• Séminaire - Sandrine Lyonnard & Hervé Beuffe : Des technologies Na-ion aux technologies K-ion : Intérêt outre que celui de parcourir le tableau périodique ?
    Mar 10 2025

    Collège de France

    Jean-Marie Tarascon

    Chimie du solide et de l'énergie

    Année 2024-2025

    Matériaux électrolytes et interfaces pour la batterie Na-ion, petite sœur écoresponsable et complémentaire de la batterie Li-ion

    Sandrine Lyonnard : « De l'atome à la cellule : regarder à l'intérieur des batteries avec les Grands Instruments »

    Hervé Beuffe : « Vallée de l'espoir pour la filière Française Na_ion »

    Sandrine Lyonnard

    Directrice de recherche CNRS au Laboratoire Systèmes Moléculaires et nanoMatériaux pour l'Énergie et la Santé (SyMMES), Grenoble

    Hervé Beuffe

    CEO TIAMAT

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    1 hr and 14 mins
  • 06 - Des technologies Na-ion aux technologies K-ion : Intérêt outre que celui de parcourir le tableau périodique ?
    Mar 10 2025

    Collège de France

    Jean-Marie Tarascon

    Chimie du solide et de l'énergie

    Année 2024-2025

    06 - Des technologies Na-ion aux technologies K-ion : Intérêt outre que celui de parcourir le tableau périodique ?

    Matériaux électrolytes et interfaces pour la batterie Na-ion, petite sœur écoresponsable et complémentaire de la batterie Li-ion

    Les batteries font toujours la une des médias, dans une alternance d'euphorie et de morosité. Euphorie suscitée par la batterie tout solide, sujet que j'ai traité dans mon cours de l'an dernier. Morosité due aux difficultés récentes rencontrées par les gigafactoies européennes en raison du ralentissement du marché du véhicule électrique. Il faut ajouter à cela les difficultés rencontrées pour honorer le cahier de commandes et la concurrence chinoise. Comme souligné l'an dernier, la montée en puissance des chimies LiFePO4 et LiFe1-xMnxPO4, dont la Chine a quasiment le monopole, s'intensifie mettant en danger la souveraineté européenne. Moins médiatisée, certes, mais tout aussi cruciale, la technologie Na-ion se positionne comme une alternative plus vertueuse de l'environnement que le Li-ion en raison de l'abondance de l'élément Na (le sodium) dans la nature.

    Cette technologie se trouve aujourd'hui sur la feuille de route de différentes entreprises avec déjà de nombreuses compagnies qui la commercialisent (TIAMAT en France, CATL et HiNa en Chine, Natron aux États-Unis). Le Na-ion qui concurrence le Li-ion en termes de puissance possède cependant une autonomie plus faible. Elle est actuellement convoitée pour des applications de puissance, comme tampon d'énergie renouvelable mais aussi pour la nouvelle génération de véhicules urbains, pour lesquels une charge rapide est préférée à une longue autonomie. Cependant, que se cache-t-il réellement derrière cette technologie en termes de matériaux et d'électrolytes ? Qu'en est-il au niveau de son coût et de son aspect sécuritaire ? Qu'en est-il au niveau de sa marge de progression ? Est-ce qu'une version tout solide Na-ion est réaliste ? Ce cours tentera de répondre à toutes ces interrogations.

    La technologie Na-ion sera tout d'abord remise dans le contexte actuel des batteries. Puis, nous décrirons les différentes chimies sodium-ion basées sur des électrodes positives soit à base de composés polyanioniques, soit à base d'oxydes lamellaires, soit à base de bleus de Prusse. Bien que le carbone soit l'électrode négative de choix pour la technologie Na-ion, nous évoquerons les possibilités offertes par les alliages de sodium ou des électrodes de conversion. Nous traiterons dans un troisième temps l'électrolyte qui peut être liquide (organique ou aqueux) ou solide, ce qui nous conduit aux technologies Na-ion non aqueuse, aqueuse et tout solide. Dans cette course vers des batteries plus vertueuses de l'environnement, l'état des recherches sur la technologie K-ion sera également passé en revue comme le retour à la technologie Fe-air qui suscite un regain d'intérêt.

    Les cours seront suivis par des séminaires dédiés à l'apport de l'AI au niveau de l'assemblage des batteries (Alejandro Franco), à l'électrochimie des batteries Zn-MnO2 (Véronique Balland) et Ca/Mg-ion (Rosa Palacin), à l'étude des interfaces par des techniques de laboratoire (Ozlem Sel) ou grâce aux grands instruments (Sandrine Lyonnard), et aux problématiques de recyclage (Cyril Aymonier). Un représentant de l'industrie, Hervé Beuffe, CEO de TIAMAT, clôturera cette série de cours.

