Dans ce neuvième épisode de Chronique Noire, Mike Rétro enfile l’imperméable pour remonter la piste du roman Détour, publié en 1939 par Martin M. Goldsmith.

Ici, pas d’illusion hollywoodienne : Goldsmith nous embarque sur les routes fatiguées d’une Amérique encore marquée par la Grande Dépression. Alex Roth, violoniste fauché, part rejoindre sa fiancée Sue Harvey à Hollywood. Mais sur la route, un mort imprévu et une décision hâtive transforment son voyage en descente aux enfers.

Dans cette enquête littéraire, on explore les personnages, la structure implacable, le style sec et tendu, et ce parfum de fatalité qui colle aux pages comme la poussière des nationales.

Un roman noir où chaque détour est un piège, et chaque choix un pas de plus vers l’irréversible.

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🎙️ C’était Mike Rétro, pour Chronique Noire. Partagez, abonnez-vous, et ne manquez pas le prochain épisode.

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1. La France de Pompidou poursuit sa croissance, mais dans les marges, certains refusent de baisser les armes idéologiques.
   Un groupe disparate d’ultragauche, qui se fait appeler « Nada », décide de frapper un grand coup : enlever l’ambassadeur des États-Unis à Paris.
   Le lieu choisi n’a rien d’un hasard : un bordel discret de Pigalle, parfait pour piéger la cible loin des regards.

Sur le papier, le plan est solide.
Sur le terrain, c’est une autre histoire : imprévus, tensions internes et une police qui, une fois lancée, ne lâche jamais sa proie.

Avec Nada, Jean-Patrick Manchette signe l’un des textes fondateurs du néo-polar français.
Ici, pas de héros, pas de sauveur providentiel.
Les militants sont usés, divisés, rongés par leurs contradictions.
En face, l’État déploie son bras armé, mené par l’inspecteur Goémond, un flic de terrain expéditif et méthodique.

Manchette refuse le romantisme criminel : il montre la faillite des idéaux et la brutalité froide de la répression.
Le style est sec, précis, sans gras — une autopsie littéraire des illusions post-68.

Dans cet épisode, Mike Rétro vous entraîne au cœur de l’affaire :

• Introduction : contexte et climat politique de l’époque
• Repérage : mise en place du décor et des enjeux
• Filatures : portraits détaillés des protagonistes
• Interrogatoires : dialogues tranchants et non-dits révélateurs
• Reconstitution : déroulement précis du coup et de la traque
• Bouclage : bilan amer et lecture politique
• Conclusion : une réflexion sur l’échec programmé

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Plongez dans les coulisses du tout premier roman de San-Antonio, là où tout a commencé : Réglez-lui son compte ! (1949). Deux intrigues musclées, un flic sans moustache, un style encore sage… mais déjà la voix d’un mythe qui s’échauffe.

Dans cet épisode de Chronique Noire, Mike Rétro mène l’enquête :

• 📍 Contexte historique et édition confidentielle
• 🕵️ Intrigue double et bastons à Marseille et Turin
• ✍️ Style naissant, entre Cheyney, Céline et castagne
• 📚 Genèse d’un phénomène populaire inattendu

Un polar brut, bancal et fascinant, qui préfigure 175 romans cultes.

👉 Écoutez, partagez, commentez : ce premier San-A mérite qu’on lui règle enfin son compte.
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📌 Plus d'infos sur le créateur du podcast : https://livresetsaveurs.fr

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Dans cet épisode, Mike Rétro et sa fidèle Velda Scope enquêtent sur un cas pas comme les autres : Charles Exbrayat, maître du polar à la française, celui qui a su mélanger le crime avec le sourire.

On plonge dans son parcours, de ses débuts de médecin avorté à sa carrière d’écrivain prolifique. Plus de 100 romans, des personnages hauts en couleur comme Imogène McCarthery ou Roméo Tarchinini, et des intrigues qui baladent le lecteur entre l’humour et le suspense.

Exbrayat, c’est aussi le directeur du Club du Masque, une figure incontournable du roman policier populaire, dont les œuvres ont été adaptées au cinéma, notamment Une ravissante idiote avec Bardot et Perkins.

L’épisode décrypte son style, ses thématiques, son rôle dans l’évolution du polar français, et s’interroge sur la place qu’il occupe aujourd’hui dans la mémoire collective.

• Le parcours atypique de Charles Exbrayat
• Son style unique mêlant humour et suspense
• Les personnages récurrents et attachants de son œuvre
• Les adaptations cinématographiques
• L’héritage durable du polar populaire français

Question aux auditeurs :
Vous avez lu du Charles Exbrayat ? Partagez vos souvenirs et vos coups de cœur dans les commentaires !

Ne vous fâchez pas, Imogène ! (Roman)

Une ravissante idiote (DVD)

C'était Jean-Claude (Alias Mike Rétro), pour Chronique Noire. Partagez, abonnez-vous, et surtout… ne manquez pas le prochain épisode.

Un polar qui ne dit jamais tout haut ce qu’il soupçonne tout bas.

