Pour l’épisode 187, le Trio devient un duo économique en l’absence d’Ian. On discute des mythes entourant la croissance économique, et Vincent répond aux arguments des partisans de la décroissance. La croissance provoque-t-elle des crises économiques ? Vaut-il mieux une croissance modeste qu’une croissance rapide ? Voilà quelques-unes des questions auxquelles nous répondons dans cet épisode.

Dans la partie Patreon, nous abordons deux articles contradictoires publiés dans Le Journal de Montréal à propos du danger que représenteraient les climatiseurs pour l’environnement. Nous examinons les données sur le sujet, et Vincent explique que les gouvernements font généralement deux choses qui aggravent les problèmes de pollution : le protectionnisme et la réglementation.

0:00 Intro
4:20 Comment répondre aux « décroissants »
11:15 Quelques livres décroissants
13:18 Croissance rapide vs croissance constante
22:41 Les attaques contre la croissance
26:58 Deux économistes sur la croissance
32:54 Les 5 étapes de la croissance selon Rostow
36:00 Mancur Olson et la théorie des choix publics
42:05 Ils ont raison sur une chose
48:09 Crises économiques et liberté
59:18 C’est quoi la décroissance ?
1:03:20 Conclusion

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  Dans le Trio économique, on discute cette semaine de l’histoire du développement de la Gaspésie. Il est notamment question de Charles Robin, un Anglo-Normand qui a réussi à établir un monopole sur la pêche en Gaspésie au 18e siècle. Vincent défend l’idée qu’un monopole peut être souhaitable lorsque la ressource exploitée est un bien commun. Dans le cas de la pêche, le monopole est en quelque sorte en compétition avec lui-même dans le temps : s’il épuise la ressource, il disparaît.

  Ce que démontre l’étude de Vincent, c’est que le niveau de vie et la richesse des Gaspésiens étaient à l’époque bien supérieurs à ceux du reste des Québécois. Cette belle histoire a pris fin… quand l’État s’en est mêlé !

  Dans la TAVERNE, on parle des gens qui ressentent le besoin d’étaler leur culture comme on étale du beurre de peanut, de signalement de vertus au sein de leur tribu, d’études en psychologie sociale, d’un entrepreneur atteint du trouble oppositionnel avec provocation, et de comment la plus grande arnaque de l’État, c’est l’impôt prélevé à la source.

  
  

  0:00 Intro

  4:07 La Gaspésie

  10:08 Les pêcheries : un monopole souhaitable ?

  13:19 Le sweet spot de la pêche

  20:02 La surpêche causée par les subventions

  24:07 Forrest Gump et son crevettier

  27:12 Le monopole de Charles Robin

  40:23 Croissance de la population en Gaspésie

  42:41 Les Gaspésiens étaient plus riches

  51:42 L’État a mis fin à cette belle histoire

  54:40 Conclusion première partie

  56:42 Pub – Livre d’Antoine Bernier

  
  

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  Aujourd’hui dans le podcast, on parle du Great Stink de Londres et de son impact surprenant sur la consommation d’huîtres entre 1800 et 1900. Quand le système d’égouts fraîchement construit se met à rejeter ses déchets dans la Tamise, les Londoniens commencent à tomber malades, victimes de la fièvre typhoïde. Comment vont-ils se sortir de cette crise sanitaire et urbaine ? C’est ce qu’on explore dans cet épisode — une illustration parfaite du fameux Geloso Tree.

  
  

  DANS LA PARTIE PATREON, on inaugure un nouveau concept : La Taverne !
  On y parle du Michelinas intellectuel, d’Ayn Rand, et du débat sur les subventions en culture, en lien avec un post lunaire de Pierre-Luc Brillant.
  Frank partage un commentaire reçu... et avoue être sérieusement tenté de s’acheter un douze à pompe et d’aller vivre dans le bois !

