Le sujet ? Une incroyable enquête familiale au croisement de la grande Histoire.

Dans cet épisode, Matthieu nous entraîne dans une enquête familiale qui bouleverse tout ce qu’il pensait savoir sur son histoire. C’est le récit de sa mère, Gisèle, mais aussi celui de leur famille, de ce qu’on dit, de ce qu’on tait, et de ce qui finit toujours par remonter à la surface. Une histoire où l’adoption, la mémoire, l’identité et des secrets de familles longtemps enterrés se dévoilent au fil de nos échanges. Pour compliquer le tout c'est la grande Histoire qui s'en mêle et ajoute le choc à la découverte.

Tout commence avec une phrase prononcée dans une cour d’école. Gisèle a dix ans quand des camarades lui apprennent qu’elle est adoptée. Elle rentre chez elle, interroge sa mère adoptive, et découvre un dossier en carton où figure un autre nom, une autre langue, une autre histoire de famille. Sur la pochette, elle lit Magula Gisela. Sa mère lui explique qu’elle parlait allemand à son arrivée. Gisèle ne pose pas plus de questions, mais ce dossier la suit. À dix-huit ans, incapable de vivre avec cette énigme, elle le brûle. Elle pense tourner la page. Elle ne fait que la refermer provisoirement.

A-t-elle déjà un pressentiment ? En tous cas elle garde cette découverte secrète jusqu'au décès de sa mère adoptive qui agit comme un déclencheur de cette enquête familiale.

Des décennies plus tard, lorsque Matthieu me parle d’elle, on sent que cette enquête familiale n’a jamais vraiment cessé.

Lancée dans une quête de vérité, Gisèle retrouve une cousine, Micheline, dont l'aide la guidera à prendre contact avec les Archives d'Arolsen. Quand la réponse arrive, tout bascule.

Elle apprend qu’elle est née en 1943, à Wégimont, en Belgique. Plus précisément dans un Lebensborn, une pouponnière nazie destinée à la mise au monde d’enfants considérés « racialement parfaits ». Cette révélation ne se résume pas à un fait historique. C’est un choc intime. Un poids. Un héritage impossible à anticiper.

Pendant notre conversation, Matthieu raconte comment sa mère a vécu cette découverte. Il explique aussi comment cette quête de vérité a transformé leur famille, comment lui et ses frères ont peu à peu entrepris leurs propres recherches.

Là encore, nos échanges racontent quelque chose d’essentiel : la façon dont une enquête familiale remodèle les liens, remet en question les générations, ouvre ou referme des portes.

Matthieu parle de son métissage avec lucidité, parfois avec ironie. Lui, fils d’un père noir, petit-fils potentiel d’un SS. Une contradiction brutale, intime, mais qu’il refuse de laisser définir qui il est. C’est aussi ça, l’héritage familial : ce qu’on reçoit sans choisir, et ce qu’on décide d’en faire.

Ce récit n’est pas seulement celui d’une mère née dans un système terrifiant. C’est l’histoire de ce que cette révélation provoque, des discussions qu’elle oblige, des silences qu’elle brise. Une histoire faite de questions simples mais vertigineuses : d’où vient-on vraiment ? Que transmet-on ? Comment vivre avec ce que l’Histoire a décidé pour nous ?

Si vous aimez les récits de vie, les parcours marqués par le doute, les découvertes tardives, les secrets de familles qui finissent par éclater, cet épisode vous touchera.

C’est une plongée dans une quête identitaire rare, fragile, intense.

Une enquête familiale qui montre comment la vérité, même quand elle dérange, peut devenir un moyen de se reconstruire.

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Le sujet : la transmission d'une passion des écrans et l'héritage entrepreneurial

Dans cet épisode, on plonge dans une des histoires de familles les plus étonnantes de la génération 2000, racontée par Candice. Son père est une figure reconnue du jeu vidéo français, un créatif qui transforme chaque idée en prototype et qui partage tout avec sa fille. C’est avec lui qu’elle découvre la puissance de l’image, la fascination des écrans et cette envie de raconter, montrer et partager. Une vraie transmission entre un père passionné et sa fille, qui deviendra un jour influenceuse presque naturellement.

À dix-neuf ans, Candice vit un moment que peu pourraient imaginer. Trois jours après la perte de son père, elle découvre qu’elle est enceinte. Ce n’est pas une coïncidence qu’elle romantise. C’est un choc. Une superposition brutale entre fin et début, un passage de relais accéléré, un événement qui l’oblige à regarder son héritage autrement. À comprendre différemment ce qu’elle a reçu, ce qu’elle veut garder, ce qu’elle veut changer.

Candice avance vite, très vite. Deux ans plus tard, trois grossesses, une communauté fidèle, une identité professionnelle déjà bien définie. Elle construit son quotidien de jeune mère comme on construit un projet. Avec sérieux, instinct et beaucoup d’humour. Et surtout avec un regard très clair sur ce qu’elle veut transmettre à son tour. Parce que les récits de vie ne se résument pas à ce qui nous arrive. Ils se construisent dans la façon dont on réagit, dont on s’adapte, dont on continue.

