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Porta lutte pour que le colossal char blindé reste entre la colonne des soldats. Un moment d'inattention et il aurait pu écraser la compagnie au complet. Une énorme boule de feu tombe juste devant le char, entre les sapins. Les soldats panzer plongent hors des blindés pour chercher refuge. Les yeux remplis de terreur et les cœurs battant à grands coups, ils attendent la mort, sous le soleil. Un mur de feu gigantesque s'érige vers le ciel. - Organes de Staline, murmure Heide craintif. Porta accélère le moteur.

Le Légionnaire tourne le canon de sa mitraillette. Les traces de fumée dévorent les ventres des officiers. Ils s'écroulent brusquement sur la neige, qui se teint de rouge. Au fur et à mesure que les soldats, couverts de peaux, s'avancent dans les bois, des cris de bêtes sont entendus. Ils se trouvent sur le front russo-finlandais. Les mitraillettes résonnent jusqu'à vider leurs chargeurs. Le peloton du Vieux, avec le colossal Petit-Frère et Porta qui jouent les rôles principaux, lutte sauvagement derrière les lignes russes.

"Le soldat inconnu de la deuxième guerre mondiale possède maintenant son monument" Morgenavisen, Norvège. Nous entendons les chenilles des tanks qui s'approchent. – Un T-34. Ils nous ont sûrement découverts, murmure Petit-Frère. Ne bougez pas tant qu'il n'arrive pas ici, après on s'enfuira ! L'affreux bruit des chenilles se rapproche de plus en plus. Je connais l'angoisse qui parcourt la colonne vertébrale. Courir une seconde trop tôt, c'est la mort assurée. Je ne sais pas comment nous sommes parvenus à nous lever ; les jambes fonctionnent automatiquement.

La rumeur court que nous allons être transférés à Varsovie. Heide, qui est toujours bien informé, affirme que là-bas c'est un enfer. Il parle d'une retraite des Allemands sur le front est. Des milliers de parachutistes britanniques ont débarqué et des vagues de soldats polonais sortent des forêts. Mais l'armée polonaise est déjà condamnée à mort. Pas seulement par le Reichsführer Himmler à Berlin, mais aussi par le Maréchal Staline. Les nationalistes polonais demandent, en vain, de l'aide à l'Armée rouge.

Un commando spécial du régiment disciplinaire revêtu d'uniformes russes s'empare de 4 chars de combat T-34. Éclaircie au loin, derrière les lignes russes, dans le Caucase. Année 1942. Heure après heure, les chars se dirigent vers l'est. Les sections russes les invoquent à maintes reprises. Nous suivons les soldats dans leur lutte désespérée pour revenir sur les lignes allemandes. Les distances sont grandes, les amis rares et la mort toujours sur les talons.

Heide pousse un cri, il saute en l'air et atterrit de l'autre côté du fossé, où il glisse sur la boue comme une pelle. Notre char commence à reculer de toutes ses forces. Évidemment, Porta a aussi vu le danger qui se trouve juste sous ses yeux, à l'affût, pour donner la mort et mutiler. Rien ne se propage plus vite que la découverte, par l'avant-garde, des mines si redoutées. Tout à coup, plus un bruit. Même la puissante mitraillette Maxim se tait. Nous retenons tous notre respiration, en espérant que la mine n'explose pas.

Packender Kriegsroman – realitätsnah, brutal und beängstigend!Auf dem Balkan werden blutige Partisanenkämpfe ausgetragen. Handgranaten regnen auf die Straßen. Von den Dächern abgefeuerte Granatsplitter treffen das Jägerbataillon. Die Soldaten schlängeln sich stöhnend durch die Gassen auf der Suche nach Zuflucht. Molotow-Cocktails explodieren mit hohlem Getöse und die brennende Flüssigkeit vernichtet Menschen und Material.

C'est comme si tout le terrain allait sauter en l'air. Une longue explosion retentissante secoue les lignes allemandes. C'est alors qu'on entend un cri infernal. Au travers des étincelles de feu, la silhouette de Petit-Frère apparaît avec son casque gris sur la tête. Il est au fond de la tranchée ennemie, avec sa mitraillette collée contre sa hanche. Les projectiles laissent des traces lumineuses lorsqu'ils sont crachés par les canons. Des silhouettes étourdies fuient avec affolement. - Ils sont comme le diable ! s'exclame le lieutenant russe avec admiration.

Monte Cassino, monastère sacré au nord-ouest de Naples. Les Allemands ont construit d'énormes positions défensives. La bataille de Monte Cassino, livrée de l'hiver au printemps 1944, sera un enfer indescriptible, aussi bien pour les défenseurs que pour les attaquants. Les alliés font appel aux avions, à l'artillerie, aux blindés et à l'infanterie de plusieurs nations. Les forces allemandes sont dirigées par la meilleure troupe d'élite. Le Régiment Panzer nº 27 - le régiment disciplinaire - se trouve parmi elles.

Il fait un froid de loup, moins 38 degrés. Stalingrad, hiver 1942-1943. Un vent gelé souffle sur la steppe et lance des cristaux de glace contre nos visages. Nous marchons sur des milliers de cadavres congelés. Le Général SS, silencieux et introverti, marche au devant de la colonne. Il est furieux. Ça fait longtemps que nous le savons. C'est un passionné, qui veut mourir au combat. Le Général SS veut emporter avec lui, vers la mort, le plus grand nombre de soldats.

