L’écoféminisme populaire et décolonial est à l’honneur dans ce nouvel épisode de la podcast.

Nous accueillons Amina Bouri, militante écologiste feministe et anti-raciste, créatrice de plusieurs associations qui portent l’écologie avec des femmes de quartiers populaires ou les accompagnent dans leur carrière. Elle est aussi élue du conseil de Paris et candidate à la mairie de Paris Centre pour EELV en 2026.

Pour elle, le futur sera intersectionnel ou ne sera pas ! On y arrivera qu’en incluant tout le monde, personnes humaines et non-humaines.

Son écoféminisme s’inscrit dans une lutte globale contre le patriarcat capitaliste, qui se doit d’être un espace safe pour inclure les personnes non-blanches et les personnes des quartiers populaires.

Elle nous raconte comment elle est inspirée par des femmes comme Karima Delli ou Floriane Chinsky, et beaucoup d’autres qui construisent un monde meilleur.

Amina insiste sur le besoin de se réunir pour se soutenir autour des causes qui nous rassemblent. Elle souhaite que nous toustes, militant-e-s, construisions ensemble malgré nos divergences, et que nous mettions l’écoute et l’empathie au cœur de nos luttes.

Enfin, Amina propose un programme politique qui tient compte de celles et ceux qui sont systématiquement oublié-e-s, avec un retour à la hauteur des enjeux des aides aux associations et des pistes d’expérimentations innovantes pour mieux aider les femmes, en sororité !

Pour contacter Amina dans sa campagne et lui proposer de bonnes idées : amina.bouri@lowcarbonfrance.org

💜 Pour suivre les deux associations présentées par Amina :

@reachoutfrance

@pikpikenvironnement

Et suivez nous sur les réseaux, comme insta :

@amina.bouri

@thetantrafeminist @feministsinthecity

@typhaine.d

@willene_pilate

Notre invitée de ce mois est Nadia Rabbaa, militante féministe, experte en narration stratégique et ancienne journaliste, qui a passé plus de quinze ans sur le terrain ainsi qu’au service d’institutions internationales telles que les Nations Unies. Son parcours est celui d’une femme engagée à déconstruire les récits dominants, à promouvoir une communication éthique et inclusive, et à remettre les voix du Sud global au centre des discussions sur le développement et la paix.

Dans cet épisode, Nadia Rabbaa nous invite à penser une sororité internationale intersectionelle, consciente des rapports de force mondiaux et ancrée dans une perspective décoloniale.

Une sororité qui reconnaît la primauté des actrices féministes locales, seules à même de définir leurs luttes, leurs marges de manœuvre et les réalités de leurs contextes culturels.

Elle explore avec lucidité la difficulté de faire vivre la sororité à mesure que l’on s’approche des centres de pouvoirs, notamment institutionnels et de leurs logiques patriarcales profondes.

Et rappelle que, alors que les hommes font les guerres, ce sont bien souvent les femmes qui trouvent les ressources pour construire une paix durable.

Nadia Rabbaa nous appelle à pratiquer une sororité lucide, faite d’écoute, d’empathie, et d’un véritable travail de décentrement : “Remettre les marges au centre, encore et encore.”
Cet épisode est un magnifique appel à la doussœur (merci Willène!), à la tendresse et à la réduction des violences, partout où cela est possible.

🎙️ Nous clôturons cet épisode sur un appel à la sororité internationale, avec le soutien à Betty Lachgar, condamnée à deux ans et demi de prison au Maroc pour avoir porté un T-shirt contre la lesbophobie.

✊ Pour en savoir plus et la soutenir : change.org/p/libérez-ibtissame-betty-lachgar

Dans cet épisode touchant, Willène Pilate, Julie Marangé et Typhaine D accueillent deux invitées inspirantes : Virginia Markus et Amanda Castillo, militantes animalistes et féministes engagées.

Ensemble, nous explorons les liens profonds entre féminisme et animalisme :

• Et si les systèmes de domination à l’œuvre sur les femmes et sur les animaux partageaient une même logique d’exploitation.
• Et si lutter pour l’émancipation passait aussi par une remise en question de notre rapport aux autres êtres sentient·es ?

Nous parlons de stratégies pour faire évoluer les mentalités, de respect sous toutes ses formes et d’amour radical envers humaines et non-humain•es.

💜 Une épisode qui invite à élargir notre cercle de compassion. Pour une sororité qui ne s’arrête pas à l’espèce.

