Dans l’épisode précédent, tu as commencé à exercer tes capacités d’observation de tes pensées

et reconnaitre ce qui est factuel et ce qui est subjectif.

Ces histoires que l’on se raconte pour interpréter et donner du sens à ce que nous vivons,

Ces phrases que l’on formule souvent inconsciemment entre nos deux oreilles sont à l’origine de nos émotions.

Pourtant naturellement, on a plutôt tendance à attribuer nos émotions directement aux faits.

Dans cet épisode, je te propose d’apprendre à reconnaitre les émotions que tu crées à partir de tes pensées.

Développer notre maturité émotionnelle

c’est prendre l’entière responsabilité de nos émotions.

Tu vas dire, mais c’est hyper culpabilisant !

En hop ! il suffit de penser positif et puis tout va bien

Et si je me sens mal, c’est uniquement de ma faute ?

C’est quoi cette positivité toxique ?

Et tu as tout a fait raison !

Oui, on pourrait utiliser cette donnée pour se culpabiliser quand on se sent mal,

pour essayer de ne ressentir que des émotions positives, tout le temps et quelles que soient les circonstances.

Evidement, ce n’est pas le programme que je te propose ici !

J’ai deux bonnes nouvelles et une mauvaise :

Les bonnes nouvelles

• On est pas obligé de croire toutes nos pensées

• On peut arrêter d’avoir peur de nos émotions

et une mauvaise nouvelle

Les émotions inconfortables font partie de la vie et en feront toujours partie quelles que soient les circonstances.

Alors on ne va pas tenter d’échapper à certaines émotions en fabriquant des pensées artificielles

pour provoquer des émotions positives de synthèse !

On va plutôt apprendre à vivre avec et surtout à en avoir moins peur.

C’est naturel et tout à fait sain de se sentir triste, en colère, d’avoir honte et d’avoir peur d’être rejeté.

Et puis, si on décide de sortir du troupeau et d’aller à contre courant en ralentissant sérieusement.

Et bien on va certainement rencontrer beaucoup d’émotions que l’on va chercher à fuir.

C’est justement ces émotions qui nous font peur qui nous empêchent de passer à l’action et de prendre des décisions pour ralentir.

Alors, on va avoir besoin de développer notre courage c’est à dire nos capacités à continuer à agir

malgré la peur, les doutes, l’insécurité, le découragement, etc…

Joli programme non ?

Ici on vend du rêve !

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