Cet épisode montre une famille comme beaucoup en connaissent : des silences, des désaccords, des questions qu’on ne pose pas, des choix qu’on fait sans les expliquer. Pas de grand secret de famille ici, mais ces micro zones d’ombre qui façonnent toutes les familles. Ces moments où l’on comprend que nos parents ne sont pas parfaits, mais qu’ils ont fait ce qu’ils ont pu. Ces instants où l’on réalise que la transmission n’est jamais simple ou linéaire. Et que parfois, devenir adulte signifie recréer ses propres règles.

À travers ses mots, Candice propose un vrai regard de personnalité jeune, direct, ancré dans la réalité d’aujourd’hui. Elle parle de son métier, de sa maternité précoce, de ce qu’on attend d’elle, de ce qu’elle refuse, de ce qu’elle assume. Elle raconte son parcours avec précision et honnêteté. Pas de posture. Pas de phrases toutes faites. Seulement un témoignage qui dit quelque chose de cette nouvelle génération qui n’a pas peur de réinventer son héritage.

Cet épisode est fait pour vous si vous aimez :

• les histoires de familles, les parcours atypiques, les anecdotes qui révèlent des choses simples et fortes sur la vie réelle

• les podcasts qui explorent la famille sous l’angle des choix, de la transmission, des métiers créatifs, des débuts de carrière ou des récits de vie qui bousculent, cet épisode vous parlera. Parce que l’histoire de Candice n’est pas un conte. C’est une true story moderne, ancrée dans le réel, faite de décisions rapides, de responsabilités précoces et de liens familiaux qui continuent d’influencer, même après la disparition d’un parent.

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Les histoires de familles sont parfois plus romanesques que n’importe quelle fiction, et celle de Miguel Bonnefoy en est la preuve éclatante.

Dans cet épisode, l’écrivain remonte le fil d’un héritage exceptionnel, façonné par des continents, des départs précipités, des retours improbables et des personnages qui semblent tout droit sortis d’un roman d’aventure.

Dès les premières minutes, Miguel Bonnefoy raconte avec humour, précision et une ironie tendre la trajectoire singulière qui l’a mené du Venezuela au Portugal, puis à la France. Cet épisode explore comment les histoires de familles, les secrets, les langues et les souvenirs deviennent la matière première d’une œuvre littéraire.

C’est aussi une réflexion sur la transmission, sur ce qu’on garde, ce qu’on transforme et ce qu’on choisit de réinventer.

Fils d’un écrivain chilien et d’une diplomate vénézuélienne, Miguel grandit dans un univers où le réel et le récit se mélangent naturellement. Il raconte une famille marquée par les périodes sombres de l'histoire comme par le succès, les rencontres improbables, les anecdotes qui deviennent des légendes internes, et les silences qui protègent parfois mieux que les mots. Il décrit ces tables familiales où chacun apporte sa version de l’histoire, où le moindre détail devient prétexte à un débat passionné, où les récits oraux servent de fil rouge à une identité en mouvement.

Au fil de notre échange, il dévoile ce qui nourrit ses livres : les aventures de ces ancêtres immigrés si attachés à la France, les odeurs de cuisine sud-américaine, les accents qui se mélangent, les souvenirs fragmentés d’une enfance entre Caracas et Lisbonne.

Il explique comment ces histoires de familles façonnent non seulement sa manière d’écrire, mais aussi sa manière de regarder le monde.

Mais mettre sa propre histoire à nu n’est jamais anodin. Miguel s’interroge avec sincérité : jusqu’où peut-on aller quand on transforme sa vie en littérature ? Quelles limites s’imposent lorsqu’on raconte la vérité des autres ? Quelle part de soi accepte-t-on d’exposer, et laquelle choisit-on de taire ? Cet épisode révèle ce va-et-vient permanent entre la fidélité à un récit de vie et la liberté créatrice de l’écrivain.

Cette conversation est aussi une exploration de ce que signifie appartenir à plusieurs pays, plusieurs cultures et plusieurs mémoires à la fois. Miguel Bonnefoy raconte comment son identité s’est construite dans cet entre-deux. Il revient sur les archives familiales parfois manquantes, sur les secrets de famille qui ne sont pas forcément sombres, mais qui orientent malgré tout la façon dont une génération transmet à la suivante. Et dans ses mots résonne toujours cette idée : la littérature n’efface pas les origines, elle les transforme, les éclaire autrement, les relie.

Si vous aimez les histoires de familles complexes, les destins façonnés par la mobilité, les récits de vie façonnés par l’Histoire, les podcasts narratifs comme Transfert, Passages, A Suivre, Émotions ou Mamie dans les orties, cet épisode trouvera un vrai écho chez vous.

C’est un voyage intime et lumineux dans les coulisses d’une trajectoire familiale hors norme, un moment suspendu où la voix d’un écrivain révèle la force de la transmission et la beauté de ce qui passe d’une génération à l’autre, parfois sans qu’on s’en rende compte.

Une plongée rare dans une saga familiale qui, à elle seule, pourrait remplir une bibliothèque entière.

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