Pour soutenir le sanctuaire de Virginia Markus et ses résident•es : https://www.asso-coexister.ch/

Pour lire “Tu seras carnivore mon fils” de Amanda Castillo https://www.editionstextuel.com/livre/tu_seras_carnivore_mon_fils

Et suivez-nous sur les réseaux, comme insta :

@gin_markus

@amanda_castillo_journaliste

@willene_pilate

@thetantrafeminist @feministsinthecity

@typhaine.d

Nous avons la grande joie d’accueillir Sandrine Rousseau dans cet épisode où la sororité est plus que jamais un sujet politique.

Entre analyses écoféministes et émotions, elle nous donne sa définition de la sororité.

Elle nous partage ses expériences de sororité inattendue et précieuse entre opposantes politiques, et nous interpelle au contraire sur les effets dévastateur de la violences des femmes, y compris de notre propre camp.

Elle nous inspire par sa ligne de conduite sorore en politique, y compris face aux femmes d’extrême droite : combattre leurs idées comme celles des hommes, mais toujours s’opposer à ce qu’elles soient victimes de misogynie.

Nous avons hâte de vos réactions en commentaire de cet épisode essentiel.

Pour rejoindre en sororité l’espace de Sandrine Rousseau Vivantes : https://sandrinerousseau.fr/

Pour nous suivre chacune :
Willène Pilate : https://willenepilate.wixsite.com/willenepilate
Julie Marnage et Féminists in the city : https://www.feministsinthecity.com/
Typhaine D : https://linktr.ee/typhained

Et bien sûr, abonnez-vous à Sororité LA Podcast

Pour la première fois, Willene Pilate, Julie Marangé et Typhaine D reçoivent une invitée !

Nous accueillons avec bonheur Claudine Monteil, 75 ans, diplomate honoraire française, féministe historique proche de Simone de Beauvoir, signataire du manifeste des 343, autrice de nombreux livres sur le féminisme, dont Les Soeurs Beauvoir, Marie Curie et ses filles…

Elle témoigne de cette sororité qui ne connaît pas les frontières de l’âge, depuis ses expériences au MLF (Mouvement de Libération des Femmes).

Elle nous encourage à savoir reconnaître nos héritages, chérir nos différences et rester sorores malgré celles-ci.

Elle nous distille des forces pour ne rien lâcher, et, comme elle dit : dévorer la vie !

Dans ce nouvel épisode, on poursuit notre exploration de l’éthique de la sororité, et cette fois, on plonge dans nos choix culturels.

Lire sorore, regarder sorore, consommer sorore — c’est politique.

Ce qu’on lit, ce qu’on regarde, ce qu’on écoute façonne notre vision du monde. Et ils le savent. Les hommes ont bâti une culture à leur image, colonisant nos imaginaires, invisibilisant les femmes, occupant tout l’espace.

Face à cela, on peut résister. On peut choisir d’acheter des livres écrits par des femmes, de soutenir des artistes féministes, de mettre en lumière les créatrices. Parce que représenter le monde autrement, c’est déjà commencer à le transformer.

💥 Ce cinquième épisode est un appel à faire de nos choix culturels et de nos manières de vivre des actes de sororité et de rébellion. On y poursuit la construction d’une éthique sorore en refusant, par exemple, de juger les femmes avec les mêmes critères que ceux forgés par un monde dominé par les hommes.

Dans cet épisode foisonnant, Willène Pilate, Julie Baranski Marangé et Typhaine D poursuivent leurs propositions concrètes pour bâtir une véritable éthique sorore.

Au fil de clins d'œil à des alliées et figures inspirantes, elles invitent à :
- Pratiquer la bienveillance entre femmes, même en désaccord.
- Soutenir les victimes de violences, sans jamais en rajouter.
- Honorer la pluralité des stratégies féministes.
- Utiliser notre influence pour élever d'autres femmes.
- Cesser de rivaliser pour l’attention des hommes.
- Visibiliser les femmes invisibilisées.
- Refuser la violence, même symbolique, envers une autre femme.

Des principes simples mais puissants, à incarner au quotidien. Et vous, quelle serait votre règle d’éthique sorore ?

Rendez-vous dans l’épisode 5 pour continuer cette exploration, avant d’ouvrir le micro à nos invitées.
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Quels seraient les premiers grands accords sorores à mettre en place, concrètement, chacune ?

• Être sa propre Sœure ?
• Créditer les femmes pour leurs apports ?
• Ne jamais “défendre” un homme face à une femme, car il n’en a jamais besoin ?
• Savoir se libérer de la tyrannie de la perfection et d’une pureté militante fantasmée ?

Cet épisode explore nos propositions de construction pour impulser dans notre quotidien une éthique de sororité transformatrice.

Nous avons hâte de co-construire les prochaines avec vous qui nous écoutez !