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    1 hr
  • Séminaire - Cyril Aymonier : Recyclage direct des batteries : focus sur la technologie sous- et supercritique
    Mar 3 2025

    Collège de France

    Jean-Marie Tarascon

    Chimie du solide et de l'énergie

    Année 2024-2025

    Matériaux électrolytes et interfaces pour la batterie Na-ion, petite sœur écoresponsable et complémentaire de la batterie Li-ion

    Séminaire - Cyril Aymonier : Recyclage direct des batteries : focus sur la technologie sous- et supercritique

    Cyril Aymonier

    Directeur de recherche CNRS + directeur de l'Institut de Chimie de la Matière Condensée de Bordeaux (IMCB)

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    1 hr and 7 mins
  • 05 - De la technologie Na-ion liquide à tout solide : est-ce réaliste ?
    Mar 3 2025

    Collège de France

    Jean-Marie Tarascon

    Chimie du solide et de l'énergie

    Année 2024-2025

    05 - De la technologie Na-ion liquide à tout solide : est-ce réaliste ?

    Matériaux électrolytes et interfaces pour la batterie Na-ion, petite sœur écoresponsable et complémentaire de la batterie Li-ion

    Les batteries font toujours la une des médias, dans une alternance d'euphorie et de morosité. Euphorie suscitée par la batterie tout solide, sujet que j'ai traité dans mon cours de l'an dernier. Morosité due aux difficultés récentes rencontrées par les gigafactoies européennes en raison du ralentissement du marché du véhicule électrique. Il faut ajouter à cela les difficultés rencontrées pour honorer le cahier de commandes et la concurrence chinoise. Comme souligné l'an dernier, la montée en puissance des chimies LiFePO4 et LiFe1-xMnxPO4, dont la Chine a quasiment le monopole, s'intensifie mettant en danger la souveraineté européenne. Moins médiatisée, certes, mais tout aussi cruciale, la technologie Na-ion se positionne comme une alternative plus vertueuse de l'environnement que le Li-ion en raison de l'abondance de l'élément Na (le sodium) dans la nature.

    Cette technologie se trouve aujourd'hui sur la feuille de route de différentes entreprises avec déjà de nombreuses compagnies qui la commercialisent (TIAMAT en France, CATL et HiNa en Chine, Natron aux États-Unis). Le Na-ion qui concurrence le Li-ion en termes de puissance possède cependant une autonomie plus faible. Elle est actuellement convoitée pour des applications de puissance, comme tampon d'énergie renouvelable mais aussi pour la nouvelle génération de véhicules urbains, pour lesquels une charge rapide est préférée à une longue autonomie. Cependant, que se cache-t-il réellement derrière cette technologie en termes de matériaux et d'électrolytes ? Qu'en est-il au niveau de son coût et de son aspect sécuritaire ? Qu'en est-il au niveau de sa marge de progression ? Est-ce qu'une version tout solide Na-ion est réaliste ? Ce cours tentera de répondre à toutes ces interrogations.

    La technologie Na-ion sera tout d'abord remise dans le contexte actuel des batteries. Puis, nous décrirons les différentes chimies sodium-ion basées sur des électrodes positives soit à base de composés polyanioniques, soit à base d'oxydes lamellaires, soit à base de bleus de Prusse. Bien que le carbone soit l'électrode négative de choix pour la technologie Na-ion, nous évoquerons les possibilités offertes par les alliages de sodium ou des électrodes de conversion. Nous traiterons dans un troisième temps l'électrolyte qui peut être liquide (organique ou aqueux) ou solide, ce qui nous conduit aux technologies Na-ion non aqueuse, aqueuse et tout solide. Dans cette course vers des batteries plus vertueuses de l'environnement, l'état des recherches sur la technologie K-ion sera également passé en revue comme le retour à la technologie Fe-air qui suscite un regain d'intérêt.

    Les cours seront suivis par des séminaires dédiés à l'apport de l'AI au niveau de l'assemblage des batteries (Alejandro Franco), à l'électrochimie des batteries Zn-MnO2 (Véronique Balland) et Ca/Mg-ion (Rosa Palacin), à l'étude des interfaces par des techniques de laboratoire (Ozlem Sel) ou grâce aux grands instruments (Sandrine Lyonnard), et aux problématiques de recyclage (Cyril Aymonier). Un représentant de l'industrie, Hervé Beuffe, CEO de TIAMAT, clôturera cette série de cours.

