Tout va bien cover art

Tout va bien

Tout va bien

By: Samir Ardjoum Microciné
Listen for free

About this listen

Une émission, tous les trois semaines. Avec François Bégaudeau, écrivain et critique, nous parlons ensemble des films : ceux qui paraissent aujourd’hui et ceux qui persistent depuis longtemps. L’actualité et le patrimoine cessent d’être des catégories pour devenir des expériences à partager. Nous avançons par échanges, en laissant les films se révéler à travers nos voix, dans le temps que leur durée impose.Samir Ardjoum Microciné Art
Episodes
  • Tout va bien (Episode 4) - Hafsia Herzi & Stéphane Demoustier
    Nov 16 2025

    Au programme :

    04:00 : La Petite dernière (Hafsia Herzi)

    1:52:30 : L'Inconnu de la grande arche (Stéphane Demoustier)

    Show More Show Less
    2 hrs and 48 mins
  • Episode 3 - Nouvelle vague (Richard Linklater) & Chien 51 (Cédric Jimenez)
    Oct 26 2025

    Émission enregistrée le dimanche 26 octobre

    1. Nouvelle Vague (Richard Linklater) : à partir de 03:07
    2. Chien 51 (Cédric Jimenez) : à partir de 1:44:34
    Show More Show Less
    2 hrs and 39 mins
  • Episode 2 - Une bataille après l'autre (Paul Thomas Anderson) & Un simple accident (Jafar Panahi)
    Oct 6 2025

    Entre la clarté d’un plan et le vacarme d’une époque, un film avance, haletant. Une bataille après l’autre, le nouveau Paul Thomas Anderson, porte dans son titre même la promesse d’un affrontement continu : avec la politique, avec le temps, avec l’idée d’un cinéma encore capable de respirer. Ici, la lutte n’est pas seulement militaire ou morale — elle est esthétique. Le film s’attaque à la vitesse du monde, à la saturation du discours, à cette époque où tout se dit trop vite.

    Une conversation s’ouvre alors, tendue comme un montage. Les images d’Anderson croisent celles de There Will Be Blood, de The Master, de Phantom Thread ; la comparaison se risque jusqu’à Tarantino, dont la flamboyance se confond parfois avec le fascisme du cool. L’ombre de Pynchon flotte sur le scénario, celle de Benicio Del Toro traverse une scène comme un souffle, moment suspendu où le film semble enfin trouver son rythme — une respiration dans le tumulte.

    Au centre du débat, une question obsède : comment filmer le présent sans l’aplatir ? Le politique n’y est plus un mot d’ordre, mais un battement irrégulier, un pouls. Le film cherche la forme juste — celle qui ne commande pas, celle qui écoute.

    Puis, en écho, Un simple accident de Jafar Panahi. L’autre versant d’un même désir : retrouver la transparence du regard, la possibilité du réel. Là où Anderson orchestre la démesure, Panahi propose la retenue. Le monde, soudain, tient dans un plan fixe, dans la lumière d’une route, dans la lenteur d’un geste.

    Ainsi se dessine la traversée de cet épisode : du tumulte à la simplicité, du grand dispositif américain à l’épure iranienne. Deux films, deux manières d’habiter le monde. Et, dans l’espace entre les deux, une interrogation constante : que peut encore le cinéma, quand tout semble vouloir parler à sa place ?

    Show More Show Less
    2 hrs and 30 mins
No reviews yet
In the spirit of reconciliation, Audible acknowledges the Traditional Custodians of country throughout Australia and their connections to land, sea and community. We pay our respect to their elders past and present and extend that respect to all Aboriginal and Torres Strait Islander peoples today.