En raison du manque de soldats, Hitler appelle sous les drapeaux tous les hommes disponibles. Les criminels, prisonniers politiques et déserteurs sont amnistiés et envoyés au front. Ils sont tous réunis dans un bataillon de marche et ils sont affectés aux missions les plus pénibles. L'obéissance aveugle est ce qu'il y a de plus dur. Bien plus de vingt fois par jour, on leur rappelle, entre malédictions et instructions prussiennes, qu'ils font partie d'un régiment disciplinaire et qu'ils seront les meilleurs soldats du monde.

"Un grand roman sur la guerre." Alan Silitoe. Les soldats du Régiment Panzer nº 27 battent en retraite. Ils doivent participer à l'horrible déblaiement, une fois les bombes alliées tombées sur les villes allemandes. Les chenilles des tanks sillonnent les steppes de Russie, sous le froid insupportable de l'hiver, dans une marche vers la mort qui semble ne jamais s'achever. Des milliers d'exilés inondent les routes. Des avions de chasse russe, tels des bouchers, volent à basse altitude et transforment le courant de réfugiés en un cri lugubre vers le ciel.

I soldati del 27esimo Reggimento Panzer sono costretti a ripiegare. Devono compiere una terribile ritirata dopo la pioggia di bombe alleate sulle città tedesche. I cingoli dei carri armati solcano la steppa russa nella gelida morsa dell’inverno in una marcia della morte, che sembra non avere fine. Le strade si riempiono di migliaia di profughi. I caccia russi sono tritacarne che sfrecciano a bassa quota e trasformano con il loro sibilo il flusso dei rifugiati in un macabro grido rivolto al cielo.

"Heide lancia un grido, salta e atterra sull'altro lato del fosso, guizzando nel fango come una scavatrice. Il nostro carro comincia a retrocedere a tutta forza. Evidentemente, anche Porta si è accorto della scocciatura che sta lì davanti in agguato, pronta a seminare morte e mutilazioni. Nulla circola tanto rapidamente quanto la voce che la prima linea si è imbattuta nelle temute mine. Di colpo tutto è silenzio. Persino l’imponente mitragliatrice Maxim tace. Tutti tratteniamo il respiro attendendo solo che la mina esploda."

"È come se il suolo saltasse per aria. Il boato di una lunga esplosione scuote le linee tedesche. Si sente un grido infernale. Attraverso le scintille infuocate si vede l'enorme sagoma di Fratellino con la bombetta grigia in testa. Si trova in fondo alla trincea nemica con il mitragliatore premuto contro il fianco. La canna sputa proiettili che formano scie luminose. Sagome si muovono disordinatamente in preda al panico. -Sembrano diavoli! esclama il tenente russo ammirato." Sven Hassel fu reclutato in una compagnia di disciplina come soldato semplice dell’esercito tedesco.

La scarsità di soldati spinge Hitler a reclutare chiunque. Criminali, prigionieri politici e disertori vengono amnistiati e mandati in guerra. Finiscono tutti in una compagnia di disciplina e vengono loro assegnate le missioni peggiori, costretti alla cieca obbedienza da un rigore disumano. A questo manipolo di uomini viene ripetuto almeno venti volte al giorno, tra maledizioni e comandi di stampo prussiano, che fanno parte di una compagnia di disciplina e che saranno i migliori soldati al mondo.

Montecassino, il sacro monastero a nordovest di Napoli. I tedeschi vi hanno predisposto ingenti postazioni difensive. La battaglia di Montecassino nell'inverno e nella primavera del 1944 sarà un inferno dantesco per vittime e carnefici. Gli alleati mettono in campo aerei, artiglieria, blindati e fanteria di molte nazioni. Alla testa delle forze tedesche, le migliori truppe di élite. Tra queste, il 27esimo Reggimento Panzer: il reggimento di disciplina. Nessuno si aspetta che ci saranno dei sopravvissuti, ma qualcuno ce la farà.

"Sentiamo i cingoli dei carri armati in avvicinamento. - Un T-34. Devono averci scoperti, sussurra Fratellino. - Non muovetevi finché non è qui, poi ce la filiamo! L'orribile stridore dei cingoli si avvicina sempre di più. Riconosco l’angoscia: un brivido lungo la spina dorsale. Muoversi un secondo prima del tempo significa morte sicura. Non so come, riusciamo ad alzarci, le gambe funzionano da sole. Il carro armato passa sopra la buca e schiaccia tutto quello che c'è dentro... Poi si allontana ronfando."

Es scheint, als ob der ganze Boden in die Luft fliegt. Eine lange dröhnende Explosion erschüttert die deutschen Linien. Dann hört man einen höllischen Schrei. Durch die Feuerblitze ist die enorme Silhouette von Wolfgang Creutzfeldt mit der grauen Melone auf dem Kopf zu sehen. Er steht am Ende des feindlichen Grabens mit dem Maschinengewehr gegen die Hüfte gepresst. Aus dem Gewehrlauf werden die Lichtwege der Projektile gespuckt. Verwirrte Schattenbilder fliehen in Panik. - "Die sind ja wie der Teufel selbst!", ruft der russische Leutnant bewundernd aus.

Die Soldaten des Panzerregiments 27 befinden sich im Rückzug. Sie müssen an den schrecklichen Aufräumarbeiten teilnehmen, nachdem alliierte Bomben auf deutsche Städte geregnet sind. Die Raupenketten der Panzer ziehen sich unter den eisigen Krallen des Winters über die Steppen Russlands - auf einem Todesmarsch, der kein Ende nehmen will. Tausende von Vertriebenen füllen die Straßen. Russische Kampfflugzeuge kommen wie Metzger in geringer Höhe kreischend dahergeflogen und verwandeln den Strom der Flüchtlinge in einen makabren Schrei zum Himmel.