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    1 hr and 7 mins
  • Séminaire - Maria Rosa Palacin : Batteries au Mg ou Ca : concept, évolution et état de l'art
    Feb 24 2025

    Collège de France

    Jean-Marie Tarascon

    Chimie du solide et de l'énergie

    Année 2024-2025

    Matériaux électrolytes et interfaces pour la batterie Na-ion, petite sœur écoresponsable et complémentaire de la batterie Li-ion

    Séminaire - Maria Rosa Palacin : Batteries au Mg ou Ca : concept, évolution et état de l'art

    Maria Rosa Palacin

    Professeur, Institut des Sciences des Materiaux de Barceclone ICMAB-CSIC)

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    54 mins
  • 04 - Les problématique d'électrolytes, d'additifs, d'interfaces pour les technologies Na-ion avec les solutions apportées
    Feb 24 2025

    Collège de France

    Jean-Marie Tarascon

    Chimie du solide et de l'énergie

    Année 2024-2025

    04 - Les problématique d'électrolytes, d'additifs, d'interfaces pour les technologies Na-ion avec les solutions apportées

    Matériaux électrolytes et interfaces pour la batterie Na-ion, petite sœur écoresponsable et complémentaire de la batterie Li-ion

    Les batteries font toujours la une des médias, dans une alternance d'euphorie et de morosité. Euphorie suscitée par la batterie tout solide, sujet que j'ai traité dans mon cours de l'an dernier. Morosité due aux difficultés récentes rencontrées par les gigafactoies européennes en raison du ralentissement du marché du véhicule électrique. Il faut ajouter à cela les difficultés rencontrées pour honorer le cahier de commandes et la concurrence chinoise. Comme souligné l'an dernier, la montée en puissance des chimies LiFePO4 et LiFe1-xMnxPO4, dont la Chine a quasiment le monopole, s'intensifie mettant en danger la souveraineté européenne. Moins médiatisée, certes, mais tout aussi cruciale, la technologie Na-ion se positionne comme une alternative plus vertueuse de l'environnement que le Li-ion en raison de l'abondance de l'élément Na (le sodium) dans la nature.

    Cette technologie se trouve aujourd'hui sur la feuille de route de différentes entreprises avec déjà de nombreuses compagnies qui la commercialisent (TIAMAT en France, CATL et HiNa en Chine, Natron aux États-Unis). Le Na-ion qui concurrence le Li-ion en termes de puissance possède cependant une autonomie plus faible. Elle est actuellement convoitée pour des applications de puissance, comme tampon d'énergie renouvelable mais aussi pour la nouvelle génération de véhicules urbains, pour lesquels une charge rapide est préférée à une longue autonomie. Cependant, que se cache-t-il réellement derrière cette technologie en termes de matériaux et d'électrolytes ? Qu'en est-il au niveau de son coût et de son aspect sécuritaire ? Qu'en est-il au niveau de sa marge de progression ? Est-ce qu'une version tout solide Na-ion est réaliste ? Ce cours tentera de répondre à toutes ces interrogations.

    La technologie Na-ion sera tout d'abord remise dans le contexte actuel des batteries. Puis, nous décrirons les différentes chimies sodium-ion basées sur des électrodes positives soit à base de composés polyanioniques, soit à base d'oxydes lamellaires, soit à base de bleus de Prusse. Bien que le carbone soit l'électrode négative de choix pour la technologie Na-ion, nous évoquerons les possibilités offertes par les alliages de sodium ou des électrodes de conversion. Nous traiterons dans un troisième temps l'électrolyte qui peut être liquide (organique ou aqueux) ou solide, ce qui nous conduit aux technologies Na-ion non aqueuse, aqueuse et tout solide. Dans cette course vers des batteries plus vertueuses de l'environnement, l'état des recherches sur la technologie K-ion sera également passé en revue comme le retour à la technologie Fe-air qui suscite un regain d'intérêt.

    Les cours seront suivis par des séminaires dédiés à l'apport de l'AI au niveau de l'assemblage des batteries (Alejandro Franco), à l'électrochimie des batteries Zn-MnO2 (Véronique Balland) et Ca/Mg-ion (Rosa Palacin), à l'étude des interfaces par des techniques de laboratoire (Ozlem Sel) ou grâce aux grands instruments (Sandrine Lyonnard), et aux problématiques de recyclage (Cyril Aymonier). Un représentant de l'industrie, Hervé Beuffe, CEO de TIAMAT, clôturera cette série de cours.