Dans ce cinquième volet de Chronique Noire, Mike Rétro rouvre un dossier trouble, où les apparences sont trompeuses et les certitudes fragiles.
Transparence, polar contemporain signé Karine Carville, met en scène Evan Renaud, un jeune lieutenant de police trans, confronté à une affaire de meurtre domestique… mais aussi à ses propres fantômes.

Au menu :

• une scène de crime banale en surface,
• une pizza devenue preuve silencieuse,
• un suspect trop idéal pour être crédible,
• et surtout une enquête intérieure, sur le regard que l’on porte — ou que l’on détourne — face à la différence.

Entre humour sec, tension narrative et fine analyse psychologique, cet épisode vous plonge dans les strates d’un polar qui explore autant le monde qu’il le dissèque.

• Repérage : L’univers gris et codifié du roman, entre commissariat et quartier pavillonnaire.
• Filatures : Une galerie de personnages flous, complexes, parfois insaisissables.
• Interrogatoires : L’art du dialogue, du détail qui cloche, du style qui cogne.
• Reconstitution : Une enquête où la vérité est une mosaïque à assembler — à condition d’oser regarder.
• Bouclage : Une conclusion sans certitude, mais pas sans conséquences.

• Titre : Transparence
• Autrice : Karine Carville
• Genre : Roman policier contemporain / Thriller psychologique
• Thèmes : Identité, apparence, justice, erreur judiciaire, transidentité, perception sociale, vérité subjective.

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Roman disponible sur le site de l'autrice

Bienvenue dans ce quatrième épisode de Chronique Noire, le podcast où les romans noirs n’ont jamais été aussi bien passés à la loupe.

Cette semaine, Mike Rétro et Velda Scope plongent dans La Clé de verre, roman trouble et vénéneux signé Dashiell Hammett. Pas de détective en imper ici, mais Ned Beaumont, joueur, stratège, conseiller de l’ombre, qui s’enfonce dans une ville rongée par les magouilles politiques, les amitiés douteuses et les silences assassins.

Au programme :

• Une analyse littéraire façon polar, ambiance whisky tiède et vérités crues,
• Les mécanismes d’un pouvoir fragile comme du verre,
• Une reconstitution tendue des événements et une chute aussi sèche qu’un coup de matraque,
• Et un clin d’œil à l’épisode 5 de Bobards sur Bobines pour ceux qui s’intéressent à l’adaptation ciné de l’affaire.

« Une clé de verre, c’est joli. Mais quand ça casse, c’est toujours dans la paume. »

📌 Durée : ~14 min
📚 Auteur : Dashiell Hammett
🗂️ Analyse : Mike Rétro & Velda Scope
🎧 Podcast : Chronique Noire — Épisode 4

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Lanester, un coin de Bretagne où même les flaques ont des secrets. Un clochard qu’on repêche de la vase. Un directeur de supermarché qui disparaît comme une promo ratée. Une tronçonneuse, quelques silences gênés, et des flics plus prompts à classer qu’à creuser.

Dans cet épisode, Mike Rétro et sa fidèle Velda Scope ouvrent le premier dossier de la série Mary Lester, signé Jean Failler.
Une plongée dans un roman où l’humidité colle à l’âme, où l’injustice porte des bottes en caoutchouc, et où une jeune inspectrice refuse de marcher au pas.

• Un cadavre dans la vase, un chef d’hyper aux abonnés absents
• Une héroïne à l’épreuve d’un commissariat misogyne
• Des dialogues secs, des interrogatoires acides, une reconstitution à froid
• Une Bretagne qui grince plus qu’elle ne chante
• Et toujours le regard affûté de Mike, avec sa clope, son Bic, et ses silences qui en disent long

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📻 Un épisode de la série “Chronique Noire” — chaque semaine, une plongée dans les ténèbres littéraires, entre brume, bitume et pages tachées d’encre.

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"Une adresse fantôme, un privé trop humain, et un Paris qui pue la clope froide et les illusions perdues."

Dans cet épisode, Mike Rétro rouvre un dossier jauni par le temps : 120, rue de la Gare, le tout premier Nestor Burma signé Léo Malet. Un roman publié en 1942/1943 sous l’Occupation, qui marque la naissance du polar noir à la française.
Avec Velda Scope en contrepoint vif et ironique, notre détective littéraire plonge dans les ruelles d’un Paris envahi par les ombres, où les dialogues claquent comme des gifles et où chaque pavé cache une vérité mal lavée.

Au programme :

• Les origines du roman et de son auteur
• La figure du détective Burma, entre clope, désillusion et poésie de zinc
• L’héritage stylistique et social de Malet
• Une ambiance jazzy, feutrée et grinçante, comme un trench humide en novembre

🕵️‍♂️ C’était Mike Rétro, pour Chronique Noire.
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🎧 Et surtout… ne manquez pas le prochain épisode — y’a toujours une clope allumée quelque part.

#Tags : Léo Malet, Nestor Burma, polar français, roman noir, podcast littéraire, Mike Rétro, Chronique Noire, détective privé, ambiance film noir, littérature de l’Occupation, Stalag, Paris années 40

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