La démocratie n’a pas disparu. Elle a été reprogrammée.
Démocratie artificielle montre comment l’IA, la big data et le micro-ciblage ont remplacé le débat par l’optimisation. Plus besoin de convaincre. Il suffit de prédire.
Un essai collectif pour comprendre pourquoi tout fonctionne encore parfaitement… alors que plus personne ne décide vraiment..
“One believes things because one has been conditioned to believe them.” A. Huxley

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Le voyeurisme ménager

McFadden revient avec un sens inégalé du suspense quotidien.

Loin des tueurs en série et des complots grandioses, elle fait du salon un champ de bataille psychologique. Son héroïne, toujours en retrait, voit ce que les autres dissimulent : le mensonge poli, le secret conjugal, la peur ordinaire.

Le roman se lit comme une série Netflix écrite avec du vinaigre blanc : rapide, efficace, et toujours plus brillant à la fin.

👉 Un thriller sans sang, mais pas sans cruauté.

Vivre libre part d’une expérience personnelle

pour poser une question politique :

comment un système peut-il se perpétuer

sans se dire, sans s’assumer, sans se nommer ?

Amandine Gay montre comment une domination invisible

se maintient par le déni, l’ignorance organisée

et le confort moral de ceux qui n’ont rien à perdre.

Un miroir tendu à la « normalité » ?

Ce livre ne dit pas que Facebook est diabolique.
Il dit pire : qu’il est négligent.

« Des gens peu recommandables » raconte comment
une entreprise persuadée de « faire le bien »
a appris à ne plus regarder ce qu’elle détruisait.

Pas de théorie du complot.
Juste une question gênante :
que se passe-t-il quand le pouvoir refuse de penser ?

Move fast and break things

And above all : don't waste time thinking.

Varsovie, août 1939.
Avant les armes, il y eut les livres.
Dans La gardienne des livres interdits,
la résistance commence dans une bibliothèque clandestine
où 233 ouvrages sont sauvés de l’effacement.
Lire devient alors un geste interdit.
Et penser, un acte de désobéissance.

Contre la famine, la peste et la guerre, l’humanité a gagné.
Et maintenant ?

Harari explore un avenir où nous confions nos choix à des algorithmes, où l’autorité quitte l’individu, et où toute une partie de l’humanité pourrait devenir… inutile.

Ce n’est pas de la science-fiction. C’est une projection froide de tendances déjà à l’œuvre.

Quand penser fatigue, d’autres pensent pour nous.
Et le fascisme devient inutile.

Et si le problème n’était ni politique, ni médiatique… mais scolaire ?

Jean-Paul Brighelli avance une thèse brutale : le déclin intellectuel n’est pas un accident, c’est le résultat d’un projet louable d’égalité qui a abouti à un nivellement par le bas.

En déconstruisant la langue, la logique et la transmission, l’école a cessé de former des esprits autonomes. Elle a produit des individus vulnérables aux slogans, aux mythes… et aux sauveurs.

Quand on casse les thermomètres, il devient difficile de mesurer la température.

Quand le monde devient trop complexe, le complot devient confortable.

Pierre-André Taguieff démonte la mécanique du complotisme :
refus du hasard, haine de la complexité, besoin obsessionnel d’un plan caché.

Des Illuminati du XVIIIe siècle aux extraterrestres reptiliens, le même logiciel mental est à l’œuvre : remplacer l’incertitude par une révélation.

Un livre pour comprendre pourquoi le mensonge rassure parfois plus que la vérité.