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    1 hr and 6 mins
  • Séminaire - Véronique Balland : La batterie Zn/MnO2 : en quête de réversibilité
    Feb 17 2025

    Collège de France

    Jean-Marie Tarascon

    Chimie du solide et de l'énergie

    Année 2024-2025

    Matériaux électrolytes et interfaces pour la batterie Na-ion, petite sœur écoresponsable et complémentaire de la batterie Li-ion

    Séminaire - Véronique Balland : La batterie Zn/MnO2 : en quête de réversibilité

    Véronique Balland

    Professeur, Laboratoire d'Electrochimie Moléculaire, Université Paris Cité, Collège-de-France, Paris

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    52 mins
  • 03 - Matériaux d'électrodes négatives (C, alloys, conversion) pour les technologies Na-ion
    Feb 17 2025

    Collège de France

    Jean-Marie Tarascon

    Chimie du solide et de l'énergie

    Année 2024-2025

    03 - Matériaux d'électrodes négatives (C, alloys, conversion) pour les technologies Na-ion

    Matériaux électrolytes et interfaces pour la batterie Na-ion, petite sœur écoresponsable et complémentaire de la batterie Li-ion

    Les batteries font toujours la une des médias, dans une alternance d'euphorie et de morosité. Euphorie suscitée par la batterie tout solide, sujet que j'ai traité dans mon cours de l'an dernier. Morosité due aux difficultés récentes rencontrées par les gigafactoies européennes en raison du ralentissement du marché du véhicule électrique. Il faut ajouter à cela les difficultés rencontrées pour honorer le cahier de commandes et la concurrence chinoise. Comme souligné l'an dernier, la montée en puissance des chimies LiFePO4 et LiFe1-xMnxPO4, dont la Chine a quasiment le monopole, s'intensifie mettant en danger la souveraineté européenne. Moins médiatisée, certes, mais tout aussi cruciale, la technologie Na-ion se positionne comme une alternative plus vertueuse de l'environnement que le Li-ion en raison de l'abondance de l'élément Na (le sodium) dans la nature.

    Cette technologie se trouve aujourd'hui sur la feuille de route de différentes entreprises avec déjà de nombreuses compagnies qui la commercialisent (TIAMAT en France, CATL et HiNa en Chine, Natron aux États-Unis). Le Na-ion qui concurrence le Li-ion en termes de puissance possède cependant une autonomie plus faible. Elle est actuellement convoitée pour des applications de puissance, comme tampon d'énergie renouvelable mais aussi pour la nouvelle génération de véhicules urbains, pour lesquels une charge rapide est préférée à une longue autonomie. Cependant, que se cache-t-il réellement derrière cette technologie en termes de matériaux et d'électrolytes ? Qu'en est-il au niveau de son coût et de son aspect sécuritaire ? Qu'en est-il au niveau de sa marge de progression ? Est-ce qu'une version tout solide Na-ion est réaliste ? Ce cours tentera de répondre à toutes ces interrogations.

    La technologie Na-ion sera tout d'abord remise dans le contexte actuel des batteries. Puis, nous décrirons les différentes chimies sodium-ion basées sur des électrodes positives soit à base de composés polyanioniques, soit à base d'oxydes lamellaires, soit à base de bleus de Prusse. Bien que le carbone soit l'électrode négative de choix pour la technologie Na-ion, nous évoquerons les possibilités offertes par les alliages de sodium ou des électrodes de conversion. Nous traiterons dans un troisième temps l'électrolyte qui peut être liquide (organique ou aqueux) ou solide, ce qui nous conduit aux technologies Na-ion non aqueuse, aqueuse et tout solide. Dans cette course vers des batteries plus vertueuses de l'environnement, l'état des recherches sur la technologie K-ion sera également passé en revue comme le retour à la technologie Fe-air qui suscite un regain d'intérêt.

    Les cours seront suivis par des séminaires dédiés à l'apport de l'AI au niveau de l'assemblage des batteries (Alejandro Franco), à l'électrochimie des batteries Zn-MnO2 (Véronique Balland) et Ca/Mg-ion (Rosa Palacin), à l'étude des interfaces par des techniques de laboratoire (Ozlem Sel) ou grâce aux grands instruments (Sandrine Lyonnard), et aux problématiques de recyclage (Cyril Aymonier). Un représentant de l'industrie, Hervé Beuffe, CEO de TIAMAT, clôturera cette série de cours.

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    1 hr and 4 mins