Liv Del Estal, pionnière d’une nostalgique trans française, chanteuse, compositrice, actrice, est la définition même de la passion et de l’urgence de vivre.

C’est un mardi matin, fragile, que Liv Del Estal nous a accueillis chez elle et a accepté de nous parler et se confier malgré une crise de déréalisation. Cette merveilleuse artiste, plus qu’humaine, nous parle alors, en plus de son art, de ses troubles et de l’influence qu’ils ont sur sa productivité, sa carrière et son appréhension du monde.

Un moment intime et hors du temps avec une artiste qui n’a pas fini de faire parler d’elle.

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Cécile Cornet, jeune peintre haute en couleur et indéniablement engagée, actuellement en résidence chez Artagon à Marseille. Ses peintures aux couleurs et inspirations hyper pop dénoncent, notamment, l’inégalité des foyers et la place de la femme au sein d’une famille dans notre société.

« Le moteur, c’est souvent la colère. En fait, ça part tout seul là-dessus ; c’est un peu instinctif, sur les choses qui vont vraiment me tenir à cœur. »

Cécile nous a ouvert les portes de son atelier et nous a partagé son parcours : de son master en histoire du genre, en passant par les ateliers de la Ville de Paris, jusqu'à sa résidence actuelle chez Artagon. La colère et la recherche comme moteur créatif, ou comment s’entrelacent le travail de l’historienne et celui de la peintre.

« C’était la première fois que je faisais quelque chose dans lequel je ne voyais pas le temps passer, et qui ne me demandait aucun effort. »

On discute de la précarité et de l’instabilité de la vie d’artiste, du climat politique et financier du monde de l’art en ce moment, mais aussi de ce que c’est réellement qu’une passion et de vivre avec l’urge de créer.

« La précarité, ça fait tellement longtemps que je suis dedans que… c’est pas que je m’y suis habituée, mais bon, voilà, elle est là. »

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

« Ce truc de se sentir un peu illégitime à certains endroits, et le syndrome de l’imposteur dont on souffre beaucoup, nous, les femmes artistes. »

« Les femmes tisserandes recyclaient les linges, les vêtements de la famille, pour en faire des tapis qu’elles gardaient chez elles. »

Delphine Dénéréaz, artiste plasticienne spécialisée dans la lirette : une technique de tissage qui nous vient du Moyen Âge, nous a accueilli dans son atelier partagé à Marseille. Artiste extrêmement complète, sensible et intelligente, nous raconte son parcours. Comment elle s'est passionnée pour cette technique si spécifique tout en la modernisant et la faisant sortir des foyers. Elle nous raconte aussi ce que c'est que d'être une femme artiste et l'importance de bien s'entourer.

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.