auront la possibilité de pouvoir réagir.

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