  0:00 Intro qui dérape
  2:28 Le Geloso Tree
  8:34 Le Great Stink de Londres
  15:00 Parenthèse sur l’histoire des sciences
  19:50 Construction massive
  22:08 Carte de Londres et maladie
  25:04 Anguilles, huîtres et moules
  29:40 Les chariots de bouffe de rue
  34:10 Médiatisation du danger
  39:43 Une solution émerge du privé
  50:15 En quelques mois, le problème se règle
  52:08 Imposer son monopole de pensée
  57:10 Deux visions de la régulation environnementale
  1:00:10 Vers Patreon
  

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Aujourd’hui, dans le Trio Économique, on parle de l’histoire de la prohibition aux États-Unis, instaurée par le 18e amendement (et non le 19e), puis abolie par le 21e amendement. On explore l’impact économique de cette mesure liberticide, à l’époque soutenue par les deux grands partis. Vincent Geloso avoue notamment être un amateur de Pabst Blue Ribbon, tout comme Acid Blais. On aborde aussi les conséquences pour l’industrie de la bière et les affrontements entre différents lobbys.

DANS LA PARTIE PATREON, on clarifie certains éléments du podcast précédent sur l’immigration et la crise du logement. On revient ensuite sur un “succès souvenir” de 1975, où Radio-Canada réalisait un reportage sur la crise du logement à Montréal. Rien n’a changé : toujours les mêmes types de militants, les mêmes solutions bidon. Déjà à l’époque, on faisait la promotion du logement social et du contrôle des loyers.

0:00 Introduction

02:50 Publicité : Antoine Bernier + Livre de Vincent Geloso

08:25 Qu’est-ce que la prohibition ?

11:14 Historique de la prohibition

18:41 Le “Beer Act” de 1919

25:06 Effets de la prohibition sur la consommation

32:20 Gestion extralégale des conflits

33:27 Que s’est-il passé avec les brasseries ?

42:10 Vers l’abolition de la prohibition et l’arrivée de FDR

51:29 L’impact économique

58:40 Transition vers Patreon

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Le Trio Économique discute depuis longtemps de l’importance des contre-pouvoirs en démocratie. Aujourd’hui, nous faisons deux propositions concrètes, applicables tant dans le contexte actuel que dans un Québec souverain :

1. Ramener le Sénat du Québec, sous une nouvelle formule améliorée — potentiellement élective — avec une carte électorale distincte de celle des 125 circonscriptions actuelles.

2. Augmenter le nombre de députés à l’Assemblée nationale, tout en réduisant leur salaire.

Ces propositions peuvent sembler contre-intuitives pour ceux qui défendent une limitation du rôle de l’État, mais la réalité est la suivante : moins il y a de personnes impliquées dans le processus de délibération, plus il devient facile d’adopter des lois qui augmentent la taille et le pouvoir de l’État.

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Dans cet épisode 182 du Trio Économique, on aborde le sujet de la syndicalisation en expliquant que les syndicats ciblent principalement les secteurs monopolistiques, ce qui explique leur forte présence dans la fonction publique. Bien que les syndicats puissent jouer un rôle pertinent dans le secteur privé, notamment dans les métiers peu qualifiés, une vaste littérature démontre qu’ils sont nuisibles au sein de l’appareil gouvernemental, qui ne devrait pas les reconnaître. On souligne également que le Québec est le champion canadien des grèves, avec plus de 90 % des conflits de travail survenant sur son territoire.

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À partir d’une question d’une auditrice qui se demandait si les jeunes rencontrent davantage de difficultés sur le marché du travail — notamment pour se trouver un emploi —, Vincent et Frank abordent une série de sujets liés à la jeunesse. On constate d’abord que le chômage chez les jeunes semble toucher davantage les hommes que les femmes.Vincent soulève ensuite la question du salaire minimum et de son effet potentiel sur le décrochage scolaire. On examine différentes propositions mises en place dans d’autres pays, où le salaire minimum est parfois inférieur pour les moins de 18 ans. Des études ont d’ailleurs été menées sur l’impact de ce type de mesure sur le taux de décrochage.

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Dans cet épisode 180 du Trio Économique, on discute de la crise du logement et de l’argument selon lequel elle serait causée essentiellement par l’immigration. Vincent explique plusieurs notions économiques liées à l’offre et à la demande, et tente de démêler les nombreuses confusions entourant ce sujet.