Dans ce troisième épisode, Marin Ferry, maître de conférence à l’Université Gustave Eiffel, nous offre un éclairage essentiel sur un sujet aussi omniprésent que mal compris, la dette et ses différentes notions – dette publique, dette extérieure, dette souveraine – avant d’aborder une question essentielle : qu’entend-on réellement par « crise de la dette » ?
Alors qu’une crise de la dette sans précédent se profile dans les pays du Sud, le taux d’endettement des acteurs publics obère aujourd’hui les perspectives de développement économique. Un épisode essentiel pour comprendre les rouages et les paradoxes de la dette à l’échelle mondiale, et ses enjeux.

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Club économique, force politique ou acteur géopolitique à part entière ? Le regroupement initialement composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud interroge. Avec leur poids démographique et économique hors norme, les BRICS représentent-ils désormais le véritable centre de gravité de l’économie mondiale, face à un Occident qui perdrait de son influence ?
Pour y répondre, Allan Deneuville, maître de conférences à l’Université Bordeaux Montaigne et associé au centre Géode et à l’Institut français de géopolitique, décrypte la dynamique et les ambitions des BRICS, et leur rôle supposé ou réel dans l’ordre mondial.

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Dans ce décryptage parlementaire, cap sur Bruxelles pour une focale sur l’Union européenne et sa puissance commerciale.
Alors que la guerre commerciale initiée par Donald Trump remet en cause les alliances économiques entre pays du bloc occidental, quel rôle peut jouer la Commission européenne face à des puissances géoéconomiques qui ne semblent vouloir faire aucun cadeau à ses États membres ? Coût de l’énergie, impact de la guerre en Ukraine, désindustrialisation… : les Européens sont-ils les perdants de la mondialisation économique actuelle, après en avoir été les principaux promoteurs et artisans ?
Pour y répondre, Pervenche Berès, députée européenne de 1994 à 2019 et membre du conseil d’administration de la Fondation Jean-Jaurès, revient sur la place réelle de l’Union européenne dans la mondialisation : au centre… ou à la marge ?

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Ce premier épisode qui ouvre la série sur la géoéconomie porte sur la structuration du commerce international : quelle organisation des flux, quels acteurs et quels équilibres mondiaux, ou encore quelle est la place des accords de libre-échange aujourd’hui ?
Isabelle Méjean, professeure à Sciences Po Paris, dresse pour nous cet état des lieux de la logistique mondiale et des équilibres macroéconomiques à l’heure du retour des guerres commerciales entre grandes puissances. Avec une question prégnante : ce système complexe peut-il encore tenir, entre guerres commerciales, tentation protectionniste et impératif climatique ?

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Ce deuxième épisode de la série sur la géoéconomie offre un focus sur la deuxième économie mondiale, premier investisseur sur le continent africain : la Chine. Parle-t-on d’une superpuissance ou d’une économie en développement – ou des deux à la fois ?
Mary-Françoise Renard, professeure émérite d'économie à l'Université Clermont-Auvergne et grande spécialiste de la Chine, revient sur ce qui a fait le succès économique de ce pays en moins de cinquante ans. Elle décrypte ainsi la part du marché intérieur face au commerce extérieur, le rôle des Nouvelles Routes de la soie ou encore le rôle ambigu des Européens face à sa puissance commerciale.

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Ce cinquième épisode nous plonge au cœur des débats parlementaires pour interroger la trajectoire et les fragilités de la politique française de développement.
Rachid Temal, sénateur socialiste et vice-président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, revient sur la loi de programmation la politique de solidarité internationale de 2021, qui devait incarner un engagement renouvelé de la France en faveur d’une aide publique ambitieuse. Alors que les coupes budgétaires se multiplient et que le consensus politique d’alors semble s’effriter, la solidarité internationale est-elle définitivement en perte de vitesse ? Loin d’être un simple outil de coopération, l’aide publique au développement répond aussi inévitablement à des logiques de puissance. À l’heure des recompositions géopolitiques, quel rôle la France entend-elle encore jouer sur la scène du développement international ?

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À cinq ans de l’échéance fixée par l’Agenda 2030, ce quatrième épisode propose un bilan critique des Objectifs de développement durable (ODD). Avec Najat Vallaud-Belkacem, présidente de France terre d’asile, ancienne ministre et ancienne directrice générale de l’ONG ONE France, cette discussion revient sur une décennie marquée par des avancées fragilisées par les crises sanitaire, économique et géopolitique.
Loin de leurs promesses initiales, les ODD se heurtent aujourd’hui à des défis majeurs : déficit de financement, gouvernance mondiale contestée et affaiblissement du cadre multilatéral. Peuvent-ils encore incarner un horizon commun ou faut-il repenser en profondeur les cadres de la coopération internationale ?

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Dans ce troisième épisode, Emmanuel Guérin, conseiller spécial de Laurence Tubiana, négociatrice française de l’Accord de Paris, et membre de l’European Climate Foundation, revient sur l’évolution des liens entre développement et action climatique.
Du rapport Brundtland à la COP30, en passant par la COP21 dix ans plus tôt, la notion de développement durable a-t-elle tenu ses promesses ? Les cadres internationaux qui en sont nés ont-ils permis une réelle convergence entre objectifs climatiques et priorités socio-économiques ? Face aux défis économiques, sociaux et environnementaux croissants, peut-on encore penser un agenda commun pour le développement et le climat ? Tandis que les responsabilités historiques restent inégalement assumées, que les fractures Nord/Sud s’aggravent et que les financements stagnent, cet échange interroge la possibilité d’un horizon partagé face à l’urgence climatique et à l’ampleur des bouleversements à venir.

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